Poste de consul au Togo : Abderrahmane Chérif Haïdara et Alassane Yattabaré en duel

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Le choix d’un consul fait débat au sein de la communauté malienne installée au Togo. Et la bataille que se livrent les deux candidats, Abderrahmane Chérif Haïdara et Alassane Yattabaré fait rage.

 

Pour le choix du consul honoraire du Mali au Togo, la communauté malienne est agitée ces derniers temps dans ce pays. Pour la simple et bonne raison que deux tendances se battent afin d’occuper le siège jugé hautement stratégique.

Dans ce duel à mort, l’ancien président du Haut conseil des Maliens du Togo, Abdrahamane Chérif Haïdara, et le jeune homme d’affaires Alassane Yattabaré développent chacun un argumentaire pour avoir la caution de nos compatriotes mais aussi la bénédiction des plus hautes autorités.

Et au rythme où va la campagne, il est difficile de prédire la suite des événements. Du côté de ceux qui sont soutiennent Haïdara, on pense qu’il a le profil idéal pour gérer ce poste au regard de son expérience d’ancien président du Conseil au Togo. Et le fait qu’il n’a pas voulu briguer à nouveau ce poste au dernier renouvellement, est un signe devant lui permettre d’élargir son cercle d’alliés dans la cadre de la conquête du consulat.

Pour ce qui est de l’état-major de Yattabaré, son engagement et sa connaissance de certains partenaires du pays constituent des raisons qui fondent l’enthousiasme. Mieux, ses partisans estiment qu’il est plutôt proche de la base et s’investit chaque fois qu’il s’agit de défendre un ressortissant malien en terre togolaise. Mais dans cette compétition électorale qui ne dit pas son nom, la position de l’Etat reste ambiguë, car chacun des deux candidats se voit dans les bonnes grâces du pouvoir.

La création d’un consulat du Mali au Togo est motivée par le nombre des Maliens qui résident dans ce pays. De ce fait, ils sont impatients de voir l’ouverture d’un consulat ou près de 6000 Maliens résidents et plusieurs milliers en transit sont dénombrés dans ce pays.

Le constat est que le plus souvent, ils sont contraints de franchir la frontière pour se procurer une pièce d’identité et le coût de ce document revient à 11 000 F CFA pour trois rendez-vous alors que dans nos commissariats à Bamako il est établi à 1000 F CFA. Pour ce qui est du cas du passeport, ça relève simplement du parcours du combattant.

  1. AM. C. 

 

 

 

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