Un soldat de l’opération Barkhane a tué un militaire tchadien en lui tirant dessus à bout portant à Baya, dans la province de Borkou, relatent les médias locaux.
Un soldat tchadien a été tué par un soldat de la force française Barkhane stationnée au Tchad lors d’un incident survenu ce 5 septembre à Faya, capitale de la province de Borkou, a annoncé Tchad One.
Selon Tchad Infos, une mésentente entre le soldat tchadien et un infirmier militaire s’est envenimée. Le militaire aurait porté trois coups de couteau à l’infirmier, qui à son tour a fait usage de son arme.
Des agents de police se sont rendus sur les lieux pour mener une enquête.
Des échauffourées ont éclaté à Faya, suite aux informations sur la mort du soldat tchadien. Plusieurs personnes ont annoncé sur les réseaux sociaux leur intention de marcher sur la base militaire française. Toutefois, selon Tchad Infos, une tempête de sable a ralenti leur progression.
Pour l’instant, les autorités tchadiennes ni françaises n’ont pas commenté la situation.
Force Barkhane
Lancée le 1er août 2014 pour lutter contre les terroristes , Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Cette force était initialement déployée dans la bande sahélo-saharienne (BSS): en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad. La France avait atteint jusqu’à 5.500 militaires au plus fort de son déploiement dans le Sahel.
A l’heure actuelle, quelque 1.000 militaires français sont déployés au Tchad et 1.500 autres au Niger. Le contingent français a quitté le Mali en août 2022. La plupart des militaires français retirés du Mali ont été transférés vers le Niger. Mais les militaires arrivés au pouvoir dans ce pays en juillet dernier ont aussi réclamé le départ des forces françaises.
L’opération Barkhane…
Pourtant, Macron de France nous avez promis la fin de Barkhane après la débâcle du Mali.
En tout cas, cette présence et occupation coloniale de l’Afrique par la France risque de se terminer comme une autre mission coloniale. La mission Voulet-Chanoine de 1899 qui s’est illustrée par des massacres abominables de populations civiles entre l’actuel Niger et l’actuel Tchad constitutifs de crimes contre l’humanité.
Une affaire bien triste.
Mais comment peut on agresser à l’arme blanche un personnel de santé que l’on vient consulter ! On se le demande. Cet infirmier n’a fait que se défendre contre ce militaire dont le comportement n’était pas normal. La réaction de la foule pose aussi question. On sait très bien en Afrique que les militaires français ont toujours une action d’aide médicale aux populations. Une fois de plus le rôle des réseaux sociaux est lamentable. Serait ce un fait d’arme que d’agresser avec un arme blanche, l’infirmier qui est en train de s’occuper de soi ? A N’Djamena l’antenne chirurgicale est très connue pour cela depuis des décennies. Nombre de personnes y ont été médicalement prises en charge et s’y sont faites opérées depuis des décennies.
Au fait il faudrait dire à Sputnik que la majorité des soldats sont rentrés en France soit directement soit en passant par le Niger. Ceci est en phase avec ce qui soutendait la réorganisation de Barkhane au profit d’actions de Forces spéciales moins nombreuses (ce que lui a reproché l’équipe des colonels putschistes). La prochaine réarticulation va certainement être le départ des avions français de Niamey ces derniers ne servant plus à rien. Pour l’instant il reste près de 1500 soldats au Niger .https://fb.watch/mU5GnbIDuj/