Ségou Ntènè : Les brèves du Ségovien

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AFFAIRE DE LA NOUVELLE MOSQUEE DE SEGOU : LA VERSION DU CONTROLEUR DES TRAVAUX

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Suite à notre révélation sur la capacité de la nouvelle grande mosquée de Ségou qui ne pourra plus contenir les 3300 places prévues, moins d’ailleurs que l’ancienne, nous avons reçu la visite, pendant une heure et un quart, du contrôleur des travaux au nom de l’entreprise Agora Consulting. Tidiane D. K. Diabaté n’est passé par quatre chemins puisqu’il en veut aux autorités politiques et administratives qui ont fait la sourde oreille face aux inquiétudes et sollicitations du corps islamique. Cependant, il regrette les propos du Président du Haut Conseil Islamique qui affirme que la mosquée en construction n’a aucune ressemblance avec la maquette première et jure qu’il n’y a jamais eu 2 plans de construction ou 2 maquettes. Mr Diabaté demande aux ségoviens de ne pas se faire des soucis car cette Maison de Dieu, même si elle n’abritera pas 3 300 places, n’en sera pas loin et plus d’un en sera fier lors de sa finition dont il ne se hasarde pas pourtant à fixer de date. Apres tout, il a raison ; avec les libyens, on ne sait jamais…

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DES GHANEENS EN POSSESSION DE 54 KILOS DE DROGUE

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Charles Kouame est connu depuis une décennie pour être un coiffeur à Niono. Mais les noctambules vous diront que ce ghanéen est un proxénète. En tout cas, l’homme est au dessus de tout soupçon. N’a-t-il pas géré avec activisme la visite de l’Ambassadeur du Ghana au Mali dans la cité du Kala le 9 Octobre dernier ? 3 semaines plus tard, voici que Niono découvre le vrai visage de Charles : un trafiquant de drogue. Les informateurs de la police ont mis la puce à l’oreille de Bougouna Sanogo et ses hommes. Charles reçoit tous les samedis, par l’entremise des véhicules des forains, un important lot de chanvre indien à écouler sur le marché local. Ce 27 Octobre, dès l’arrivée des forains pour la foire du dimanche, le ghanéen sera filé. Il sera finalement arrêté dès que les soupçons s’avéreront, au niveau du canal contigu au marché. Sur le coiffeur sera retrouvé, non des ciseaux, mais 5 briques de chanvre indien de 2 Kilogrammes chacune, soit 10 Kg. Interpellé, il avoue les recevoir de Aicha Bamba (une ghanéenne qui se forge un patronyme malien grâce au laxisme des autorités dans la délivrance des cartes d’identité !) domiciliée au Km 26. Perquisition faite chez celle ci, 22 briques soit 44 kg seront découvertes. Elle révèle les avoir reçues d’un certain Koffi, sûrement un compatriote à l’intérieur du pays mais la police avoue découvrir d’autres objets intéressants pour la suite de leur enquête. Et le Commissaire de police de lancer un appel aux populations, pour plus de collaboration dans la dénonciation de ceux qui nuisent à notre santé et notre quiétude, avec bien entendu l’anonymat garanti auprès d’eux.

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CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE : LA VICTOIRE DE BITTAR ET SALIA DAOU FETEE A SEGOU

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Pourra t-on dire que c’en est fini désormais du contentieux électoral de la CCIM qui a pris l’allure d’un vrai feuilleton voici un an déjà ? Il faut le croire, puisque la Cour Suprême ultime recours de justice au Mali vient de confirmer le Président de la CCIM National, Jeamille Bittar et celui de Ségou, Salia Daou. Le premier avait fait face à un pléthore de milliardaires qui ont du comprendre que l’argent ne peut rien contre un vote populaire tandis qu’au second s’opposaient des jeunes trop pressés d’attendre leur heure. A présent l’heure devrait être au travail pour une corporation longtemps déchirée par des problèmes de personne. C’est le message que les vainqueurs sont venus annoncer à Ségou au moyen d’une grande fête que le jeune opérateur économique Ousmane Daou de MALICOM a bien voulu organiser le Dimanche 21 Octobre dernier dans ses locaux. En compagnie du gotha du monde des affaires de Ségou, le Président de la CCIM a pu symboliquement rencontré les commerçants détaillants du marché du Château pour livrer le message de travail qui attend la corporation pour le reste de son mandat.

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PONT DE MARKALA : UN CORBILLARD RENVERSE ET TUE DEUX BERGERS

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La semaine dernière ce fut la consternation sur le pont de Markala. Au retour d’un corbillard parti inhumer un défunt, le chauffeur n’a pu contrôler son engin lors de la descente du pont pour le rond point des martyrs. Deux bergers qui s’activaient à faire quitter leur troupeau de la voie bitumée ont été renversés par le corbillard, trouvant la mort sur le champ et rendant complètement fou le chauffeur meurtrier dont l’engin n’a pu cette fois ci servir de moyen pour transporter les dépouilles mortelles.

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LES ENFANTS NE MEURENT PLUS A L’HOPITAL DE SEGOU

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Dans le N°65 du 29 juin 2006 de notre journal, nous écrivions ceci, grâce à l’obtention par Ségou d’un Service Pool Mère Enfant dans son Hôpital. « Une maternité sans risque est possible désormais à Ségou. Grâce à ce Service Pool Mère Enfant, l’hôpital de Ségou dispose d’une néonatologie et c’est cela le plus important, une spécialité médicale qui a pour objet l’étude du nouveau né, opposé à celui coutumier de la pédiatrie qui s’occupe de l’enfance et ses maladies. C’est le deuxième service existant au Mali après Bamako ». Un an après, les résultats sont là. Alors que le taux de mortalité néonatal était de 35 pour mille à l’hôpital de Ségou pour un taux national de 57 pour mille voici que l’établissement sanitaire de Ségou se trouve être le plus sécurisant du Mali pour les nouveaux nés, avec seulement 10 pour mille de taux de mortalité néonatale. Quant à la mortalité infantile, elle régresse considérablement de 25 pour mille auparavant à 8 pour mille tandis que le taux national se trouve jusqu’à 162 pour mille de décès infantile. Bravo les toubibs !

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