Accord pour la paix : Le jeu trouble de la CMA

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Accord pour la paix : Le jeu trouble de la CMAC’est à travers les médias internationaux que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) s’est prononcée pour un soi-disant amendement de l’accord d’Alger. Elle réitère même sa demande d’insertion du mot autonomie dans l’accord. Finalement, elle a décidé de ne pas parapher, sous prétexte que sa base veut l’autonomie. C’est dire que les membres de la CMA continuent de faire du sur place pour faire monter les enchères. En effet, après avoir rappelé l’esprit de l’accord de Ouagadougou et celui  de la feuille de route d’Alger, les parties avaient bien signifié, dès le premier article du document, leur respect à l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la souveraineté de l’Etat du Mali, dans sa forme républicaine et laïque. En outre, le paraphe de l’accord par toutes les parties, sauf la CMA, place ces derniers, dans une position très inconfortable, puisque, selon le ministre des Affaires étrangères, le document ne peut plus être modifié. Même par la communauté internationale. Que cherche donc la CMA, en souhaitant rencontrer la médiation ? C’est sur cette question que toute la vigilance doit être de mise. C’est dans ce cadre qu’il faut rappeler le rôle conféré à la communauté internationale par l’accord d’Alger. L’article 54 de l’accord indique que la communauté internationale est garante de la mise en œuvre scrupuleuse de l’accord et qu’elle est engagée à accompagner les efforts déployés à cet effet. De façon plus spécifique, les Nations unies, I’UA, la CEDEAO, I’UE, I’OCI ainsi que les autres partenaires internationaux, s’engagent à apporter leur plein soutien politique à l’accord. Le conseil de paix et de sécurité de l’UA et le conseil de sécurité des Nations unies sont invités à apporter leur plein appui au présent accord, à suivre de près sa mise en œuvre et à prendre, le cas échéant, des mesures contre tous ceux qui entraveraient la mise en œuvre des engagements qui y sont contenus et la réalisation des objectifs poursuivis. Il faut souligner que la communauté internationale est appelée à accompagner la mise en œuvre de l’accord, à travers le soutien financier, technique et logistique requis. C’est donc dire que la CMA se trouve dos au mur, au cas où elle refuserait de parapher l’Accord, car rien n’empêcherait les autres parties de poursuivre le processus, en prenant toutes les garanties de sécurité contre d’éventuels fauteurs de troubles. C’est pourquoi les Maliens sont appelés à la vigilance contre ce jeu trouble de la CMA. En effet, même en paraphant l’accord, à la dernière minute, les membres de la  CMA pourraient aussi, prendre toutes les dispositions à être les premiers à le violer – conformément à leurs habitudes-  en prenant comme alibi, le non respect des engagements qui y sont contenus. Sachant que c’est la communauté internationale qui est garante de la mise en œuvre de l’accord, la CMA tient donc à rencontrer les médiateurs,  pour sûrement les prendre à témoins de sa probable « turpitude »programmée.

B.D.

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9 COMMENTAIRES

  1. TU N’ES QU’UNE HONTE POUR TA NATION Mme—————————————————————————————————————————————————————————–VIVE VIVE ET ENCORE VIVE A TOUS GENS DE BON COEUR POUR MON MALIBA 😛 ————————————————————A BAS LA TARé DE SA NATION 😉 NE MOGO TOGO FODEH NE BIYEREDON 😉

  2. PAS DE TRIBALISME AU MALI ………STOP MNLA ET ASSOCIES ……………….ASSEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

    -DE FAMILLES SEPAREES………………
    -DE VIOLS SUR BAS ETHNIQUE OU TRIBALE
    -DE SANG VERSE
    -ASSEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

    PAS DE TRIBALISME OU DE COMMUNAUTARISME AU MALI ASSEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ

    VOUS AVEZ FAIT ASSEZ DE CRIMES………………STOPPPPPPPPPPP

  3. OU ALORS ILS PARAFENT LE DOCUMENT OU ALORS LE GATTIA SE CHARGE DE LIBERER LES BRAVES POPULATIONS DE KIDAL DE CES VOYOUS AVENTURIERS SANS FOI NI HUMILITE QUI LES PRENNENT EN OTAGES…………………..
    💡 LES POPULATIONS ONT D’AUTRES SOUCIS QUE DE SE FOCALISER SUR DU TRIBALISME ET DE L’EGOCENTRISME PRONE PAR LE GROUPE CRIMINEL MNLA ET ASSOCIES…………………..

    💡

  4. Bonsoir,
    BONNE ATTITUDE DE LA MÉDIATION, DANS LE CADRE DU PROCESSUS D’ALGER POUR LA PAIX ET POUR LA RÉCONCILIATION AU MALI, EN RAPPELANT QUE LA PROCÉDURE DE PARAPHE DU PROJET D’ACCORD DÉMARRÉE LE 01 MARS 2015 SIGNIFIE QUE LA NÉGOCIATION EST PARACHEVÉE.

    De ce fait, le gouvernement Malien a bien fait de refuser la reprise des négociations.

    Maintenant, chaque partie prenante doit parapher, signer cet accord et s’y conformer comme la cessation des hostilités.

    La guerre n’apportera que des dégâts, seul le dialogue à travers lequel a été obtenu l’accord d’Alger générera une paix et une solution viables et durables.

    Le Mali, aujourd’hui, a le droit international et la communauté internationale (ONU, UA, CEDEAO, UE, USA, LA FRANCE, L’ALLEMAGNE, …), à travers la médiation dans le cadre des pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger, de son côté car cette dernière a supervisé le processus d’Alger et a paraphé le projet d’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali.

    Actuellement, après la finition de l’accord d’Alger, avant la signature définitive et après la signature (qui se fera bientôt) de l’accord définitif pour la paix et la réconciliation au Mali, LA SUPERVISION REVIENT ET REVIENDRA A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE A TRAVERS LA MÉDIATION ET, PLUS TARD, AU COMITÉ DE SUIVI DE L’ACCORD.

    Comme la médiation le dit, l’accord offre un cadre évolutif de réponses aux défis auxquels est confronté le Mali et que certaines observations formulées par la coordination des mouvements de l’Azawad, à l’issu des concertations de Kidal du 12 au 15 Mars 2015, pourraient être valablement prises en charge dans le cadre de la mise en oeuvre de cet accord.

    De plus, la coordination des mouvements de l’Azawad a trouvé que cet accord constitue un bon cadre de travail.

    D’après moi, ceux (les membres de la coordination des mouvements de l’azawad) qui n’ont pas encore paraphé cet accord le feront, de toute façon, car il n’y a pas d’autres alternatives du fait qu’ils ont participé aux pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger qui ont généré cet accord avec son cadre évolutif, à travers des compromis entre les parties prenantes, sous la supervision de la communauté internationale.

    Bien sûr, la responsabilité première revient et reviendra aux parties prenantes Maliennes et aux Maliens en général.

    Cultivons la paix, créons-la, maintenons-la et renforçons-la à travers cet accord imminent pour la paix durable et pour la réconciliation au Mali.

    L’accord proposé n’est pas l’idéal, il est issu de compromis, donc, difficile d’être équidistant des revendications des différentes parties prenantes surtout que certaines revendications sont opposées les unes des autres du point de vue des conséquences qu’elles induiront.

    C’est le cas de la régionalisation et de la fédération.

    Cet accord est très différent des précédents à cause, entre autres :

    – de la généralisation de la régionalisation, de la libre administration des régions et du développement équilibré de toutes les régions en privilégiant les régions du nord du Mali,

    – du suivi/évaluation,

    – de l’accompagnement international et de la supervision internationale,

    – de l’observateur indépendant.

    Il faut savoir que c’est la mise en œuvre du projet qui déterminera s’il répond ou pas aux besoins (paix, sécurité, défense, réconciliation nationale, développement, justice, …) des Maliens.

    Et ceci dépendra de nous TOUS.

    Sachez que le meilleur projet peut ne pas répondre aux besoins s’il est mal mis en œuvre et/ou mal organisé et/ou mal géré.

    Prenons-nous la main dans la main, TOUS les Maliens et TOUS nos partenaires, organisons-nous et travaillons TOUS, ensemble, pour que la gestion et la mise en œuvre de cet accord, pour une paix durable et pour la réconciliation au Mali, se fassent dans de bonnes conditions afin qu’il réponde le mieux possible aux besoins des Maliens.

    L’implication, l’engagement de TOUS et la confiance sont indispensables pour une paix et une sécurité durables dans un Mali Un et Indivisible sans fédération.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC, GOUVERNANCE ET SÉCURITÉ
    E-mail : [email protected]
    TEL 78 73 14 61

  5. LA RÉPUBLIQUE EST INTERPELEE PAR CE COMPORTMENT DE LA CMA QUI CROIT À L’ AVENEMENT D’ UNE ZONE DE NON DROIT PROPICE À TOUS LES TRAFICS ET EXACTIONS ASSURANT AINSI LA PROSPERITE DE QUELQUES CHEFS MAFIEUX .APRES TOUT CET EFFORT QUI PASSE PAR UNE CERTAINE HUMILIATION IL EST TEMPS D’AGIR AU NOM DE LA LOI.

  6. Très intéressant à défaut aussi nous pouvons bien laisser la GATIA faire le ménage . Le MNLA face au GATIA on saura réellement qui a le dernier mot !!

  7. ne devons plus attendre grand chose de ces bandits armées nous devons renfoncer notre position au nord au cas ou ils se décide ils nous trouverons devant,car ces hommes ne savent pas ce qu ils veulent le mali appris trop de retard on besoin de travailler maintenant…

  8. Caricature vraiment représentative. 😆 😆 AQMI s’en fout du GATIA mais le MNLA trouve perilleux de l’affronter 😆 😆 😆 VIVE LA REPUBLIQUE

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