Paris veut une résolution sur le Mali d'ici au 20 décembre
30 Nov 2012 - 18:51
30 Nov 2012 - 20:42
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Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius © AFP[/caption]
PARIS (Reuters) - La France souhaite que le Conseil de sécurité de l'Onu adopte d'ici au 20 décembre une résolution autorisant l'intervention d'une force militaire internationale au Nord-Mali, a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères.
"On a l'intention d'avancer assez vite pour coller au calendrier qui a été fixé par le président de la République qui est l'adoption d'une nouvelle résolution au Conseil de sécurité avant la fin de l'année", a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point de presse.
"C'est une résolution qui pourrait être votée entre le 10 et le 20 décembre", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a recommandé du bout des lèvres mercredi que le Conseil de sécurité autorise le déploiement d'une "opération militaire offensive" de l'Union africaine pour combattre les islamistes dans le nord du Mali, sans proposer que l'Onu en assure le financement.
L'Onu distingue les missions de maintien de la paix, qui consistent à surveiller un cessez-le-feu existant, et les missions d'imposition de la paix comme celle que prépare l'Union africaine et qui autorisent l'usage de la force létale dans des situations de combat.

La dernière mission d'imposition de la paix approuvée par le Conseil de sécurité concernait la Somalie au début des années 1990, lors de laquelle 18 soldats américains ont été tués, ce qui a conduit les Etats-Unis à retirer leurs troupes de combat de toutes les opérations de paix sous commandement onusien.
Le nord désertique du Mali est tombé ces derniers mois aux mains de la rébellion touareg et de plusieurs groupes islamistes, profitant de la confusion consécutive au coup d'Etat militaire de mars dernier à Bamako.
L'émissaire des Nations unies pour le Sahel, l'ancien président du Conseil italien Romano Prodi, a exclu la semaine dernière lors d'une visite au Maroc toute intervention militaire d'une force internationale au Mali avant l'été prochain.
John Irish, édité par Sophie Louet - REUTERS 30/11/2012
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M.Tsanogo ne peut pas sortir de kati il a peur des gens à qui il leur a fait du mal il a plus d un million d ennemis qui l attendent au tournant donc qui va sauver le Mali alors que Dieu nous sauve12 ansRépondreLike (0)
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rodrigues Soares1 million d' enemis et 13 millions de supporteurs12 ansLike (0)
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rodrigues Soares:wink: TOUT JUSTE :!: :idea: 5 MILLIONS DE JEUNES MALIENS CHASSERONT UN SEUL JOUR CES BANTITS DENOMBRABLES SEULEMENT PAR MILLIERS MAXIMUM 10 :!: :idea: QUE LES HABITANTS DE GAO ET TOMBOUCTOU COMMENCENT A SE SOULEVER DEMAIN TOUT LE MALI SUIVRA ET TOUTE L’ AFRIQUE PUIS LA COMMUNAUTEE INTERNATIONALE DE BONNE VOLONTEE, PAS CELLE DE MAUVAISE :!:12 ansRépondreLike (0)
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rodrigues Soares:oops: IL YA T- IL EU UNE RESOLUTION DE L' ONU POUR COMMENCER A DEMOLIR LA LIBYE :?: :lol: :-D IL EN FAUT UNE POUR CHASSER LES PRENEURS D' OTAGES HORS LA LOI, NARCOTRAFIQUANTS ET SEPARATISTES FABRIQUES :?: :!: :idea: UN MILLIARD DE NEGRES A GENOUX DEVANT LEURS MAITRES :-D :!:12 ansRépondreLike (0)
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celui qui se tape blanche merde et sa coco 100 armesce n'est pas faut ce que tu dis ... malheureusement ...12 ansLike (0)
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rodrigues Soares:wink: LA FRANCE N' EST POINT CE QU' ELLE DECLARE :!:12 ansRépondreLike (0)
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KassinCrise et respect du droit, les États-Unis exigent, le Mali s'entête et l'Onu se rebiffe Je vais une fois de plus regarder le problème du Mali sous l'angle du droit même si je sais que dans ce pays le respect du droit et de la légalité est passé au second plan aussi bien pour les populations que pour les autorités et cela depuis belle lurette. En 8 mois d'analyse de la situation socio politique, économique, géo stratégique, sécuritaire et institutionnelle de la crise multiforme qui traverse le Mali de manière violente et inouïe, je crois avoir donné à travers plus de cent articles moultes propositions de solutions de sortie de crises toutes basées sur le respect de la légalité constitutionnelle. Et en 8 mois de crise, j'ai été traité de tous les noms d'oiseaux et le plus souvent dépeint comme étant à la solde du régime défunt ou d'un regroupement politique dissident, mais les spéculations et supputations autour de ma modeste personne ne comptent pas à l'heure où le Mali, ce pays que j'espère qu'on aime tous, est dans les profondeurs abyssales d'un tréfonds sans nom. Ce pays a besoin d'une fédération de toutes les énergies de tous ses fils pour relever les défis qui se dressent devant lui car dirigeants et citoyens se sont depuis trop longtemps égarés dans le faux pour espérer atteindre le bonheur absolu sans presque rien faire. La crise actuelle aussi complexe soit telle, est une crise de non respect de nos règles établies dans notre société (règles de gouvernance et de citoyenneté mais aussi règles de conquête du pouvoir). Pour la résoudre il faut qu'on accepte pour une fois de respecter les règles même si ce respect va bousculer nos habitudes, habitudes qui constituent nos tares et qui nous conduisent à nos pertes. En matière de règle, la constitution est la loi fondamentale du pays, et elle doit être acceptée comme telle car c'est tout un peuple qui s'est exprimé par vote pour l'adopter. Actuellement au Mali après la démission d'ATT nous n'avons plus de président en exercice élu au suffrage universel direct, et l'instrument juridique le plus légitime pour définir les modalités de conquête et d'exercice du pouvoir au Mali reste la constitution. Elle prime sur la classe politique et elle prime sur la junte militaire que je désapprouve depuis le 22 mars 2012 puisqu'elle est l'incarnation même du non respect des règles dans la société. Une armée et toutes ses composantes sont faites pour défendre un pays, ce n'est ni une police de la démocratie ni une institution judiciaire. A ce titre les soldats de la garnison de Kati ne peuvent ni être juge ni procureur de la république au moment où nous avons des institutions judiciaires sensées exercer le pouvoir judiciaire en république du Mali. Si celles ci n'exercent pas leur profession comme cela se doit, si justice n'est pas faite dans le pays, c'est aux citoyens de le dénoncer et les pouvoirs exécutif et législatifs (dans un système de poids et contre poids garanti par la constitution) doivent faire en sorte que les juges fassent leur travail. Sinon ces mêmes pouvoirs, législatif (assemblée nationale) et exécutif (président et gouvernement) seront sanctionnés lors des consultations électorales. Les régimes Alpha et ATT ont mal géré le pays (corruption, débâcle de l'école, abandon de l'armée malienne...) mais ils devraient être sanctionnés par les citoyens à travers leurs votes voire par la justice à travers l'ouverture d'informations judiciaires à leur encontre et non par un coup d'état, encore moins par les militaires car ce n'est pas leur rôle, leur rôle se trouve au nord. Pour diriger la transition politique on doit s'en tenir à notre loi fondamentale et non aux conclusions de concertations nationales qui n'auront jamais autant de participants que le nombre de maliens qui ont voté la constitution de 1992. Pour le respect de cette même constitution nous devrons aller aux élections pour donner plus de légitimité au pouvoir exécutif (c'est un secret de polichinelle que le pouvoir de Dioncounda Traoré n'est reconnu par presque la moitié des maliens alors il le tient de la constitution). Mais ces élections en temps d'occupations des régions du nord posent le problème de la participation de nos compatriotes du nord. En même temps pour les libérer du joug des islamistes, nous n'avons pas une armée capable de le faire pour des raisons que chacun connait. Si nos partenaires internationaux qui doivent nous aider à récupérer le nord exigent les élections en échange de leur pleine participation dans la reconquête du nord nous devrons le faire sans hésiter car mieux vaut récupérer le nord avec un président élu par 90% des maliens que ne jamais le récupérer avec un président intérimaire dans une transition de chamailleries. Voilà la solution mère au problème du nord du Mali, mais elle a pourtant été balayée d'un revers de mains par les maliens, dans un sursaut de faux orgueil du genre de cet élu de Gao "Si le Mali12 ansRépondreLike (0)
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KadiFous la paix à Sadou Maire de Gao. Il est facile de dormir loin du Nord du Mali et de raconter sa vie. Tu ne sais pas ce que tu dis sur le nord.12 ansLike (0)
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bibicimerci la france fabius sanoko sulvous plait jl faut partir mantenaient tu n'ant rien fait decongre :lol:12 ansRépondreLike (0)