Difficile cohabitation au PDES Que faire ? - Et si le messie du parti était Hamed Sow ?

6 Octobre 2011 - 00:00
27 Nov 2024 - 14:55
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Le PDES est au bord de l’éclatement, et pour ne pas trahir les idéologies de leur mentor, ne faudra t-il pas envisager un plan C.  Le gros problème qui se pose au sein du parti des amis du président ATT, reste préoccupant au moment même que l’on s’achemine vers 2012 et que tous les coups deviennent du coup possible.

Ce n’est plus un secret de polichinelle, le Parti pour le développement économique et de la solidarité (PDES) est aujourd’hui scindé en deux camps, à savoir le camp de Bittar et celui du président du parti Hamed Séméga. Selon nos sources une grande frange des membres du bureau politique est pour la candidature de Jéamille Bittar, et ces derniers ont pour prétexte qu’un parti politique se créer pour conquérir le pouvoir et non pour faire de la figuration. Ces derniers s’insurgent contre le mutisme du président de leur parti, qui a leurs yeux se plaît au sein du gouvernement. Ces derniers défendent becs et ongles que l’on cesse de jouer avec le problème de l’origine de Bittar, car pour eux lorsque des dirigeants du Mali ont dénoncé haut et fort l’ivoirité en Côte d’Ivoire, voici que ces derniers semblent déjà oublier ce que cette ivoirité a causé comme malheur et souffrance à la Côte d’Ivoire. Pour eux si le président du parti ne veut pas s’assumer, ils le feront à sa place. Et toujours selon nos sources, ces derniers ne sont pas prêts à lâcher prise de sitôt.

Dans le camp de Séméga, c’est pour le moment la veillée d’armes. Mais eux attendent seulement le mot d’ordre de leur mentor pour répondre aux détracteurs de l’autre camp. Une chose est sûre au vu  de tout ce qui trame en ce moment, le président ATT est en train de concocter une autre stratégie pour sauver le navire de ses amis qui tangue en ce moment sur le fleuve Djoliba. Toujours selon nos sources un léger remaniement ministériel est en vue, afin de permettre au président du PDES et ministre du transport et de l’équipement de se lancer dans la bataille électorale, afin de couper l’herbe sous les pieds de son premier vice président Bittar. Son évincement du gouvernement est tout d’abord la volonté personnelle du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré et de l’ex président Alpha Oumar Konaré, car ses derniers ont un grand penchant pour le candidat de l’Adéma à l’élection présidentielle de 2012. Donc  Hamed Diané Séméga aura en effet pour mission de brouiller les pistes de Bittar et de faire tout son possible pour que les militants de son parti soutiennent Dioncounda Traoré. Toute chose qui permettra au président ATT et Alpha Oumar Konaré de jouir paisiblement de leur retraite présidentielle et afin de permettre au parti PDES de continuer à jouir aussi des délices du pouvoir et de se positionner réellement sur l’échiquier politique national aux législatives à venir. D’ors et déjà chaque camp active sa base, pour convaincre les militants de se rallier à leur cause, toute chose qui ne sera pas du tout de repos pour les différents protagonistes.  Chaque camp accuse l’autre d’avoir trahi la vision de leur parti.  Pour les partisans de Séméga ce n’est pas à cause de la richesse ou des intérêts particuliers qu’ils ne se sont pas encore prononcé ou qu’ils sont au gouvernement.

 Mais disent attendre le moment opportun surtout que nous sommes dans une période très cruciale de la vie politique nationale du Mali en ce moment. Et que l’autre camp dit reconnaître mais souhaiterais que le parti s’affiche et mesure sa côte de popularité sur l’échiquier politique national.
Et si le Messie du plan était Hamed Sow ?

Une éventualité aujourd’hui s’impose au sein du parti PDES.  Pour ne pas voir ce parti volé en éclat comme bon nombre de parti politique du Mali, le président d’honneur du parti, Hamed Sow n’est pas membre du gouvernement et en tant que conseiller spécial du président ATT, il pourra incarner les valeurs de son parti et porter haut le flambeau du PDES. Ne serait-il pas tant que le bureau politique du parti pense à jouer la carte de la concorde en misant gros sur Sow. Car entre les citoyens ordinaires et les autorités étatiques, entre les cadres et les employés subalternes, entre les universitaires et les moins diplômés, il connaît davantage les priorités du Mali. En outre, sa dimension politique et personnelle lui assurent toute l’épaisseur crédible : pour porter cet engagement.

Si le parti venait à jeter son dévolu sur la personne d’Hamed Sow, cela ne fera qu’arranger toutes les militantes et militants du parti des amis du président ATT. Car son choix va s’inscrit dans le fil de l’héritage politique du président. Il jouit de tous les atouts pour ramener la cohésion et la fraternité au sein de sa formation politique, actuellement traversée par une crise de leadership. Ayant longuement contribué à sa consolidation, aux côtés du général Touré, Hamed Sow pourra  redorer le blason terni. Economiste de formation chevronné spécialiste dans les énergies, PDG d’Amic-Invest, conseiller du président ATT, même si sa carrière internationale a connu en 2008, des déboires avec la justice suite à sa gestion du centre pour le développement de l’entreprise (CDE, institution de coopération entre l’UE et les pays ACP) qu’il a eu à diriger entre 2005 et 2007. Mais très vite blanchi, Hamed Sow a l’expérience des arcanes de la République. Il symbolise un succès story à l’africaine qui force l’admiration et le respect. Il partage cette réussite sociale avec des milliers de Maliens et d’Africains qui travaillent à ses côtés. Cette libre sociale se déploie également dans la construction de nombreuses infrastructures, à travers tout le Mali, l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient. Tous ceux qui le côtoient attestent de son assistance attendrie pour la souffrance humaine. La force de ses liens avec les populations le dote d’une connaissance élargie des réalités sociologiques maliennes. En outre, il a une maîtrise fine des institutions républicaines. Ce double avantage forge sa culture citoyenne. Il est plus à même de mettre en place des politiques publiques qui collent aux profondes attentes et espérances des militantes et militants de son parti et des Maliens. Ne serait-il pas temps que les amis du président ATT, et même le président ATT le propose au bureau politique de ses amis pour mettre fin à une guerre de clocher et de minaret qui après tout terni l’image du mentor avant celle du parti.

Paul N’guessan


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