Situation sociopolitique : Qu’attend le Premier ministre pour mettre fin aux agissements des amis du Capitaine Sanogo ?

28 Mai 2012 - 15:40
28 Mai 2012 - 15:40
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Des défis majeurs attendent le nouveau gouvernement formé par le Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, le pays est coupé en deux. Le Nord est sous le contrôle de rebelles et d’intégristes islamistes assistés de terroristes d’AQMI. Au Sud, c’est la guerre entre amis et ennemis de la junte. Mais les dernières tournures prises par la crise interpellent de facto le Premier ministre qui doit sortir hors de ses gongs face aux agissements des amis du Capitaine Sanogo qui troublent actuellement la quiétude du pays. [caption id="attachment_61125" align="alignleft" width="349" caption="Cheick-Modibo-Diarra"][/caption] Avec la grave crise institutionnelle qui vient de resurgir par la faute de déstabilisateurs du pays tels que Oumar Mariko, Adama Traoré, Me Mountaga Tall et autres qui, voyant que leur petit jeu n’a eu aucun effet sur les populations, persistent coûte que coûte à vouloir changer le cours de l’histoire du Mali. Mais ce silence du Premier ministre semble les encourager dans leur désir de déstabilisation des institutions de la République ; surtout qu’il se murmure que le chef du gouvernement serait un pur produit du Capitaine, donc l’otage de ce dernier. Selon nos sources, lors de leur fameuse convention nationale, les amis du Capitaine Sanogo étaient allés voir le Premier ministre pour le financement de leur assise. Mais à ce jour encore, personne ne sait la suite donnée à cette requête par Cheick Modibo Diarra. Depuis le coup d’Etat tramé par la junte et ses amis, ils sont plus préoccupés par la gestion du pouvoir, quelles que soient les conséquences fâcheuses que cela pourraient produire sur le pays. Les amis de la junte font croire que les sanctions sur le pays n’auront aucun effet sur lui, mais ils oublient que pour un pays qui vit de la fiscalité, il est difficile de pouvoir mieux s’épanouir sans l’aide de ses voisins, surtout côtiers, quand on sait que les marchandises maliennes transitent par ces ports de la sous-région. Les Maliens ont passé trop de temps à régler leurs propres « palabres » au lieu de penser au développement du pays et surtout à nos frères et sœurs du septentrion. Aujourd’hui plus qu’hier, le pays a besoin de solutions pour régler certains problèmes cruciaux, car si hier, les Maliens avaient des besoins, ces besoins ont aujourd’hui décuplé après le coup de force des militaires qui a considérablement eu des effets négatifs sur le pays. A la tête du gouvernement depuis l’Accord-cadre signé entre la Junte et la CEDEAO, Cheick Modibo Diarra devra multiplier les efforts pour répondre aux aspirations du peuple : entre autres, l’unicité du territoire national. Il est donc temps pour lui de prendre ses responsabilités et de s’assumer, sinon il aurait trahi la confiance et la sympathie que les Maliens ont placées en lui. Toute chose qui pourrait ternir son image et son aux yeux de ses amis, car « le dialogue est l’arme des forts », disait feu Félix Houphouët Boigny. Paul N’guessan

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