Le parti l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA PASJ) a appelé dimanche dernier (28 mai 2023) ses militants et les Maliens à voter «Oui» au référendum constitutionnel prévu le 18 juin prochain.
«
L’Adema se retrouve dans la nouvelle constitution et demande à ses militants de voter OUI au référendum constitutionnel» du 18 juin, a déclaré le Secrétaire général de ADEMA-PASJ dans cette déclaration lue en bamanankan dimanche dernier (28 mai 2023) au siège du parti, à Bamako-Coura. Selon Yaya Sangaré, cette décision est consécutive à une profonde réflexion du Bureau politique nationale (BPN) après une large concertation avec l’ensemble des structures de base (section et sous-section) du parti à travers le pays et la diaspora.
Pour les sections de l’Alliance, le projet de nouvelle constitution prend en compte une grande partie des préoccupations du parti. «
Nous avons constaté avec satisfaction la prise en compte de l'essentiel de nos préoccupations dans ce projet de nouvelle constitution», a déclaré le Secrétaire général du parti. Le parti s’est engagé à s’investir les jours à venir dans la campagne afin de mobiliser massivement les Maliens en faveur du «Oui». La chapelle politique a exhorté le gouvernement de transition «
à créer les conditions favorables à l’organisation du référendum» et à «
adopter des stratégies» pour vaincre l’insécurité, notamment le terrorisme.
Il faut souligner que l’ADEMA a participé à la commission d’élaboration du projet de constitution. Créée le 25 mai 1991, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la Solidarité et la Justice a célébré ses 32 ans jeudi dernier. Après l’Union pour la République et la Démocratie (URD), c'est la seconde grande formation politique a officiellement appelé ses militants à voter «
Oui» au scrutin référendaire du 18 juin 2023.
A noter que pour le moment les partisans du «
Non» comme la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) et le collectif «
Appel du 20 février» sont minoritaires. Lors de la célébration de son 15e anniversaire (24 mai 2008-24 mai 2023), le Bureau politique de la CODEM a réaffirmé son opposition à l’adoption d’une nouvelle constitution reprochant aux autorités de la transition de violer les textes.
Quant au collectif «
Appel du 20 février» (regroupant des partis politiques, des organisations de la société civile, des magistrats et des intellectuels indépendamment engagés), elle a rejeté la révision constitutionnelle jugée «
illégale et superflue».
Fin
Moussa Bolly