Niamé Keîta, directeur national de la police

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    Tous ceux qui, à sa nomination, souhaitaient voir Niamé keïta ramener l’ordre et la discipline dans les rangs de la police ont fini par perdre leur latin.

     

    Pas un seul jour, sans que nos concitoyens ne soient victimes de brutalités, ou de bavures policières, accompagnées, parfois, de mort d’homme.

    La liste des victimes, connues ou anonymes, continue de s’allonger. Dans les villes, comme dans nos campagnes. Sans que la hiérarchie policière daigne lever le petit doigt.

     

    Lundi dernier encore , un agent d’entretien de la direction générale de Kafo jiguinew s’est fait molester par deux agents de police. Avant d’être abandonné, inconscient, dans une mare de sang ; tout a débuté aux environs de 8heures quand Fousseyni Katilé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, percute un passant, au rond –point de l’avenue Kwamé N’Krumah. Sans s’arrêter.

     

    Du coup, il est pris en chasse par les deux agents en faction. Fousseyni Katilé est rattrapé dans les locaux de la direction générale de Kafo jiguinew où, il est passé à tabac par les deux agents.

     

    Aucune partie de son corps n’est épargnée par les deux agents de police. Les coups pleuvaient avec une barbarie inouïe. Conséquence : Fousseyni Katilé gît dans une mare de sang. La tête ensanglantée, les lèvres boursouflées et les narines amochées, il est abandonné, inconscient, à sont triste sort par ses bourreaux, heureux d’avoir accompli leur « devoir ».

     

    Certes en percutant le passant, Fousseyni Katilé aurait du s’arrêter. Comme l’exige, l’usage. Auquel cas, il mériterait une contravention.

    Ou, tout au plus, conduit au poste de police pour se voir appliqué la loi. Plutôt que de se faire tabasser. A quand la fin des brutalités policières dans notre pays ? Bien malien, qui pourrait le dire.

    A BERTHE

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