Coupe du Monde des Clubs : témoignage accablant sur le stade qui accueillera la finale du Mondial 2026

Depuis le coup d’envoi de la Coupe du Monde des Clubs aux États-Unis, les critiques vont bon train et les interruptions liées aux conditions météorologiques sont nombreuses. Aujourd’hui, c’est au tour du stade qui accueillera la finale de la Coupe du Monde en 2026 d’être pointé du doigt.

21 Juin 2025 - 02:16
21 Juin 2025 - 07:06
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Coupe du Monde des Clubs : témoignage accablant sur le stade qui accueillera la finale du Mondial 2026
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Coupe du Monde des Clubs : témoignage accablant sur le stade qui accueillera la finale du Mondial 2026

Critiquée avant son coup d’envoi, cette nouvelle Coupe du Monde des Clubs créée par la FIFA n’a pas vraiment réussi à faire taire les critiques. Car si les spectateurs ont pu s’enflammer sur de rares rencontres comme le 4-0 du Paris Saint-Germain face à l’Atlético ou le coup franc victorieux de Lionel Messi contre Porto (2-1), l’expérience américaine reste encore synonyme de pénibilité pour beaucoup. La principale raison de ces couacs à répétition est liée à la météo. Il est bien évidemment impossible de contrôler les conditions météorologiques, mais à l’heure où les climats arides des pays hôtes de Coupes du Monde (Qatar et prochainement l’Arabie saoudite) ont souvent fait jaser, les températures étouffantes aux États-Unis sont elles aussi difficiles à supporter.

Certes, le thermomètre n’atteint pas les 50 degrés, comme dans les pays du Golfe, mais les derniers événements démontrent que joueurs et spectateurs en bavent face aux fortes chaleurs. Sans oublier les longues interruptions de match liées aux mesures de prévention contre les violents orages ou autres tornades en approche. Ce vendredi, un journaliste du Telegraph, Jason Burt, a d’ailleurs livré un nouveau témoignage accablant pour un pays qui organisera l’an prochain l’événement sportif le plus attendu du monde : la Coupe du Monde 2026. Présent au MetLife Stadium pour assister à la rencontre entre Palmeiras et Al-Ahly (2-0), le journaliste anglais a très peu apprécié le stade qui accueillera la future finale de la Coupe du Monde. Une enceinte où il faisait 32 degrés à l’ombre.

Une organisation loin d’être au top

Avant de pénétrer dans l’antre des Giants et des jets de New York, Burt a dû se confronter aux prix exorbitants des chauffeurs Uber, dont l’un d’entre eux a réclamé 150 dollars (environ 130€) pour couvrir les 8 miles (environ 13 kms) pour se rendre au stade. Une fois sur place, il n’a pas manqué les énormes climatisations qui recrachent la chaleur sur le béton des parkings. On avait parlé du scandale environnemental des stades climatisés du Qatar en 2022, mais ce n’est pas New York qui pourra se targuer de donner des leçons pour la planète. Ces parkings, à 50 dollars (environ 43€) la place, nécessitent souvent plus de deux heures pour en sortir. À l’heure où les stades ont du mal à faire le plein pour ce Mondial des Clubs (35 00 spectateurs pour ce Palmeiras-Al-Ahly pour une capacité de 82 000 places), si les parkings posent déjà problème, qu’en sera-t-il pour une Coupe du Monde attirant bien plus de foules ? Une fois installé en tribunes, place au problème de la chaleur. Comme évoqué ci-dessus, il faisait 32 degrés à l’ombre, dans l’un des très rares endroits de ce MetLife Stadium offrant de quoi s’abriter.

Et ceux qui avaient déjà très chauds avant même d’entrer dans l’enceinte ont rencontré des problèmes. « La police n’aimait pas que l’on se promène avec une bouteille d’eau », assure Burt. Pour se désaltérer à l’intérieur, la FIFA propose des bouteilles d’eau à 5 dollars (4€) et de la bière à 14 dollars (12€). Pour se restaurer, hot-dogs et bretzels sont disponibles à 9 dollars (7€) hors taxes. Des prix qui augmenteront l’an prochain. Il y a donc de quoi s’inquiéter pour le prochain Mondial qui se jouera en plein été. Pour le problème de la chaleur, le journaliste du Telegraph nous apprend d’ailleurs que la FIFA réfléchirait sérieusement à décaler les coups d’envoi de certains matches à 10h du matin pour éviter les grosses chaleurs de midi. Un horaire qui ne manquera pas de faire réagir les joueurs si cela se confirme. Enfin, le journaliste a évoqué la gestion de l’interruption de près d’une heure de ce Palmeiras-Al-Ahly. Alors que le soleil brillait, les organisateurs ont invité les spectateurs à s’abriter à l’intérieur du stade, car elle anticipait de violents orages. Face à ce moment de flottement, Burt assure que la FIFA a davantage cherché à contrôler la diffusion d’informations des journalistes au lieu d’expliquer ce qui se passait. Cette Coupe du Monde des Clubs reste un moyen de se tester pour les États-Unis à un an de la grande Coupe du Monde, mais ils savent déjà qu’ils auront du pain sur la planche…

Source: https://www.footmercato.net/

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