Organisation de la présidentielle : L’administration territoriale fait le point

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Élection générale au Mali

Le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Baba Hamane  Maïga, a animé le  jeudi 17 mai dernier, une conférence de presse.  Objectif ? Faire le point sur les préparatifs de l’élection présidentielle qui aura lieu au mois de juillet prochain. Reportage.

A en croire le gouvernement, les préparatifs pour la bonne tenue de l’élection présidentielle sont en cours. C’est dans ce cadre que le secrétaire général du ministère de l’Administration Territoriale  et de la Décentralisation, Baba Hamane Maïga s’est voulu rassurant sur  le respect du chronogramme. « Je peux vous affirmer qu’à la date d’aujourd’hui tous les actes législatifs et règlementaires devant encadrer le scrutin sont prêts et ont été publiés. Le collège électoral a été convoqué le 28 avril dernier et la campagne électorale débutera le 7 juillet prochain», a-t-il déclaré.

Il précise que les concertations avec les partis politiques vont reprendre bientôt.  « Dans les jours à venir, le ministre sera là avec les partis politiques pour s’entretenir sur les préparatifs, notamment sur certaines innovations ». De même, les cartes d’électeurs biométriques seront bientôt délivrées. « La première semaine de juin, toutes les cartes d’électeurs biométriques seront là à Bamako et la distribution se fera dans la foulée», informe le secrétaire général du ministère. Chaque région aura droit à son lot de cartes pour une distribution rapide et efficace. La Minusma qui est un partenaire de l’État intervient aussi pour couvrir « les régions les plus difficiles ».

« Tout ce qui concerne les régions du Nord,  la Minusma va nous aider au transport logistique du matériel électoral et documents, l’acheminement  des cartes d’électeurs et agents électoraux », a affirmé le conférencier.

Si l’organisation matérielle de l’élection présidentielle de juillet prochain est sur la bonne voie, le problème d’insécurité dans plusieurs parties du territoire reste entier. « Toutes les dispositions  sont en cours pour juguler cette insécurité et permettre à l’administration de prendre place dans certaines localités  pour mener à bien le travail », selon Baba Hamane Maïga.

Sentiment de M. Maïga ? Ces échéances électorales ne doivent pas devenir un terrain de bataille des uns contre les autres, ni être monnayées mais plutôt être utilisées pour assurer l’avenir du pays et celui de ses enfants. «Nous devons donc sensibiliser le citoyen lambda que des élections compétitives et plurielles doivent mobiliser tous les Maliens», a-t-il plaidé.

Par ailleurs, Il a évoqué quelques innovations de la nouvelle loi électorale adoptée en avril 2018 dont le vote des Forces Armées et de Sécurité (suppression du vote par anticipation des forces armées et de sécurité), le remplacement de la carte NINA par les cartes d’électeurs biométriques afin de donner des précisions sur les centres et les bureaux de vote, la possibilité à la majorité et à l’opposition de proposer des assesseurs .Une  réglementation plus stricte du vote par procuration et fixe à six mois, la durée de résidence minimum pour s’inscrire sur la liste électorale de la commune du lieu de résidence. La nouvelle loi précise qu’en cas de non disponibilité des cartes d’électeurs biométriques pour les élections générales de 2018, la carte NINA tiendra lieu de carte d’électeur…

En outre, Baba Hamane Maïga souligne que le parrainage des candidats à l’élection présidentielle se fera par 10 députés ou 5 conseillers municipaux par région. Toutefois, il a    précisé  que les autorités intérimaires ne pourront pas parrainer les candidats.

Mémé Sanogo

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