Lutte contre la corruption en milieu universitaire : Au-delà du cas du doyen de la FDPRI Kissiman Gakou

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Les semaines antérieures, nous avons assisté à une série d’arrestation des présumés coupables de détournement de fonds publics. Tout à commencer par l’arrestation de l’ex président de l’APCAM, Bakary Togola. L’un des cas les plus récents est celui du doyen de la faculté de droit privé (FDPRI). Il convient de dire que cette initiative est salutaire et qu’il mérite d’être élargi, surtout au niveau des rectorats et des décanats des structures universitaires de notre pays.

Aux dires d’une source fiable, si Kissiman Gakou séjourne à la prison centrale aujourd’hui, c’est par ce qu’un de ses proches collaborateurs, ou disons, quelqu’un qu’il considérait comme son frère, aurait saisi officiellement le pôle économique. Nous ne saurions confirmer cette information, même si elle est sur plusieurs bouches au niveau de l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB).

D’aucuns vont jusqu’à dire que le doyen Kissiman Gakou faisait faire règlement des bons petits plats par son épouse pour la mère de celui-là même qui aurait sonné l’alerte qui l’a conduit en prison. Est-ce que cette information est bien fondée, nous ne pourrions le confirmer pour le moment. En tout cas, même s’il ne s’agit que des intox, il convient d’attirer l’attention sur l’essentiel. Il s’agit, en effet, du détournement qui s’effectue dans nos rectorats et décanats.

En effet, nous pensons que le montant qu’aurait détourné Kissiman Gakou n’est que très minime par rapport à celui de ses confrères. D’où l’urgence de fouiller minutieusement la gestion de certains recteurs qui viennent de passer le relais sans oublier les doyens. Oui, nous avons plus d’une fois eu échos de détournement d’importante somme d’argent au niveau de certaines structures universitaires. Et les enquêtes sont en cours par le journal ‘’Le Confident’’ pour fournir les preuves.

Cependant, nous voudrions nous permettre d’inviter le procureur du pôle économique de s’inspirer du cas de Kissiman Gakou pour mener des actions de vérification pointue au niveau de l’ensemble des rectorats et des décanats du Mali. Nous restons convaincus que si cela est effectif, qu’ils seront nombreux les doyens et les recteurs à rejoindre à la prison centrale Kissiman Gakou. Ceci étant, il est important de signaler que nous n’accusons pas ici la quasi-totalité des doyens et des recteurs, bien au contraire, nous connaissons bien certains d’entre eux qui n’ont absolument rien à se reprocher.

 

En tout cas, pour ce qui nous concerne, nous allons permettre à nos lecteurs d’en savoir mieux sur les détournements opérés au niveau de certains rectorats et décanats.

Affaire donc à suivre…

Drissa Kantao

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1 commentaire

  1. SI TOUT LE MONDE FAISAIT AINSI LE MALI SE DÉVELOPPERA.
    CONTINUONS A DÉNONCER LES CRIMINELS.
    ET ENCOURAGEONS LA JUSTICE A POURSUIVRE.

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