Assises de la Cour d’Appel de Bamako : Madou Diallo condamné à la réclusion à perpétuité

Pour vol qualifié, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme à feu, le nommé Madou Diallo a été condamné à la réclusion à perpétuité suite à un arrêt de la Cour d’Appel de Bamako.

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Pour vol qualifié, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme à feu, le nommé Madou Diallo a été condamné à la réclusion à perpétuité suite à un arrêt de la Cour d’Appel de Bamako. Le verdict a été rendu public lors de l’audience de mercredi dernier.

Le nommé Madou Diallo fait partir d’une association composée de quatre personnes. Mais, au moment de l’opération de cambriolage, seuls lui et Moussa Guindo ont été arrêtés. Les deux autres, à savoir Yoro Kamaté et Modibo Traoré, se sont échappés et sont toujours en fuite.

Aussitôt arrêtés, Diallo et Guindo, conformément à des faits établis par le juge d’instruction, ont été mis en prison depuis près de deux ans. Durant le procès, la Cour à l’unanimité a validé les faits reprochés aux accusés. «Ceux-ci ne relèvent d’aucune contestation» dira le Procureur de la République.

C’est pourquoi, après avoir écouté à la barre les accusés, le Président leur a posé des questions, tout comme les Conseillers, les Assesseurs et le Ministère Public. La défense, quant à elle, s’est contentée de faire ses plaidoiries.

La Cour, dans son arrêt, a condamné Madou Diallo à la réclusion à perpétuité, car il n’en est pas à sa première opération. Il est considéré comme étant le cerveau de l’association de malfaiteurs, pour avoir orchestré cette tentative de cambriolage de la boutique des frères Sylla à Toubakoura, dans le cercle de Banamba.

Pourtant, lors de ses interrogatoires, Madou Diallo a toujours nié tous les faits faisant l’objet de son inculpation. Agé de 20 ans, il était vendeur de pochettes de téléphone. Voulant se faire beaucoup d’argent en peu de temps, il empruntera le chemin de la délinquance et dort aujourd’hui sous les verrous.

Quant à l’accusé Moussa Guindo, il a bénéficié des circonstances atténuantes, avec 4 ans de prison ferme. Marié et père de trois (3) enfants, il a été embarqué dans une affaire dont il ignorait l’objectif final. Son tort est qu’il n’a pas eu l’intelligence de demander pourquoi on le faisait se déplacer.

Soulignons que le jugement dont la sentence a été rendue publique ainsi intervient suite à la 2ème session ordinaire, pour l’année en cours, des Assises de la Cour d’Appel de Bamako. Elles se dérouleront du 28 novembre au 29 décembre 2016 et concerneront diverses affaires de plusieurs natures.

Diakalia M. Dembélé

 

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