Elle ne paraphera pas l’Accord d’Alger le 15 avril: La CMA rejette le document «dans son état actuel»

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Mossa Ag attaher
Mossa Ag Attaher

La CMA, tout en réaffirmant sa disponibilité à donner toutes les chances à l’aboutissement d’un paraphe, réitère, encore une fois, son attachement à la prise en compte des amendements qu’elle a remis à la mission internationale, le 17 mars 2015 à Kidal, amendements qui constituent l’essentiel des revendications de l’AZAWAD.

Par conséquent, la CMA, informe qu’elle ne pourra pas parapher «l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali» dans son état actuel et à la date indiquée.

La CMA remercie vivement la médiation et particulièrement son chef de file pour les efforts inlassables déployés avec dextérité et dévouement depuis bientôt une année. En même temps elle réaffirme son ferme engagement à poursuivre le dialogue, tout en sollicitant la médiation pour davantage d’efforts afin de prendre en compte les préoccupations issues de la volonté du Peuple de l’Azawad.

Fait à Nouakchott, le 10 Avril 2015

Pour la Commission de communication de la CMA

Mossa Ag Attaher

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1 commentaire

  1. C’est les gouvernements successifs de l’ère démocratique du Mali, qui sont à la base de ce qui se passe actuellement dans cette partie du Pays. Quand un pays n’a pas d’armée et que les dirigeants du pays se plaisent dans cette situation, je reste sidérer et c’était le cas sous AOK et ATT. Un pays plein de généraux mais sans arme et sans combattants. Les deux ténors de ce mauvais forfait sont toujours là et font des gestes troubles dans l’ombre et faisant intervenir des éhontés gagnés à leur cause. Ces deux ténors seraient jugés par ce brave peuple un jour. Quand un pays n’a pas d’armée les plus récalcitrants de la République se mettent à gesticuler en proposant la vente de leur pays et c’est ce qui se passe actuellement au Mali. De toutes les façons cette situation est un exemple qui servirait nos dirigeants actuels. Car ils sont entrain de faire les mêmes gestes, mais sous d’autres formes telles que la surfacturation des équipements militaire, la mise en place de stocks morts des matériels militaires.

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