Athlétisme : « Depuis le temps de Namakoro Niaré, le Mali n’avait pas atteint ce niveau », Mme Sangaré Aminata Keïta,

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Candidate à sa propre succession, la présidente de la Fédération malienne d’athlétisme, Mme Sangaré Aminata Keïta est apparue en l’aise, jeudi dernier, lors d’une conférence de presse qu’elle a animée au siège de la FMA. Son mandat prend fin dans ce mois de novembre et le Conseil national de la discipline se déroulera, ce samedi 25 novembre 2017, dans la salle de conférence du stade du 26 Mars.

Seule candidat en lice, puisse que la candidature de son challenger, Daouda Sogoba a été rejetée pour dossier incomplet par la commission de validation, Mme Sangaré Aminata Keïta a défendu son bilan et a affiché ses ambitions pour l’athlétisme malien. Concernant, son bilan, Mme Sangaré Aminata Keïta a mis en avant les 271 médailles récoltées par le Mali dans les compétitions internationales. « L’apothéose, c’était lors des Jeux de la Francophonie, où nous avons obtenu 3 médailles : Or, argent et bronze respectivement par Djénébou Danté, Kenifing Traoré et Mamadou Chérif Dia. L’élément déclencheur était la médaille de bronze décroché par Mamadou Cherif Dia au triple au saut aux Jeux africains de Brazza en 2015. Depuis le temps de Namakoro Niaré, le Mali n’avait pas atteint un tel niveau », a indiqué la présidente de la FMA. Pendant son mandat, les ligues  ont été subventionnées. « C’est une première. Toutes les ligues ont été subventionnées pour organiser des championnats locaux. Nous avons pu avoir un peu d’équipements pour toutes les ligues », a –t-elle déclaré. Mme Sangaré Aminata Keïta s’est également réjoui de la rénovation du siège de la fédération, la création du site web, organisation des stages d’entraîneurs et d’officiels techniques et des toutes les compétitions dans toutes les catégories : cadet junior et senior. « Nous avons participé à des compétitions internationales et nous en avons organisé », a-t-elle ajouté.  Elle a également évoqué les bourses pour athlètes, notamment Djénébou Danté au centre de Dakar et les bourses olympiques pour Moussa Camara et Ramatoulaye Dramé.

La présidente de la FMA a aussi trouvé un bémol dans son mandat. « Nous n’avons pas pu organiser des stages bloqués pour les athlètes. Nous avons constaté qu’après la compétition des jeunes, nous sélectionnons les meilleurs cadets, mais après il n’y a plus rien », a –t-elle regretté. « Si nous avons la chance de continuer à la tête de la fédération, nous ambitionnons de faire des stages bloqués pour les athlètes de toutes les catégories, organiser des stages pour les journalistes, des stages de perfectionnement pour les entraîneurs, les officiels techniques. Nous allons placer le prochain mandat sous le signe de la continuité. Nous allons continuer à travailler avec les ligues, les aider à obtenir des sièges », a poursuit Mme Sangaré Aminata Keïta. Plusieurs fois championne du Mali au 100m, elle ambitionne également d’acquérir des équipements du saut à la perche, du saut en hauteur, le chronométrage électrique. « Nous avons un grand projet de collaboration avec le comité olympique d’un pays européen. Nous allons faire en sorte que ce projet soit opérationnel », a révélé Mme Sangaré.  Elle a terminé la conférence de presse en lançant un appel. « Nous devons nous fédérer autour de l’athlétisme. C’est seulement dans l’union qu’on peut avoir la force pour faire avancer la discipline. Nous voulons que tout le monde se donne la main au niveau de l’athlétisme », a-t-elle conclu.

Nous avons beaucoup d’ambitions mais les moyens nous manquent. L’athlétisme, ce n’est pas le sport qui est à la traîne mais les sponsors manquent cruellement. Nous allons travailler à avoir plus de sponsor pour organiser plus des compétitions.

L’athlétisme, c’est la compétition. Tant que nous organisions des compétitions, nous aurons les résultats escomptés. Les compétitions d’athlétisme drainent un grand nombre de personnes. Par exemple, le meeting de San, où il y a plus de 400 personnes à loger et à nourrir pendant quatre jours. Ce n’est pas facile. Nous sommes obligés de transporter les athlètes sinon, il n’y a pas de compétition. Je lance un appel à toutes les bonnes volontés à aider l’athlétisme, la mère de toutes les disciplines.

Ousmane CAMARA

 

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