Front de sauvegarde de la démocratie (FSD) : L’heure n'est plus au petit calcul politicien

Selon, le président du Front de sauvegarde de la démocratie, Honorable Soumaila Cissé, l'heure est grave, la détérioration de la sécurité dans le centre du pays, est une raison pour tirer la sonnette. « L'ampleur de la violence a atteint des seuils jamais vus dans notre pays, des villages entiers ont été détruits, des populations entières sont victimes y compris des bébés, des femmes enceintes et des vieillards, des greniers sont incendiés et des animaux abattus », a dénoncé M. Cissé. L'heure est grave, dit-il, malgré toutes ces détériorations survenues au cours de l'année 2019, le dialogue public ne semble plus un jeu de ruine et de malice, pour gagner de temps plutôt que pour affronter la réalité. « Nous n’avons pas de solution nouvelle. Malgré, tout nous sommes prêts pour le dialogue, nous avons écouté nos autorités religieuses et coutumières, d'éminentes personnalités de notre pays et de nombreux citoyens ordinaires », a dit Soumaïla Cissé. Et d’ajouter « nous avons en toute responsabilité accepté la main tendue pour promouvoir un dialogue républicain de sortie de crise. Nous avons ainsi, rencontré le chef de l'État IBK à Koulouba le 26 février 2019, au cours de cette rencontre, toutes les menaces sur notre pays ont été clairement identifiées et des solutions proposées ».
Pour l'ancien ministre de la Communication Choguel Maiga, avant de faire une révision constitutionnelle, « il fallut que nous discutions ensemble sur ce que nous voulons pour notre pays, il y a des Institutions qui marchent il y'a d'autres qui ne marchent pas, tout ça devrait être l'objet de discussion », a-t-il dit. Napa Bocar Abdou stagiaire
Quelle est votre réaction ?






