Attentat à la pudeur : Robert Diarra, enseignant de son état, condamné à un an de prison pour avoir enceinté une de ses élèves âgée de 14 ans

3 Nov 2011 - 00:00
3 Nov 2011 - 00:00
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La Cour d'assises, au cours de son audience d'hier mardi 1er novembre, a condamné Aboubacrine Alarba Touré et Souleymane Koné, respectivement à 7 ans et 5 ans de prison ferme. L'audience était présidée par Sidi Kéïta, avec sur le banc du ministère public, Hamed Sam, substitut général près la Cour d'Appel de Bamako.

C'est un truisme de voir qu'un tel acte continue de se produire encore dans notre société. Robert Diarra, enseignant, au lieu d'instruire son élève, Soma Rosalie Kéïta, âgée seulement de 14 ans, a plutôt préféré donner libre cours à des désirs charnels avec celle-ci. Occasionnant ainsi une grosse non-désirée chez l'élève.

Les faits. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2009, à Vanekuy (commune rurale de Mandiakuy, Cercle de Tominian), le nommé Robert Diarra entraîna la petite Soma Rosalie Kéïta, âgée de 14 ans (au moment des faits), dans la chambre et entretînt des rapports sexuels avec elle. Après cette première fois, il continua jusqu'à se faire surprendre par la grand-mère de la fille en pleins ébats sexuels avec cette dernière. Plus tard, il fut découvert que Soma Rosalie Kéïta  était enceinte. Interpellé, Robert Diarra a reconnu être l'auteur de la grossesse. Suite à la plainte de la grand-mère, il a été inculpé pour attentat à la pudeur.  En outre, il a été surpris en flagrant délit en compagnie de sa victime. Il a reconnu la minorité de celle-ci et l'avoir encadrée deux ans durant.

Malgré tout, Robert Diarra a tout de même continué dans son acte consommant ainsi le crime d'attentat à la pudeur qui lui reste imputable.

 

Lors du jugement de cette affaire, le mardi 1er novembre devant les Assises, Robert Diarra a reconnu les faits à la barre. Une chose qui facilitera la tâche à son avocat qui a plaidé coupable avant de solliciter auprès de la Cour d'accorder de larges circonstances atténuantes pour son client. 

 

 

Hamed Sam, Substitut général près la Cour d'Appel de Bamako, représentant le ministère public, a requis une correction exemplaire pour Robert. 

 

La Cour, présidée par Sidi Kéïta, après délibération, a reconnu coupable Robert Diarra. Ainsi, il s'est vu infliger une peine d'un an d'emprisonnement.

En outre, Robert Diarra a été condamné à payer la somme de 250 000 FCFA au titre de dommages et intérêts à la famille de la victime.

 

Bandiougou Diabaté


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