Dominique Strauss-Kahn sort de son silence en pleine campagne présidentielle

27 Avr 2012 - 23:06
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"Je n'ai tout simplement pas cru qu'ils iraient si loin", déclare l'ancien favori du PS pour l'Élysée dans une interview au journal britannique "The Guardian". [caption id="attachment_63340" align="aligncenter" width="610" caption="Dominique Strauss-Kahn à Kiev (Ukraine), le 4 avril 2012. © AFP"][/caption] C'est la première fois qu'il s'exprime sur l'affaire du Sofitel de New York depuis son intervention sur TF1, le 18 septembre 2011. Et, en pleine campagne présidentielle, le moment n'a pas été choisi au hasard. Dominique Strauss-Kahn ne pensait pas que ses opposants politiques "iraient si loin" pour l'arrêter dans la course à la présidentielle, dit-il dans une interview publiée vendredi par leGuardian, selon lequel le socialiste fait référence à des personnes "liées à Nicolas Sarkozy". "Peut-être ai-je été naïf sur le plan politique, mais je n'ai tout simplement pas cru qu'ils iraient si loin (...), je ne pensais pas qu'ils pourraient trouver quelque chose capable de m'arrêter", déclare-t-il au journaliste américain Edward Epstein qui a réalisé l'interview publiée par le journal britannique, et dont le livre sur l'affaire du Sofitel paraît lundi sur Internet. Le journaliste précise que Dominique Strauss-Kahn fait référence par ce "ils" à des "agents" du président Nicolas Sarkozy. "Dominique Strauss-Kahn accuse des ennemis liés à Nicolas Sarkozy d'avoir empêché sa candidature", titre le journal. Selon le Guardian, l'ancien chef du FMI ne croit pas que les faits qui se sont produits au Sofitel soient un coup monté, mais il estime que les suites de l'affaire ont été "orchestrées par des personnes ayant un agenda politique". "J'aurais été le candidat du Parti socialiste" Dans cette interview, DSK, qui ne prononce toutefois aucun nom, affirme aussi qu'il comptait faire son annonce officielle de candidature "le 15 juin". "Je n'avais aucun doute sur le fait que j'aurais été le candidat du Parti socialiste", déclare-t-il. Edward Epstein avait relancé en novembre 2011 l'affaire DSK en affirmant que le procureur de New York avait en main les enregistrements de vidéosurveillance du Sofitel dans lesquels on voyait deux employés se congratuler après avoir entendu la femme de chambre Nafissatou Diallo accuser DSK de crimes sexuels. La femme de chambre du Sofitel de New York accuse Dominique Strauss-Kahn de l'avoir contrainte à une fellation dans sa suite le 14 mai dernier. DSK a reconnu une relation "inappropriée", mais a affirmé qu'il n'y avait eu "ni violence, ni contrainte, ni agression". Le Point.fr - Publié le 27/04/2012 à  22:30  

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