Mali : Le Président IBK met en garde ses détracteurs contre toute tentative de putsch

7 Octobre 2019 - 07:45
7 Octobre 2019 - 07:45
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Mali : Le Président IBK met en garde ses détracteurs contre toute tentative de  putsch
Moussa Sinko Coulibaly
La réponse du Président de la République du Mali ne s’est pas fait entendre  des élucubrations  de putsch  tenues par son ancien ministre de l’administration territoriale, Moussa Sinko Coulibaly. -Maliweb.net-  L’ancien compagnon d’armes du Capitaine Amadou Haya Sanogo, l’origine du coup d’Etat du 22 mars 2012, Moussa Sinko Coulibaly, converti aujourd’hui en politique, a posté  le 2 octobre dernier sur sa page tweeter deux messages qui ont laissé le régime en place perplexe. Cet homme politique  et Saint Cyrien, visiblement touché et outré par la mort de 38 militaires  de la double attaque à Boulkessi et Mondoro, a déclaré : «  Il est impérieux de mettre fin à ce régime incompétent pour abréger la souffrance du Peuple …  La nation est meurtrie par l’incompétence du régime d’une médiocrité à nulle autre pareille. Il est temps de trouver des moyens pour mettre fin à cette gouvernance scabreuse ». Ce Tweet largement partagé sur les réseaux sociaux a invité le Président de la République à  rompre le silence.  Pour lui,   ‘’ le Mali a, aujourd’hui,  plus que jamais,  besoin de solidarité, de se resserrer et n'a pas besoin d'élucubration des nostalgiques du putsch’’.  Le Chef de l’Etat Malien, qui doit  son élection de 2013 grâce au soutien des putschistes du 22 mars 2012, est opposé aujourd’hui à toute tentative de Coup d’Etat.  «  Aucun putsch ne prévaudra au Mali, qu'on se le dise. Et je crois que cela n'est pas du tout à l'ordre du jour et nous ne saurons nous inquiéter. Mais je tiens à dire combien cela est absolument ignominieux, indécent dans les temps où nous sommes », a-t-il prévenu. IBK semble attribuer la responsabilité des évènements tragiques de Boulkessi et Mondoro à Tous, en tentant  de sauver les meubles.  «Responsables, nous avons tous été concernés. Je ne suis pas un oiseau de mauvaise augure mais nous sommes en guerre, je l'ai dit, nous sommes en guerre. Ça veut dire que ce qui s'est passé à Boulkessi pourrait malheureusement survenir encore », a déclaré le Président Keïta, qui ajoute que son régime  tirera toutes les conséquences  de cette énième attaque tragique contre l’armée malienne et renforcera ce qui doit être renforcé. Profitant de l’interview, il a réaffirmé son soutien aux FAMas au moment où une grande  partie de l’opinion s’interroge  sur les capacités de résistances  du feu de frappe de l’armée  face à l’ennemi. « …que nul ne pense que nos éléments n'ont pas été braves. Ils ont été braves jusqu'à la témérité. Beaucoup sont morts les armes à la main », a-t-il renchéri. Comme de nombreux chefs d’Etat de la Région du Sahel, le Président Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé que le Mali est entrain de subir les conséquences  de la chute du pouvoir de Mouhamar Kadafi.  A  ses dires,  cette affaire de la Libye, dont  il ne cessera de dire,  a été à l’origine de  l’ouverture de la boîte de Pandore.  « Cette Libye, dont le sud est devenu un marché à ciel ouvert, dont les armes de tous calibres qui s'exposent à tout sauf Galea », a-t-il rappelé. Siaka DIAMOUTENE/Maliweb .net

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