Visite du chef d’Etat-major général des FANS Salifou Mody : L’Armée malienne confirme son rang de première force face aux djihadistes

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On peut dire que la raison a prévalu du côté de Niamey après la passe d’armes entre autorités des deux pays. Lors du  discours  qu’il a tenu à  la 77 eme Assemblée  générale des Nations Unies, l’ex Premier ministre par intérim, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation Colonel Abdoulaye Maiga a qualifié le président du Niger Mohamed Bazoum  d’étranger qui se réclame du Niger s’en est suivi  des invectives d’une rare violence verbale. Ce temps est révolu  depuis. Le président Bazoum sait mieux que quiconque que son opinion est sur le qui-vive avec la présence massive de contingents militaires occidentaux la France en tête. Malgré cette présence l’armée nigérienne peine  à contenir les attaques terroristes qui continuent à endeuiller et les populations civiles et les forces gouvernementales. C’est pour cette raison qu’il n’avait d’autres choix que de prendre langue avec les dirigeants du  Mali qui peuvent se targuer d’avoir mis à genoux plusieurs groupes terroristes qui avaient fait  du pays  un sanctuaire  de déstabilisation. Sachant bien qu’il n’est jamais trop  tard pour bien faire, le président Bazoum a dépêché à Bamako son chef d’Etat-major le général de division  Salifou Mody   porteur d’un message d’amitié et de collaboration pour traquer les derniers  terroristes qui il faut le rappeler écument la zone des trois frontières qu’on appelle communément le Liptako Gourma. Le général Salifou Mody n’est pas maudit au point de ne pas ignorer la réalité du terrain, il sait très bien que l’éradication du terrorisme  ne peut se faire que si le Mali qui dispose de la plus grande flotte aérienne dans la région du Sahel  accepte de soutenir les forces armées nigériennes. Le « soldat » Bazoum sait que son opinion commence à s’interroger sur l’efficacité des forces spéciales nigériennes  de l’opération « Almahaou ». Dix militaires de cette force de réaction rapide ont perdu la vie le 10 février 2023 dans l’immense et instable région de Tillabéry dans la zone dite des trois frontières avec le Mali aux confins du Niger, du Burkina Faso et du Mali. L’embuscade a été  tendue dans le département de Banibangou. Pire, on dénombre « 16 portés disparus et 13 militaires blessés. Cette mauvaise nouvelle tombe aussi au mauvais moment. En effet, un parlementaire nigérien du nom de Hamidou Omar Tchiana  a révélé que sur les 1000 milliards de fcfa que le gouvernement du Niger a débloqué 76 milliards de fcfa  se sont volatilisés dans la nature ce qui explique l’ampleur de la corruption dans le pays. Toute chose qui a contribué à mettre à  mal la côte de popularité du président Bazoum. La conjugaison des revers militaires, la présence sans résultat de plusieurs contingents européens et les scandales de corruption en rapport avec l’achat d’équipements militaires ont fini de discréditer le pouvoir en place qui a besoin d’une virginité pour rassurer le peuple nigérien meurtri. C’est pour toutes raisons que Bazoum veut s’aligner sur Bamako qui en dépit du départ  de l’opération Barkhane et de la force européenne Takuba parvient non seulement à contenir les assauts des djihadistes et même à les contraindre à battre en retraite laissant derrière cadavres et équipements militaires. Cette confiance retrouvée a eu un  retentissement international. Pour le Nigérien lambda, une coopération militaire accrue avec le Mali est plus rassurant. C’est ce message que le chef d’Etat major des armées nigériennes est venu transmettre aux autorités de la transition malienne. Lors de l’interview qu’il a accordée à nos confrères de la télévision publique l’ORTM   le général Mody a fait savoir qu’il est porteur d’un message du président Mohamed Bazoum  au président de la transition chef de l’Etat du Mali Colonel Assimi Goita dont le but est de mutualiser les efforts pour combattre ensemble le terrorisme qui affecte durement la stabilité dans la région. En réponse à la demande  des autorités nigériennes, les autorités maliennes ont fait savoir que le Mali n’a jamais tourné les talons quand il s’est agi de mener une lutte commune contre la guerre asymétrique imposée par les groupes armés terroristes (GAT). Si à un moment donné  Bamako a été agacé par l’attitude du Niger, c’est par la faute du pouvoir de Niamey qui a voulu faire plaisir à la métropole en essayant d’isoler le Mali par tous les moyens. Le but de cet isolement s’attiré les bonnes grâces   de la communauté internationale qui rappelons le est tirée par les chancelleries occidentales parmi elles la France qui garde en mémoire les conditions imposées par le Mali par rapport au choix de ses partenaires stratégiques  au respect de sa souveraineté. Cette décision courageuse n’a pas  été du goût de Paris qui craint qu’après la Centrafrique, le Mali ne draine les pays francophones de l’Afrique de l’ouest ce qui affectera beaucoup les intérêts de la France. A Bamako certains doutent de la sincérité du Niger vis-à-vis du Mali. Pour  ces nationalistes après le trajet de Bamako, le général Salifou Mody a rencontré le chef d’état major général  des armées françaises. Que ce qui a filtré de ces discussions personne ne le sait encore. Au delà du Mali certains panafricanistes ont attiré l’attention des autorités maliennes sur une  éventuelle  coopération militaire avec le Niger   sans garantie préalable. Ils ont été confortés dans cette logique par la récente visite du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères des Etats Unis d’Amérique au Niger Antony Blinken. On peut sans risque de mentir dire que le Niger est devenu le nouveau « Afghanistan » de l’occident en Afrique. La raison  plusieurs forces occidentales y sont stationnées, le contingent allemand de la Bundeswehr, les forces spéciales américaines dont la présence a été révélée  suite à l’attaque de Tongo Tongo qui a coûté la vie à quatre GI (soldat américain)  sans compter les forces italiennes. Nous savons que les occidentaux ne font rien pour rien. Pour eux l’urgence c’est de contenir les hordes de migrants qui tentent de gagner l’Europe en pleine crise via les côtes de la Méditerranée ensuite prévenir le risque d’attentat sur le sol européen. En effet le 13 novembre 2015  dans la soirée la France sera frappée par une série d’attentats  qui va marquer les esprits. Une première attaque a lieu à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, où se joue un match amical de football France –Allemagne auquel assiste le président de la République française  François Hollande. La vigilance des forces de l’ordre a permis d’éviter le pire. D’autres attaques seront perpétrées dans plusieurs rues des 10 e et 11 arrondissements de Paris. Le carnage finira dans la salle de spectacle du  Bataclan  au total on dénombre 130 morts et 413 blessés. C’est l’attentat le plus meurtrier sur le sol européen après les attentats de Madrid du 11 mars 2004 qui ont fait 191 morts. Face à la gravité de la situation le gouvernement décrète l’état d’urgence ce qui n’est pas arrivé depuis le putsch manqué de 1958 à Alger. Cette action de Daech a été condamnée par le monde occidental est des représailles ont suivi avec des frappes de l’aviation française contre les positions de Daech en Syrie et en Irak. Les nigériens ont compris  que cette présence est associée à des intérêts la lutte contre les migrants, l’uranium exploité par ORANO ex AREVA, le pétrole. On peut dire que le Niger fait face à un embouteillage des forces occidentales avec l’arrivée récente du contingent Sabre chassé par le Burkina Faso. Pourtant le Colonel Kadhafi avait prévenu mon sang coulera jusqu’en Europe.

Badou S. Koba  

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  1. Les tchadiens et nigeriens doivent rwmercier les forces françaises et, se prwndre en mains, s occuper de leurs peuples.

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