Recettes douanières : un record de 30 milliards CFA recouvrés en juin

[caption id="attachment_272442" align="alignleft" width="300"] La direction générale des impôts s’est engagée dans un vaste chantier de reformes structurelles[/caption] Comme en mai dernier, la direction générale des douanes vient, une fois de plus, d’être félicitée par les institutions de Breton-Wood. Elle a réalisé une recette-record d’environ 30 milliards CFA. A la surprise générale, la douane a, de nouveau, relevé le défi en recouvrant, au titre du mois de juin, la bagatelle de 30 milliards CFA. Appelé, couramment, « bureau du pétrole », le Bureau des Produits Pétroliers (BPP) a réalisé, à lui seul, 6,6 milliards CFA. Quant au bureau de Kati, dirigé par le colonel Djigui Koumaré, il a recouvré 4,5 milliards CFA. Cette performance a été qualifiée de « record » par l’hôtel des Finances ; mais aussi, par la représentation du FMI (Fonds Monétaire International) dans notre pays. Surtout, dans le contexte actuel, marqué d’une part par la crise financière internationale. Et, d’autre part, par la suspension de tous les programmes budgétaires destinés à notre pays jusqu’en septembre prochain, au moins. Pour arriver à ce résultat, tous les chefs de bureau ont du faire preuve d’ingéniosité, sous la direction du maestro : le général de brigade Moumouni Dembélé. Nommé, à la tête de la douane, il y a deux ans, il a réussi avec brio ce qui semblait relever de l’impossible : maintenir les caisses du Trésor public à flot. Une mission qu’il a réussie. De sa nomination à nos jours, les  recettes douanières  oscillent entre 30 et 33 milliards CFA. Avec des pics de 35 milliards CFA. Ce qui fait dire à certains chefs de bureau que « le général Moumouni Dembélé est le dernier des Mohicans à la douane ». En clair,  le seul capable d’une telle prouesse. Surtout, par ces temps de vaches maigres. Oumar Babi