L'essentiel
- Une fusillade a eu lieu dans un bar de Bamako dans la nuit de vendredi 6 à samedi 7 mars, faisant au moins cinq morts, dont un Français, un Belge et deux Maliens.
- Deux suspects ont été arrêtés.
- François Hollande a été le premier officiel à affirmer qu'il s'agissait d'un attentat.
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Public/Public.fr - François Hollande : il installe sa nouvelle amie à l'Elysée ![/caption]
Le président français a dénoncé samedi matin un «
lâche attentat » après
la fusillade qui a fait au moins cinq morts dont un Français dans la nuit de vendredi 6 à samedi 7 mars à Bamako, au Mali. Un ressortissant belge et deux Maliens font également partie des victimes. Deux suspects ont été arrêtés.
Lire le point sur la situation
François Hollande a été le premier officiel à qualifier la fusillade d'attentat, le dénonçant avec «
la plus grande force ».
Dans un communiqué, l'Elysée précise que le président français compte «
s'entretenir avec (Ibrahim Boubacar) Keita », son homologue malien, et «
lui offrir l'aide de la France ». Avant d'ajouter :
« François Hollande se souvient que le Président Keïta se tenait à ses côtés le 11 janvier dans les rues de Paris. »
Le premier ministre Manuel Valls s'est quant à lui déclaré, sur Twitter, «
horrifié » par cette « a
bjecte attaque terroriste ».
Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a affirmé pour sa part que
« ce crime renforce notre détermination à lutter contre le terrorisme, sous toutes ses formes ».
« Notre ambassade, qui a ouvert une cellule de crise, est entièrement mobilisée aux côtés des autorités maliennes », a ajouté le chef de la diplomatie
dans un communiqué.
Son homologue belge a, de son côté, condamné un attentat «
lâche, ignoble ».
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