Le lien diplomatique entre le Mali et la Russie de 1960 à nos jours

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Les premiers contacts entre le Mali et la Russie dans le domaine militaire remontent au 14 octobre 1960, 1 mois après l’accession de son indépendance.

Bien que « non aligné », le Mali se penche vers l’union Soviétique, ce qui donnera lieu à l’établissement d’une coopération militaire, économique et sociale.

Ce rapprochement n’était étonnant dans la mesure où Bamako se dirigeait vers un modèle de type « socialiste collectiviste » avec un président socialiste Modibo Keita et que l’URSS assurait défendre les idéaux anticolonialistes.  Pour Moscou, l’idée était aussi de chasser  la République Populaire de la chine, qui avait des vues sur l’ancienne colonie française.

C’est dans cette optique que, les forces maliennes ont été équipées complètement par du matériel soviétique. L’URSS donne des équipements lourds, blindés, véhicules, aviation a l’armée malienne. Cette coopération s’est poursuivie après la chute du président Modibo Keita en 1968.

La coopération a continué sous le président Moussa Traoré qui a dirigé avec un régime autoritaire le Mali de 1968 à 1991. Elle a ensuite connu des hauts et des bas. Un autre accord a été signé en 2019 sous le régime du président Ibrahim Boubacar Keita, qui n’a pas été réalisé après.

Justement, l’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a mis fin à cette coopération  qui s’était jamais contredit malgré les secousses de la vie politique malienne (coup d’Etat en 1968 aboutissant à un régime main de fer). Depuis, pour des raisons politiques, économiques et géostratégiques, la Russie cherchait à reprendre pied en Afrique. D’où son intérêt pour le Mali.

Après des années, la Russie et le Mali arrivent-ils a renoué leur lien de coopération militaire ?

En effet, le 11 novembre 2021, le ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov a Reçu son homologue malien Abdoulaye Diop. Les chefs des diplomaties russe et malienne ont assuré leur volonté de poursuivre le partenariat militaire entre les deux pays, raisonné d’un risque terroriste renforcé par le retrait partiel des troupes françaises. Les deux ministres ont démenti la signature d’un accord entre Bamako et le groupe de sécurité russe Wagner qui faisait l’objet de rumeur à Bamako.

« Nous sommes dans une situation difficile et nous nous tournons encore vers cet ami pour qu’il puisse nous aider à en sortir » dixit Abdoulaye Diop le ministre des affaires étrangères malien dans son discours pendant un point de presse à Moscou, ajoute aussi que 80% des équipements militaires malien sont d’origine russe.

Et son homologue Sergei Lavrov dit je cite « Moscou continuera à livrer des équipements, des munitions, des armements et à former des officiers maliens pour que Bamako puisse se défendre efficacement contre la menace terroriste »

Jusque-là, nous n’avons pas vu, ni entendu parler de la signature d’un quelconque contrat de partenariat entre le Mali et le groupe sécuritaire russe « Wagner »

 ASSITAN DIAKITE

Source : L’ALTERNANCE

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