Enquête : Kidal : Les vérités d’un mythe fabriqué

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Le premier ministre va se rendre à Kidal, Tombouctou et Gao
L’entrée de la region de Kidal

Pendant que la communauté internationale est réunie aux cotés du Mali comme un, dans la perspective de la relance des pourparlers prévus afin d’instaurer un accord global et définitif de paix au nord, tout semble se faire écrouler. En plus du Président IBK qui tâtonne sur tout, vient s’ajouter un Premier Ministre populiste à la Mariko dont le seul objectif est de s’exhiber en superman à la Mobutu. Mais oublie-t-il que même Soundjata Keïta, le célèbre roi du Mandé, de son exil de Mema, a bien pris le temps de se préparer afin de reprendre son Mandé natal, alors annexé? Une guerre ne s’improvise pas puisqu’on ne sait que son début et jamais sa fin. Et, ce n’est pas Adolf Hitler qui dira le contraire.

 

Comment et pourquoi Mara est parti à Kidal ?

Arrivé à peine deux semaines à la tête du gouvernement, Moussa Mara venait trouver le Président IBK qui, à a plusieurs reprises demandé le soutien du Ministre français de la défense, Jean Yves Le Drian, afin que son Premier Ministre se rende à Kidal. Kidal où l’armée est cantonnée. L’objectif étant pour IBK, dès les semaines qui suivent la mise en place de son premier gouvernement, poser quoique symbolique un acte réaffirmant l’appartenance de Kidal au giron malien. Ceci en attendant l’accomplissement des mesures de confiance au prélude des pourparlers inclusifs. Entretemps, les relations se brouillent entre IBK et Jean Yves. Les proches de ce dernier reprochent à Bamako de n’avoir rien fait pour ramener la paix dans le nord. Justifiant ainsi par son refus d’aller négocier à Ouaga avec des groupes armés, de plus en plus désorganisés.

 

Novembre 2013, le Premier Ministre Oumar Tatam Ly en visite au nord, tente d’accomplir les instructions de son chef. Il doit vaille que vaille mettre pieds à Kidal. Mais compte tenu des manifestations à son encontre sur place et de la légèreté accordée à l’initiative par les français, il rebrousse chemin et rentre directement à Bamako. Il a, lui, compris  beaucoup choses et tente de les expliquer à son chef qui ne l’entend pas de cette oreille.

 

Pour la communauté internationale, ‘’de la résolution 2085 aux accords préliminaires de Ouaga, en passant par la résolution 2100 du conseil de sécurité des nations unies, « la non négociabilité de l’unité nationale, la forme laïque et républicaine du Mali sont mises en avant.» Alors on s’interroge depuis Paris et Washington pourquoi ce retard de la part du Président IBK qui avait déjà réaffirmé son attachement au processus entamé à Ouagadougou. Le régime a même  libéré des prisonniers de guerre que l’armée avait faits.’’

 

Visiblement, un manque grave de confiance règne entre les protagonistes. Le Président IBK doute de la bonne foi  de Paris et refuse de suivre le plan tracé à Ouaga à la lettre. Paris de son côté, y constate un refus de sa part de vouloir régler le problème pacifiquement. La corde est donc tirée aux deux bouts.

 

A Bamako, une compagnie de conseillers et d’admirateurs du Président le  conseille à aller avec la force. Mais erreur. Car  Bamako n’a pas compris que pour utiliser la force afin de reprendre Kidal, l’ennemi n’est pas le même avec Paris. Le louvoiement devient ainsi  le mode de sortie de crise.

 

En plus de l’amateurisme des autorités à comprendre la stratégie idoine, le paradoxe est pour certains, de comprendre le pourquoi du refus des Français quant au redéploiement quantitatif des forces de défenses et de sécurités nationales maliennes à Kidal.

 

Paris se veut neutre, or quelques points dérangent : Lorsqu’il était 30 janvier 2013, les djihadistes ont fui la zone. L’armée française tient Kidal, coopère avec des sécessionnistes, la diplomatie française appelle Bamako au dialogue avec les populations du nord. Entretemps, le mnla se positionne, renforce ses effectifs et défie Bamako. Alors quoi de plus pour ne pas fâcher l’opinion nationale ?

 

A Bamako la tension est montée d’un cran, surtout quand il fut observé un Moussa Mara et sa délégation laissés à leur sort entre une horde de bandits armés. Mais, selon un diplomate mauritanien en poste, « les non-dits du comportement des soldats français à Kidal en est que les décisions sont venues de Paris depuis, pour les instruire de ne toucher à un cheveu des rebelles.»

 

La raison est simple selon la même source qui ajoute, « au moment où il fallait obtenir dans l’urgence, une résolution autorisant la guerre au Mali, les Français ont dû décrocher les vétos des puissances internationales en leur promettant de  ne pas toucher aux minorités irrédentistes sur place. »

 

Quant au départ regretté du Premier Ministre à Kidal, « depuis novembre 2013, les français ont senti la volonté d’IBK d’envoyer son PM à Kidal. Ils(les français) lui ont dit et redit, affirme une autre source, que le moment, n’était pas propice.»

 

Et tout dernièrement, en faisant allusion à l’assassinat des deux journalistes de Rfi, le ton des français reste le même : « Kidal est occupée par des groupes armés que nous-mêmes ne maîtrisons pas, nous sommes tout le temps en opération dans les régions, alors il nous est difficile de s’adonner à d’autres responsabilités lourdes de conséquences,» lâche un officier français en patrouille vers Gao.

A la question de savoir que veulent les Français à Kidal, une source diplomatique confie que « depuis le déclanchement, beaucoup d’efforts ont été consentis afin de venir à bout de la crise. Avec le pouvoir de la transition, tout était presque planifié. Mais le hic est que le régime IBK ne  fait pas montre de ferme volonté de poursuivre les efforts.»

 

Visiblement, Paris soutient le Mnla, mais « ce n’est pas pour longtemps, affirme-t-on dans certaines ambassades, tout ce que la communauté internationale attend de Bamako est que le pouvoir central accepte de se mettre autour d’une table avec les représentants des groupes armés afin de proposer un plan de développement du nord, le reste, Paris saura comment le manager.»

 

Alors, comme pour convaincre Bamako de la fragilité de la sécurité dans la région, et dans le seul but de pousser IBK à aller très vite au dialogue, les forces internationales sous l’injonction des puissances, ont laissé le monde entier constater les réalités fabriquées du bourbier.  En tout cas Mara avec tout son courage à revendre, est passé à coté de la mort. Plus d’une centaine des Maliens est ainsi partie.

 

De quoi ne pas faire peur à tout le régime avec une marge de manœuvre aussi réduite.

 

Le MNLA armé en question : ses origines et objectifs

Pour rappel, le mnla n’est autre qu’une fabrication de la France de Nicolas Sarkozy dans le but de libérer les otages enlevés depuis 2010 à Arlit(Niger) et Hombori(Mali). A cette époque (fin 2011), rien n’effrayait Sarkozy qui remuait ciel et terre pour sa réélection. C’est ainsi que pour lui octroyer à une confortable côte de popularité avant les élections d’Avril en France, si le mouvement armé depuis la Libye réussissait, les moyens firent mis à la disposition du Mnla. Erreur, le mnla, avant de rentrer au Mali, fait savoir ses ambitions aux groupes salafistes de la bande sahélo-saharienne, affiliés à Aqmi. La nouvelle est accueillie à bras ouverts dans les milieux narcoterrorristes où des armes lourdes ont été amassées suite la guerre en Libye. Il fallait, à défaut de vendre clandestinement ces armes, les utiliser. Maintenant, un problème reste à régler. Le Mnla a une ambition qui les intéresse tous, mais tant qu’il reste sous le contrôle des services des renseignements français, ses leaders seront opposés à la loi islamique dans l’émirat au cas où la conquête réussit. C’est ainsi qu’Iyad Ag Ghaly est mis au devant par Abdelkrim, le chef d’Aqmi afin de manipuler le mnla. Fin décembre2012, le mnla qui est déjà secrètement allié à Aqmi, bénéficie du soutien médiatique français. Il joue également à la carte de l’apaisement avec les groupes armés en faisant croire aux français que même la négociation n’est pas exclue pour libérer tous les otages. Paris attend jusqu’en début mars 2012. Rien n’est fait. A Paris, François Hollande ne tardera pas à gagner le deuxième tour face à Sarkozy. A nord Mali où le mouvement faisait la pluie et le beau temps avec les djihadistes, on constate ses faiblesses et il est combattu par le mujao. C’est suite à cette déculottée que les nouvelles autorités françaises ont fait appel au Président Blaise Compaoré afin de tenir le mnla, fabriqué par Sarko et compagnie afin de leur trouver une sortie quoique vitale. Alors, quelques mois après, intervient l’opération serval. Mi janvier 2013, pendant que les français étaient entrain de poursuivre des raids aériens sur les terroristes, le mnla réfugié en Mauritanie et Ouaga, dit avoir obtenu la nouvelle des otages.

 

Il faut y voir que les français les soutiennent pour deux choses : les otages et leur trouver une sortie honorable après. Mais entretemps, les otages sont libérés et tout ce qui reste demeure cette fameuse sortie honorable qui n’est forcément pas synonyme à « autonomie » ou « indépendance. » La communauté internationale attendrait juste que les autorités maliennes proposent un cohérent plan de démobilisation, de réinsertion et du développement du nord afin de désarmer tous ces groupes rebelles, selon certaines sources optimistes. Alors qu’attend-on à Bamako pour s’activer enfin ?

 

Issiaka M Tamboura

 

Commentaires via Facebook :

17 COMMENTAIRES

  1. TANT QUE LES MALIENS NE SE DEBARRASSENT PAS DE CE DEMON DU MUSSALAKA(L’HYPOCRITIE), nous ne sortirons jamais de ce TROU. L’heure est a la solidarite car les groupes armees malgre leurs divergences s’unisent contre nous chaque fois que cela est necessaire. Cela ne veut pas dire que les responsabilites be doivent pas etres situees.IL DOIT Y AVOIR UN TEMPS POUR CHAQUE CHOSE. MAIS BANISSONS L’UMPINITE DE NOTRE VOCABULAIRE. IL Y A EU TROP D’ERREURS EN MOINS DE NOEUF MOIS. J’espere qu’IBK saurait tirer des lecons de ce dernier imbroglio. QUE DIEU AIDE LE MALI. MAIS AIDONS NOUS MEMES D’ABORD.

  2. Cet article est profond et dit beaucoup de verite. Mais la question qui reste est que: comment Paris s’hasarde avec sa relation avec le Mali rien que pour trouver une “sortie honorable” pour des bandits averes porte-ustensil de Ansar Din/HCUA? Le MNLA n’a ni pu liberer les otages ni pu combattre le terroristes Le MNLA au contraire a travaille en symbiose avec AQMI et co qui fournissent la capacite militaire pendant que le MNLA fournit la couverture laique qui fait echapper aux radars. Les coeurs et les esprits au Mali ont ete certes forces a s’ouvrir pour l’acte qu’avait pose Serval pour liberer le Mali. Mais helas! Aujourd’hui l’incomprehension et le doute s’installent de plus en plus a un niveau alaramant. Le MNLA ne pourra rien apporter a la France que le MALI ne pourra pas apporter 10 fois mieux, vu que le Mali ne s’arrete pas qu’au nord. Une autonomie du nord du Mali au nom du MNLA alienera le peuple malien en plus d’etre une boite de pandore ouverte en Algerie et au Niger.

  3. M.le Journaliste pouvez-vous nous dire qui vous a dicté cet article. c’est du n’importe quoi. Ne joue pas à la diversion, ou plutôt à la propagande. Votre intention est de salir IBK,le Mali. Qu’est ce que IBK n’a pas fait pour demander la paix à ces bandits qui ne sont que des jouets. Vous l’avez reconnu dans votre texte. Temps que Bko n’agira pas conformément à la volonté de ceux qui financent, protègent et font la promotion du MNLA,Bko ne sera pas crédible aux yeux de ceux-ci.
    Donc votre camp est connu

    • Cool
      Quelle diversion? Si tu n’est pas d’accord avec la cohérence des passages de cet articles ce que tu dois retourner à l’école.

  4. Finalement le MNLA et les terroristes, Boko haram, aqmi, et consorts sont tous les alliés de l'occident pour se réimplanter en Afrique 2ème continent en matière de croissance économique !

  5. Finalement le MNLA et les terroristes, Boko haram, aqmi, et consorts sont tous les alliés de l'occident pour se réimplanter en Afrique 2ème continent en matière de croissance économique !

  6. Vive URD, vive Soumi. Soumaila Cissé le républicain qu’on devrait élire à la tête de la nation, c’est regrettable. Je regrette d’avoir voté IBK.

    • Mon frère détrompes toi,si c’était Soumi au pouvoir les maliens allaient faire une croix sur Kidal.Kidal allait être vendu ou cédé sous la pression internationale et les diktats du FMI.
      En ces moments de grandes turbulences pour le Mali,il faut un chef d’Etat fort de caractère et ayant le cuir épais et dure.Un chef d’Etat en symbiose avec son peuple

  7. la deuxième partie de l'article, très intéressante, a failli occulter le n'importe quoi de la première partie : c'est IBK qui veut pas venir à la table des négociation et traalala ! Comme si tout le monde n'a pas vu le mnla bouder les rencontres préliminaires de sortie de grise, car il ne veut pas entendre parler de décentralisation, qu'IBK martèle tout le temps…

    C'est le mnla qui fait tout pour prendre les négociation en otage, car IBK ne veut pas entendre parler d'autonomie, de fédéralisme encore moins d'indépendance…alors que le mnla na jamais changer de fusil d'épaule, leur objectif c'est l'indépendance …point barre…pendant ce temps ils sont maîtres des lieux et font régner leurs lois…

    Alors ? A qui profite cette situation ? Qui a intérêt que les négociations trainent ?

  8. la deuxième partie de l'article, très intéressante, a failli occulter le n'importe quoi de la première partie : c'est IBK qui veut pas venir à la table des négociation et traalala ! Comme si tout le monde n'a pas vu le mnla bouder les rencontres préliminaires de sortie de grise, car il ne veut pas entendre parler de décentralisation, qu'IBK martèle tout le temps…

    C'est le mnla qui fait tout pour prendre les négociation en otage, car IBK ne veut pas entendre parler d'autonomie, de fédéralisme encore moins d'indépendance…alors que le mnla na jamais changer de fusil d'épaule, leur objectif c'est l'indépendance …point barre…pendant ce temps ils sont maîtres des lieux et font régner leurs lois…

    Alors ? A qui profite cette situation ? Qui a intérêt que les négociations trainent ?

  9. Comment peut-on accepter la paix à n’importe quel prix? Selon l’adage de kayes” le crapaud désire vivre dans l’eau, mais pas dans l’eau bouillante” fin de citation. Cette France qui a minimisé notre république au profit des voyous, des vagabonds, des terro- narcojihadistes, et aussi au profit des quelques têtes d’espions Français en périssant les âmes des dizaines voir des centaines des Maliens sans rien et pour rien doit s’assumer. Le jour où notre société civile sera encore crédible et véritable, portera plainte contre la France pour complicité puisse que nos autorités n’en seront jamais capables avec une main tendue. Je déconseille à nos chères autorités de bien étudier les contours et les recoins de la crise du nord Mali pour baliser le chemin aux générations futures. La nation Malienne n’est pas un jouet à la portée d’un enfant bleu. Que dieu bénisse le Mali!

  10. Bravo mr le journaliste on sent l effort de recherche vous etes different d’un certain chahana takiou

    • Rien avoir avec ce takiou qui maladroitement cherche a faire plaisir aux princes du moment , on peu être d’accord ou pas avec tamboura mais on voit bien qu’il essaie d’apporter des réponses aux questions .

  11. Une faute impardonnable!

    En accusant l’armée de tous les pêchés d’Israël et en ne s’assumant pas au sommet de notre État, IBK et Mara, veulent se faire passer comme des saints alors qu’ils ne cessent de commettre leur faute impardonnable sur l’affaire de Kidal.

    En effet IBK et Mara ne pouvaient ne pas savoir, lorsqu’ils briquaient la magistrature suprême de ce pays en juillet 2013, que nous traversons une crise sécuritaire et institutionnelle grave qui nécessite une réforme complète de notre armée.

    Sachant cela comme tout autre malien, ils ont quand même promis “l’honneur” et la “dignité” au peuple malien.

    Mais une fois élu président de la république et nommé premier ministre de ce pays, ils se sont adonnés à la promotion de leurs familles et belles familles et au gaspillage des ressources publiques dans des avions, motards, rénovations de maisons privées et passations de marchés publics douteux.

    L’armée n’a jamais reçu d’eux un quelconque moyen aérien pour assurer la suprématie malienne dans les airs à Kidal.

    Et quand on attaque un ennemi enraciné depuis belle lurette sur un territoire donné, on ne peut pas ignorer que le contrôle des airs est le préalable à toute offensive terrestre.

    Mais le matamore Moro Mara en n’a cure de cette précaution d’usage.

    Il s’en alla à Kidal pour y faire figuration et tromper les esprits les plus tronqués comme quoi il est un héros alors que c’est un héron en fuite entre le gouvernorat de Kidal, le camp Minusma et le camp 2 de Kidal avant de le livrer aux voyous armés du Mnla pour aller dormir à Gao dans son mensonge éhonté.

    Cet individu minuscule au devant des défis majuscules de notre nation ignore totalement le sens des mots “patriotisme” et “dignité” tellement qu’il est bercé dans l’opportunisme farfelu et l’arrivisme béant.

    Nous devrons donc lui dire en face la faute qu’il a commise au nord de notre pays et qui a conduit à l’assassinat lâche de 8 préfets de la république du Mali bien avant l’hécatombe de nos soldats froidement abattus dans la précipitation d’une aventure militaire suicidaire mal préparée à Kidal sans stratégie et sans renseignement.

    Mara must go!

    He must also respond to our justice.

    IBK also after his presidential term must respond to our justice.

    Wa salam!

  12. Au travail Mr Le Président. Une défaite ne veut pas dire l’INACTION.
    Kidal fait parti du Mali jusqu’à la preuve de contraire et vous êtes le président de tous les maliens, les membres et partisans de MNLA, HCU et MAA inclus. Le gouvernement est pour tout le Mali et doit s’activer et fonctionner sur l’étendue du territoire malien. La psychose tomber, il faut des a présent se remettre DEBOUT et au travail et faire face a la menace intelligemment a cette franche de la population qui menace les lois républicaines, la constitution et l’ordre publique. Il est temps que tout le monde sache que ceux qui les belligérants ont pris ne sont pas de prisonniers de guerre mais des OTAGES. Les prisonniers de guerre par définition sont UNIQUEMENT ceux pris par une autre pays hors ni Kidal et le MNLA ne sont ni un pays ou un gouvernement d’un autre pays indépendant. Les juristes doivent conseiller le gouvernement sur la voie à suivre pour faire libérer les otages du MNLA et du MAA. Il ne faut JAMAIS oublier que ces mouvements ne sont pas des gouvernements comme certains d’entre eux veulent le faire avaler à la communauté internationale.
    Le gouvernement a plusieurs ATOUTS en mains a part les armes. Le téléphone, l’eau l’électricité, la banque, le blocus des routes convergentes a Kidal, le retrait ou l’annulation des passeports de certains dirigeants belligérants, mandats de dépôts pour certains » même s’ils sont inaccessibles » pour l’instant etc. etc.
    Il faut exiger la restitution de toutes les armes, véhicules et matériels logistiques voles par le MNLA MAA et HCU au camp1 sans conditions et surtout la libération des OTAGES pris à Kidal sans conditions.
    Le BLOCUS à tous les niveaux doit s’opérer tout de suite jusqu’à ce que les belligérants rentrent dans l’ordre républicain et constitutionnel.
    Si demain il y aura autonomie ou autre chose cela se fera dans un cadre constitutionnelle et RIEN d’autre.
    Un groupe de belligérants ne s’IMPOSE pas a un gouvernement même s’il gagne une bataille entre armée nationale et groupe armées.
    Il ne faut pas donner trop d’IMPORTANCE à cette défaite, car Boko Harram en fait au Nigeria et le MFDC en fait au Sénégal et aucun pays du monde ou la communauté internationale n’a demandé à ces pays de négocier quoi que ce soit, ni autonomie ni indépendance, sauf la PAIX.
    Mr le Président il est temps de mettre cette épisode psychologique du 21 Mai a cote et reprendre l’ordre républicaine en mains. Macky Sall et Goodluck Jonathan continuent leur chemin républicain, vous êtes le président d’un pays Independent qui s’appelle le Mali dont les frontières sont connues et reconnues par TOUS. Ne vous laisser pas distraire sur cette défaite, la route est longue.
    Il ne faut JAMAIS croire que les africains se réjouissent de ce qui s’est passer a Kidal, loin s’en faut, les africains dans leur ames sympathisent avec le Mali et feront tout pour le bonheur du Mali. Il faut savoir et reconnaître que les ennemis du Mali ne sont pas AFRICAINS. L’Histoire de l’esclavage, du racisme et du colonialisme resteront gravées dans la mémoire africaine. Ne l’oublier JAMAIS.

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