Le chef d'état-major de l'armée malienne, Général Ibrahim Dahirou Dembélé : "L'armée malienne est en mesure de sécuriser la région de Gao"
Le chef d'état-major de l'armée malienne, le Général Ibrahim Dahirou Dembélé a effectué une visite jeudi à Gao, ancien bastion du MUJAO et théâtre ces derniers temps de nombreux accrochages, d'attentats suicides pour s'enquérir du moral des troupes maliennes, françaises et de la MISMA. Interrogé par la presse locale sur la capacité de l'armée malienne à pouvoir sécuriser la ville après le retrait des Français, le chef d'état-major s'est voulu très rassurant en déclarant que l'armée malienne est en mesure de sécuriser la région de Gao. Pour y parvenir, des moyens seront mis à la disposition des éléments déployés, a-t-il précisé. Avant d'indiquer que tant que des patrouilles se feront et que l'armée malienne marque sa présence sur le terrain, les bandits seront dissuadés et le risque d'insécurité va baisser.
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brahima-Dahirou Dembélé, chef d'Etat major des armées[/caption]
Pour le chef d'état-major de l'armée malienne, le gros du travail semble avoir été déjà fait dans la région par les forces maliennes, françaises et nigériennes qui ont démantelé beaucoup de planques des djihadistes. Sans le dire Ibrahim Dahirou Dembélé fait allusion à l'opération militaire menée par les soldats français et maliens le vendredi 1er mars sur l'ile de Kadji près de Gao où une cinquantaine d'islamistes ont été interpellés et celle menée le mercredi 6 mars à Djebok à cent kilomètres de Gao. C'est au cours de cette dernière opération que deux soldats un Français et un Malien ont été tués, quinze terroristes abattus et trois soldats blessés.
En clair pour Ibrahim Dahirou Dembélé "Gao et ses alentours seront complètement sécurisés. Il y'aura la stabilité et la population pourra inévitablement vaquer à ses activités ". Ce à quoi on fait face actuellement, dit-il, c'est du banditisme résiduel que le nord a toujours connu, l'armée mettra les moyens à la disposition des éléments sur le terrain pour multiplier des patrouilles dans la région.
Le chef d'état-major de l'armée malienne s'est dit convaincu que dans "la région de GAO, la menace s'est beaucoup atténuée par rapport à l'Adrar des Ifoghas qui concentrent toutes les attentions.
S'agissant du retrait français prévu au mois d'avril prochain, Ibrahim Dahirou Dembélé s'est voulu très précis "il était prévu un retrait progressif des forces Serval. Je tiens à préciser qu'elles ne vont pas toutes rentrer, c'est un allégement du dispositif. Toutefois, une fois le retrait des Français, les forces de la MISMA vont prendre le relais mais celles-ci vont être renforcées sur le terrain par les premiers bataillons de l'EUTM ".
"Mais si la situation venait à se dégrader sur le terrain, on ne le souhaite pas, le retrait effectif français risquera d'être retardé " a fait savoir Ibrahim Dahirou Dembélé.
Abdoulaye DIARRA

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cheickPauvre maliba, encore un général incapable, en réalité le mali n'a pas d'armée, il n'y a que des porteurs de kaki, mais ils ne connaissent rien et ne savent rien, une armée corrompue, sans expérience, l'armée ne peut même sécuriser bamako12 ansRépondreLike (0)
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yugubane:lol: :lol: :lol: :lol: Cette armee est capable de securiser partout sauf la ou il ya le MNLA :lol: :lol: :lol: :lol:12 ansRépondreLike (0)
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ait saidEdition fr TITRES : Un acte fasciste d’un pouvoir criminel... Lors de l’intervention de la CIDDPA faite ce matin à la 22e session des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève Stop au génocide dans l’Azawad La Rédaction La situation des violations des droits de l’homme commises par l’Etat du Mali et son armée contre les populations de l’Azawad, nous indique un communiqué de la CIDDPA, signé par son porte-parole Mossa Ag Attaher. 13/03/2013 - 13:33 mis a jour le 13/03/2013 - 13:46 par La Rédaction La Coordination Internationale de Défense des Droits du Peuple de l’Azawad (CIDDPA) est intervenue ce matin à la 22e session des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève au sujet des exactions de l’armée malienne contre les populations de l’Azawad, la situation des violations des droits de l’homme commises par l’Etat du Mali et son armée contre les populations de l’Azawad, nous indique un communiqué de la CIDDPA, signé par son porte-parole Mossa Ag Attaher. Lors de son intervention, le représentant du peuple de l’Azawad mettra l’accent sur une autre réalité du terrain et les souffrances ainsi que tout ce que subissent les Azawadiens. « En dépit des discours des autorités de Bamako sur les agissements des soldats réguliers et des milices supplétives ; exécutions sommaires, enlèvements, tortures, pillages, viols et vols, à l’encontre des populations Azawadiennes, en particulier, touarègues et maures, ainsi que des membres des groupes ethniques Peuls et Songhai, ces actes se poursuivent ». « Malgré les reportages des rares médias qui se trouvent sur le terrain, les alertes des organisations de défense des droits de l’homme dont HRW, la FIDH, Amnesty… ainsi que les mises en garde des Nations Unies », la situation n’a pas évolué. « Lorsque les soldats Maliens s’en prennent aux populations, ceux qui ne sont pas exécutés ou pillés sont enlevés tout comme les troupeaux et autres biens matériels. De nombreux Azawadiens, majoritairement Touaregs et Maures, de simples bergers, ont été enlevés avant d’être présentés à la TV malienne comme de dangereux terroristes pris avec les armes dans un macabre montage digne de Hollywood », est-il ajouté dans cette intervention qui tranche avec le discours des autorités maliennes et de ses supports. « Pour ceux qui ne connaissent la réalité du terrain depuis le début de l’opération est que les soldats maliens n’arrivent dans les localités que lorsque les forces françaises ont achevé de nettoyer les poches terroristes de résistance !!! », ajoute-t-on encore. Ceci avant de se demander : « Jusqu’à quand le Mali continuera-t-il de violer allègrement les droits humains prenant des allures de génocides, de crimes contre l’humanité tout en se présentant comme une pauvre victime d’un terrorisme que l’Etat malien a lui-même promu depuis une quinzaine d’années ? Jusqu’à quand la communauté internationale restera silencieuse et passive face au génocide rampant dans l’Azawad ? Jusqu’à quand le gouvernement malien continuera-t-il à adouber les médias de la haine qui appellent aux meurtres de personnes en raison de leur origine ? ». Le représentant du peuple de l’Azawad se demande aussi : « comment expliquer qu’en près de deux mois (après le lancement de Serval), il y a 25 fois plus de personnes tuées uniquement des Azawadiens, par l’armée malienne qu’en plus de trois mois d’affrontements entre cette armée et les forces rebelles ? ». Pour étayer ses dires, il citera que sur « toute la période de référence, près de 573 têtes de bétail (petits ruminants et bovins) ont été enlevés par les soldats maliens. Les pillages de boutiques appartenant essentiellement à la communauté ont été observés y compris sous les caméras des chaînes de TV, en particulier F24, notamment, à Tombouctou ». Et de souligner que « le plus incompréhensible c’est que cela se poursuit encore au moment où je parle mais puisque la zone est difficilement accessible aux médias, le drame est peu visible comme c’est le cas en Syrie et ailleurs sur notre planète, de moins en moins humaine !!! ». Un appel est aussi vite lancé à l’endroit des instances internationales qui sont appelées à réagir face à ce qui se passe dans l’Azawad : « le conseil de sécurité, le comité des droits de l’homme dans un souci de paix et de sécurité internationale devraient élever la voix pour que cesse le génocide rampant depuis que la France a décidé unilatéralement, il y a 60 ans de remettre notre destin entre les mains du Mali, Etat qu’elle a créée de sa propre volonté… avant de revenir en 2013 pour ramener l’armée malienne dont le seul fait d’armes se résume en massacres de populations civiles, en raison, généralement, de leur couleur de peau !!! ».12 ansRépondreLike (0)
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SLDUn ministre de de la Defense sans compétence et idiot de sûrcroit j'ai nommé Yamoussa, un Chef d'Etat Major Général des armées attardé mental et ivre la plupart du temps j'ai nommé Dahirou, le tout commandé par un capitine sac à dos récalé du prytané militaire. Si vous pensez réellement que les maliens comptent sur vous pour nous securiser detromper vous. Nous comptons sur le Général Francois Lecointre pour doter le mali d'une vraie armée et nous remercions au passage la France et le Tchad pour le travail accompli.12 ansRépondreLike (0)
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blanche neigel'armée malienne ne serait meme pas capable de securiser un parking de djakartas :mrgreen: :mrgreen: :lol: :lol: :lol: :mrgreen: :mrgreen:12 ansRépondreLike (0)
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diane niameta mere conq; an tout ca ce la meme armee qui a sauvee ton pay;contre l alemagne; et tu ose de parle copmme ça;espece d ingras kque tu es;12 ansLike (0)
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LaBamakoiseGénéral Ibrahim Dahirou Dembélé: « L’armée malienne est en mesure de sécuriser la région de Gao » Encore un autre Général de la Gueule. Mais combien y en a t-il, au Mali, au juste?12 ansLike (0)
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Rebelpile, dans la cible ! là, tu as mille fois raison... :-D12 ansLike (0)
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sall amadouL'armée malienne n'est même pas en mesure de sécuriser Bamako mon Général. Ce qu'il serait judicieux de faire en ce moment c'est de la fermer et d'attendre que la France et le Tchad finissent le travail. Ce sera aprés leur départ que vous autres auront droit à la parole pour dire vos idioties. Maintenant toi comme moi sommes comme des Tartarins de Tarascon, tueurs de lions, mais des lions en paille. Ce que l'armée pouvait faire si elle en était capable c'est de neutraliser ce Sanogo de malheur et laisser les autres armées (les vrais) travailler et la presse informer. Merci. 8)12 ansRépondreLike (0)
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JAMANA DENPourquoi veux tu dissocier ce général du capitaine? Pour lui, neutraliser Sanogo équivaut à se neutraliser lui même. C'est la même racaille, s'il s'agit de montrer les muscles à Bamako on est trop dans ça. Attend je me tais, sinon je vais pleurer! :cry: :cry: :cry: :evil:12 ansLike (0)
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