Ménaka : Que va faire la Médiation après l’expiration de son ultimatum ?

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Le retrait du GATIA de Ménaka dans 72 heures : Deux poids deux mesures ?Dans le document concernant les arrangements sécuritaires, il est dit que la milice doit quitter la ville de Ménaka dans les 72 h, c’est-à-dire au plus tard le 8 juin ! Déjà, des milices, dans une déclaration faite dans la journée du 6 juin, ont fait savoir qu’elles ne bougeront pas de la ville de Ménaka. Que peut donc faire la médiation ?

 

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15 COMMENTAIRES

  1. le GATIA est la voie
    de la population de Menaka;si la MINUSMA est au Mali pour protéger et defendre cette population alors pourquoi elle insiste à chasser la GATIA ,qui defend et protège les habitants de Menaka?

  2. On va renegocier encore encore et encore ce ku apres est la srul solutio a mon avis parce que d ttes les facons on finira par ca autant continuer sur cette voie et l histoire meme donne raison a cette solution voyons v ki se passe ds l le monde..Israel la casamance tt pres des negociations presque interminables ilfaut j crois se preparer a ca et tenir un language de verite et d apaisement par les pouvoirs publics
    Merci salam a ts

  3. Ne bougez pas sauf si la population vous le demande. Vive le Mali
    Abas la CMA et ses alliés

  4. Témoignage des familles des victimes relatif à l’exécution de six personnes à Tin-Hamma, le 21 mai 2015, par les Forces armées maliennes (FAMA) et la milice GATIA.
    Contexte
    En janvier 2015, des éléments de la milice GATIA ont voulu créer une base à Tin-Hamma (Cercle d’Ansongo – Région de Gao). Sachant que les populations locales ne seraient pas favorables à leur dessein, la base fut d’abord établie à Tikanéssiténe, un site d’exploitation de manganèse, à environ 18 Km de Tin-Hamma, puis à Tahaghla , à quelques 7 Km de Tin-Hamma. Des personnalités du GATIA, dont le général Elhadj Ag Gamou et Fahad Ag Almahmoud ont fait le déplacement pour établir la base (vidéo disponible).

    Le 16 avril 2015, un convoi de vingt-six véhicules du GATIA, sous le commandement de Abdorrahmane, un chef militaire du GATIA, est arrivé à Tin-Hamma. Toute la population de la communauté Kel Essouk de Tin-Hamma (jeunes, adultes, vieux, leaders religieux et communautaires) fut convoquée en réunion et sommée d’adhérer au GATIA. Les Kel Essouk, connus pour leur pacifisme, refusèrent d’adhérer au GATIA.
    Malgré ce refus, une base du GATIA fut installée quelques jours plus tard dans le village même de Tin-Hamma. Des personnes, essentiellement issues de la communauté Idourfane, adhérèrent au GATIA. Des hommes Peulhs, s’identifiant comme membres du Ganda-izo, ont été vus aussi dans la localité de Tin-Hamma, cohabitant avec le GATIA.

    Au mois d’avril 2015, des responsables politiques du GATIA dont Azaz Ag Loudagdag (président d’honneur du GATIA) et Fahad ag Almahmoud (secrétaire Général du GATIA) ont visité différents sites de la commune de Tin-Hamma sans venir au chef-lieu de la commune. Ils ont tenu plusieurs rencontres avec des responsables de la communauté Idourfane, notamment à Tahaghla.

    Le mardi 19 mai 2015, Hamad-Baye Ag Amouzer, chef militaire du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma, accompagné de Souleymane Ag Daoud dit “Handina” et Anoghmane Ag Almahmoud, combattants du GATIA, se sont rendus au domicile de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud, directeur du second cycle de Tin-Hamma et membre de la communauté Kel Essouk et lui ont dit qu’ils voulaient organiser une réunion avec tous les jeunes de la communauté Kel Essouk en un endroit isolé. Il leur a répondu qu’une campagne de distribution de vivres par l’ONG ACF Espagne était en cours et occupait plusieurs de ces jeunes. Moussa Ag Mohamedoune, agent humanitaire de ACF, était en mission à Tin-Hamma pour cette distribution de vivres.
    Le mercredi 20 mai 2015, vers 8 heures du matin, des combattants de la CMA ont attaqué les positions du GATIA et du Ganda-izo à Tin-Hamma. Triste bilan : trois morts dont un combattant de Ganda-izo et deux civils (un homme et une femme).
    Vers 14 heures, les combattants de la CMA se retirèrent de Tin-Hamma, emmenant avec eux des prisonniers dont le chef politique de la base GATIA de Tin-Hamma, dénommé Saye Ag Ahmad, de la communauté Imghad, et des combattants issus de la communauté Idourfane. Ces personnes furent libérées, peu après, à 5 km au nord-est de Tin-Hamma.

    Dans la même journée du 20 mai 2015, vers 17 heures, après le départ des combattants de la CMA, un convoi de onze véhicules de l’armée malienne est arrivé d’Ansongo. Il comprenait des combattants du GATIA chassés de Tin-Hamma par l’attaque de la CMA. Tous les hommes de “teint clair” du village, vus par l’armée, furent réunis et cinq d’entre eux furent arrêtés. Il s’agit de :
    – Mohamed-Iknane Ag Mahmoud, directeur de l’école du second cycle de Tin-Hamma, Kel Essouk,
    – Hayballa Ag Babahmed, agent au centre de santé communautaire de Tin-Hamma, Idnanes, 
    – Lamana Ould Ghabidine, commerçant à Tin-Hamma, Arabe, 
    – Mhaymid Ould Ahmad, commerçant à Tin Hamma, Arabe, 
    – Almouner Ag Hamadou, commerçant de pièces détachées de motos, Dawsahak.

    Les deux Arabes, Lamana Ould Ghabidine et Mhaymid Ould Ahmad, furent relâchés par l’armée malienne le même jour au petit soir.
    Le commandant de cette unité armée malienne-GATIA, le commandant Mohamed Ag Oulamine dit “Idari”, de la communauté Imghad, exigea de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud de faire deux enregistrements vidéo des messages dictés :
    – un premier enregistrement en langue tamasheq, devant un véhicule avec le drapeau du GATIA, faisant dire à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud que toute la population de Tin-Hamma remercie le GATIA, adhère à ses idéaux et l’assure de son soutien constant.
    – un deuxième enregistrement, en français, devant un véhicule des FAMA (Forces armées maliennes), faisant dire à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud que c’est grâce à l’armée malienne que la CMA a été chassée de Tin-Hamma et que les populations de Tin-Hamma sont reconnaissantes aux Forces armées maliennes.

    Les deux enregistrements ont été effectués par Mohamed-Oulamene Ag Ousmane dit “Ilbak”, un Lieutenant des Forces armées maliennes, détaché auprès du GATIA depuis son installation à Tin-Hamma en avril 2015.
    Après ces enregistrements, le commandant des FAMA, le commandant Mohamed Ag Oulamène dit Idari, ordonna à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud de trouver un animal à abattre pour les militaires maliens et du bois pour leur cuisine. Ce qui fut fait. Mohamed-Iknane Ag Mahmoud fut alors libéré, ayant satisfait les exigences du commandant Mohamed “Idari”.

    Ce mercredi 20 mai 2015, aux environs de 21 heures, des hommes armés, dont cinq combattants du GATIA , originaires de Tin-Hamma, membres de la communauté Idourfane, sont arrivés au domicile de Mahmoud Ag Moussa (communauté Kel Essouk), imam de la mosquée de Tin-Hamma et promoteur de l’unique médersa de la commune. Il s’agit de :
    – Hamad-Baye Ag Amouzer, responsable militaire du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma, 
    – Aghawayli Ag Almoufasser, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Anoghmane Ag Almahmoud, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Sidi-Mohamed Ag Ghabass dit “Kalikatta”, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Mohamed Ag Ahna dit Dibirou, combattant GATIA à Tin-Hamma.

    Hamad-Baye Ag Amouzer a pris la parole et a intimé à Mahmoud Ag Moussa l’ordre de faire déménager toutes les familles de la communauté Kel Essouk du village de Tin-Hamma cette même nuit, avant le lendemain matin, en disant qu’il ne serait pas responsable de ce qui se passerait par la suite si cet ordre n’était pas exécuté.
    L’imam, Mahmoud Ag Moussa, a répondu à Hamed-Baye : “Comment pourrais-je faire déménager toute une population avant demain matin et vers où les emmener ?”
    Hamad-Baye lui a rétorqué “Partez à Kidal ou ailleurs, en tout cas, on ne veut plus de votre présence dans cette localité !”.
    Sidi-Mohamed Ag Ghabass dit “Kalikatta”, a aussi pris la parole pour insister : “Nous n’allons plus accepter que vous viviez ici !”
    L’Imam a répondu qu’il réunirait la population le lendemain matin pour leur faire part de ces nouvelles directives. Les hommes du GATIA sont repartis vers 22 heures.
    Ce même mercredi 20 mai 2015, deux réunions des combattants du GATIA eurent lieu dans la soirée chez Imma Ag Mada Mada, de la communauté Idourfane. C’est à l’issue de ces réunions qu’aurait été prise la décision de passer aux assassinats ciblés des jeunes de la communauté Kel Essouk. Auparavant, une autre réunion a eu lieu.
    Evènements du 21 mai 2015 (Exécution de six personnes)
    Vers 5 h du matin, le même groupe qui est passé chez l’Imam dans la nuit du 20 mai 2015 est revenu faire le tour, maison par maison, pour arrêter tous les hommes Kel Essouk.
    Ils se sont rendus au domicile de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud , directeur du second cycle de Tin-Hamma et l’ont trouvé absent. En fait, ce dernier les avait vu venir. De sa cachette, il a vu et identfié les cinq qui étaient entrés chez lui. Il s’agit de :
    – Alhousseyni Ag Ahmayad, combattant du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma,
    – Aghawayli Ag ALMOUFASSER, combattant GATIA Idourfane à Tin-Hamma,
    – Anoghmane Ag ALMAHMOUD, combattant GATIA Idourfane à Tin-Hamma,
    – Ahmed Ag Ahmedou (combattant du GATIA Imghad),
    – Alkassoum Ag Tajoudene (combattant du GA8TIA Imghad).

    Le groupe s’est ensuite rendu aux domiciles des six autres jeunes Kel Essouk qu’ils ont appréhendés de force, en présence des femmes et des enfants en pleurs. Ces jeunes sont :
    – Moussa Ag Mohamedou, agent humanitaire de l’ONG Action Contre la Faim (ACF) Espagne, en mission à Tin-Hamma dans le cadre d’une campagne de distribution de vivres aux populations. Ses compagnons de mission étaient Souleymane Ag Almahmoud et Amadou Kelli ,
    – Ahmed-Mohamed Ag Mohamed, muezzin de la mosquée et enseignant coranique,
    – Mohamed Ag Mohamed-Ibrahim, enseignant à la médersa de Dorbel (Téra / Niger), arrivé le lundi 18 mai 2015 en provenance du Niger pour visiter sa famille,
    – Ismaghil Ag Ibrahim, éleveur à Tin-Hamma,
    – Ousmane Ag Taghlift, ancien élève,
    – Zey Ag Ibrahim, 13 ans, élève à la Medersa de Tin-Hamma.
    Les six personnes ont été appréhendées par un groupe comprenant :
    – Hamad Baye Ag Amouzer, responsable militaire du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma,
    – Aghawayli Ag Almoufasser, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Anoghmane Ag Almahmoud, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Sidi-Mohamed Ag Ghabbas dit “Kalikatta” combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Alhousseyni Ag Ahmayad dit “Baguidi” chauffeur du maire de la commune de Tin-Hamma, 
    – Souleymane Ag Daoud dit “Handina”, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Ahmed Ag Ahmedou (combattant du GATIA Imghad),
    – Alkassoum Ag tajoudene (combattant du GATIA Imghad),
    – Un élément, non identifié, sans doute non originaire de Tin-Hamma. Certains pensent qu’il est soit un Peulh de la milice Ganda-izo présente à Tin-Hamma ou un élément de l’armée malienne présente aussi à Tin-Hamma au moment de l’appréhension des six personnes.

    Les six personnes ont été conduites jusqu’au bord de la mare de Tin-Hamma. Sur le chemin, elles ont été bastonnées. Des enfants curieux ont suivi cette scène avant d’être chassés.
    Arrivés au bord de la mare, Ils ont été ligotés avec leurs turbans, mains au dos. Ils ont continué à recevoir des coups de bâton, puis ils ont été exécutés par des rafales d’armes automatiques. Leurs corps ont été abandonnés sur place.
    Après l’exécution, plusieurs jeunes de teint noir dont Attaher Ag Nadarfa, Mohamed Ag Bilal, Almahmoud Ag Ekantal sont arrivés chez Mahmoud Ag Moussa pour lui dire que les six personnes venaient d’être tuées. Mahmoud Ag Moussa leur a demandé d’aller informer l’unité des FAMA présente au moment des faits à Tin-Hamma, dirigée par le commandement du commandant Mohamed Idari. Mahmoud Ag Moussa leur a dit de s’adresser à Almahmoud Ag Bilal, un jeune natif de Tin-Hamma, faisant partie de l’unité des FAMA arrivée à Tin-Hamma. Informé, Almahmoud Ag Bilal dit d’attendre qu’il fasse parvenir l’information à son chef de mission. Aussitôt informé, le chef de mission des FAMA, Mohamed Ag Oulamine dit “Idari”, ordonna à son unité de quitter immédiatement les lieux. En effet, quelques instants après, le convoi de l’armée malienne a été aperçu se retirant du village, sans venir faire le constat de l’exécution des six personnes.

    Des hommes du GATIA, Imghad, à bord de deux véhicules, conduits par Elmehdy Ag Ehya, sont arrivés sur le lieu de l’exécution. Ils ont couvert les six corps d’une bâche en présence de l’Imam, Mahmoud Ag Moussa. Ensuite, la Gendarmerie d’Ansongo, le CICR, la MINUSMA, Barkhane, la direction de ACF Espagne à Gao ont été contactés par les proches des victimes. Les gens ont attendu la MINUSMA jusque vers 15 heures. Puis voyant que les corps risquaient de se décomposer à la chaleur, l’imam Mahmoud Ag Moussa, décida, vers 16 heures, de procéder à l’inhumation des corps dans le cimetière de Tin-Hamma.

    Dans la soirée du 21 mai 2015, vers 22 h, les mêmes éléments qui ont commis le crime, sont revenus dans les familles de la communauté Kel Essouk, à la recherche de quatre autres jeunes de cette communauté. Deux de ceux ainsi recherchés, Aboulhouda Ag Mohamed, directeur du premier cycle de Tin-Hamma et Eghlass ag Mohamed, commerçant, étaient à Gao depuis le 19 mai 2015. Les deux autres sont Mohamed-Iknane ag Mahmoud, directeur du second cycle et Sidi Ag Almoghrib. Le premier a pu fuir juste après l’enterrement des six victimes ; le deuxième a été extirpé du village de justesse le 21 mai 2015.

    Le jeudi 22 mai 2015, suite aux menaces et intimidations persistantes de combattants du GATIA, les femmes et les enfants, traumatisés par ces événements, ont commencé à fuir à pieds le village de Tin-Hamma, abandonnant leurs biens. C’est suite à cela que les deux seuls hommes âgés présents, à savoir Mahmoud ag Moussa, Imam de la mosquée de Tin-Hamma, directeur de la Medersa et Aboubacrine Ag Abdoulaye, notable, ont décidé de quitter le village de Tin-Hamma qu’ils ont fondé au début des années 1980.

    Ils ont fait appel à leurs frères arabes de Tin-Hamma qui ont mis à leur disposition leurs véhicules pour transporter les familles jusqu’au village de Tassiga (20 km de Tin-Hamma), sur la route Ansongo-Niamey. Les familles ont été accueillies par le Maire de Tassiga, Mahamane Salia MAIGA, qui a assuré leur sécurité par la milice Gandakoy, de Tassiga à Ouatagouna, près de la frontière du Niger.

    Il est à noter que trois combattants du GATIA dont Ahmed Ag Ahmedou (combattant du GATIA Imghad) faisant partie de ceux qui ont exécuté les six personnes ont été vus par plusieurs femmes et enfants à Tassiga, le jour même de l’arrivée de ces populations à Tassiga (22 mai 2015) et le jour suivant. Ils étaient vraisemblablement à la recherche de certaines personnes. Ceci a motivé les populations à continuer rapidement vers le Niger, en dépit de leur intention d’attendre une mission de la MINUSMA qui devait se rendre sur les lieux du crime à Tin-Hamma et à Tassiga pour rencontrer les familles des victimes.

    Les familles des victimes ont entendu et déploré le communiqué du Gouvernement du Mali qui a nié l’implication des Forces armées maliennes dans ces exécutions sommaires.

    Les familles apportent un démenti catégorique par rapport au communiqué de la Plateforme du 25 mai 2015 faisant état de l’arrestation de trois jeunes Idourfane, auteurs présumés du crime, et qui auraient été remis à la gendarmerie en présence des notables Kel Essouk le 25 mai 2015. Aucun notable de la communauté Kel Essouk de Tin-Hamma n’était présent ce jour-là à Ansongo ou à Gao. Le démenti concerne aussi la négation de l’implication des milices du GATIA dans ces exécutions et, également, la présentation de ces crimes comme un “règlement de comptes” entre les communautés Idourfane et Kel Essouk. Il s’est même avéré que certains leaders de la communauté Idourfane sont aussi touchés que leurs frères de la communauté Kel Essouk comme en témoignent leurs déplacements du village de Tin-Hamma et la visite qu’ils ont rendu aux familles Kel Essouk réfugiées au Niger.
    Ayant appris que son agent Moussa Ag Mohamedoune dit “Soulay” figurait parmi les six personnes exécutées à Tin-Hamma, l’ONG Action contre la faim Espagne a déclaré la suspension provisoire de ses activités dans la région de Gao.

    Toutes les familles de la communauté Kel Essouk, contraintes de quitter Tin-Hamma, sont arrivées au Niger où elles ont été accueillies par les autorités locales d’Ayorou et des Organisations internationales (HCR).

    le 25 Mai 2015

    • C’est le MNLA qui est à la base de tout ça Monsieur, il ne fait le jeu des puissances occidentales aux détriments de la population locale!

      Maudit MNLA

  5. Il est grand temps au Peuple malien de se réveiller et demander le départ cette MUNISMA avant qu’il soit trop tard! Le Mali sera seulement libéré par les maliens et rien d’autre et s’il faut par notre sang! Soulevons nous par tout où nous sommes pour combattre ces ennémies de notre Nation dont fait partir désormais la MUNISMA.

  6. En tout cas nous pas bougerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.

    VIVE LA REPUBLIQUE

  7. La Minusma n’a rien à dire et encore moins, mettre des menaces à exécution. Le soit-disant ultimatum est de nul effet. Le Gatia est une force patriotique d’autodéfense tout comme le Front populaire l’était en France lors de son occupation par le Reich allemand. A part le Gouvernement collaborationniste et défaitiste de Pétain, nul n’aurait demandé à ces milices supplétives des forces patriotiques françaises de dégager le terrain au profit des nazis. Le Gatia est chez elle à Manaka en train de faire le boulot à la place de l’armée malienne cantonnée. Et l’on est en droit de se demander, qu’a fait la minusma lorsque les Forces armées du Mali se faisaient étriquer devant elle à Kidal? A t-elle soutenu le Mali en ces heures critiques? La résolution du Conseil de sécurité est pourtant sans équivoque en la matière: aider le gouvernement du Mali à rétablir sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. Il est loisible de constater aisément qu’il y a longtemps que cette force onusienne a failli à sa mission. Si elle n’a pas montré ses muscles après la signature des accords de Bamako du 15 mai, maintes fois violés par le mlna, le moment est inapproprié pour elle de l’ouvrir. Les maliens se souviennent fraichement de sa déclaration contraire à toute logique que la signature des accords de Bamako n’était nullement un blanc sein donné au Gouvernement du Mali pour attaquer ceux qui ont refusé de le signer. Le chiffon récemment signé à Alger pour conforter les brigands apatrides enturbannés de Kidal ne saurait s’opposer au mouvement patriotique du Gatia, émanation du peuple Malien qui n’est pas parti prenante de ce complot ourdi contre la Nation. Si la minusma prétend jouer un rôle dans ce conflit inter-malien, qu’elle commence par demander au mlna de quitter Kidal. Sinon, qu’elle la boucle.

  8. la communaute international a commue l'erreur de livrent l'irak et la libye au djihadistes et aux terroristes en éliminant saddam Hussein et kadhafi vous ete entraient de faire les mêmes erreurs en syrie et au mali vous pensent que ces gens vont ce contenter de ces pays seulement vous vous trompent car ils veulent annexer le monde entiers ils ont déjà fait pure dans les pays deja conquissent que Hitler et le troisième Reich pendant toutes la seconde guerre mondiale donc réveillons nous avant qu'il ne sois pas trop tard en arrêtant de creuser nôtres propre tombes

  9. la communaute international a commue l'erreur de livrent l'irak et la libye au djihadistes et aux terroristes en éliminant saddam Hussein et kadhafi vous ete entraient de faire les mêmes erreurs en syrie et au mali vous pensent que ces gens vont ce contenter de ces pays seulement vous vous trompent car ils veulent annexer le monde entiers ils ont déjà fait pure dans les pays deja conquissent que Hitler et le troisième Reich pendant toutes la seconde guerre mondiale donc réveillons nous avant qu'il ne sois pas trop tard en arrêtant de creuser nôtres propre tombes

  10. La question doit être posée autrement à savoir que devrions-nous faire face à la médiation. Nous nous trouvons actuellement dans l’adversité totale, que l’on le veuille ou pas. Et dans l’adversité on ne laisse pas l’adversaire déterminer sa réaction, on agit ! On ne reste pas là à attendre des couleuvres, les avaler et chercher les moyens de les vomir après, donc on ne les avale pas du tout. A force d’ajouter du trop au trop on a finalement une ardoise de trop.

    – Mes Frères et Compatriotes Maliens, sachons que Ménaka est un test pour nous tous, si le coup de Ménaka passe, d’autres passeront et il faudra oublier de bon Kidal, de là on s’acheminera vers une partition factuelle du Pays ! Ménaka a donné le ton et il faut suivre. La mobilisation doit être totale de Kayes á Sikasso en passant par Bamako, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao !
    – Qu’aux 2000 manifestants de Mènaka hier, passés dans les oubliettes des grandes médias spécialistes du Nord Mali en la matière, l’occasion est donnée une fois de plus à tout le peuple Malien de résister à ce qu’on peut appeler encore de nos jours l’envahisseur.

    Si aujourd’hui nous sommes fiers de Samory, de Babemba, de Firhoun et autres, c’est parce qu’ils nous ont légué comme héritages bravoure, dignité et patriotisme en résistant. Et nous devrions remplir notre part de responsabilité face à la génération future. On n’a pas besoin de grands moyens pour laisser le signe indélebile à la postérité. Le signe indélébile, c’est dans la lutte, quand bien même entachée d’humiliation, elle a comme essence l’espoir, la délivrance, la libération. En ce sens Mandela nous enseigne qu’ « … Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c’est l’oppresseur qui définit la nature de la lutte, et il ne reste souvent à l’opprimé d’autre recours que d’utiliser les méthodes qui reflètent celles de l’oppresseur… »

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