Le conflit syrien perdure depuis 7 ans avec ses conséquences dévastatrices sur la population, alors que le régime politique algérien continue de maintenir
ses relations scabreuses avec le tyran Bachar Al Assad, malgré les résolutions adoptées par le conseil des droits de l’homme de l’ONU. Les liens entre les deux pays connaissent des
rapprochements préoccupants. Plusieurs questions méritent d’être posées, concernant
l’avenir des relations entre le régime algérien et le régime d’Al-Assad.
Pourquoi faut-il
rompre les relations diplomatiques entre l’Algérie et
le régime du chimique Al Assad ? Comment célébrer
la journée dédiée aux victimes de la guerre chimique alors que le régime politique algérien maintient ses liens avec le régime syrien ? Le régime de Khamenei accordera- t- il
la nationalité iranienne à l’algérien qui exporte la pseudo révolution islamique ? Comment
rompre le mariage temporaire (Zawaj al-moutaa) entre le Hezbollah et ses partisans algériens ? A quand
la traduction en justice du guide suprême de la révolution iranienne et de Bachar Al-Assad ?
Engagé aux cotés du régime d’Al-Assad dans sa lutte contre la révolution démocratique du peuple syrien,
le régime algérien se compromet et a trahi les principes de la diplomatie, ouvrant la porte à toutes les incertitudes. Le dictateur Bachar Al-Assad adopte
une politique de terreur face aux revendications légitimes du peuple syrien renforçant
le sectarisme du régime algérien, que la seule voie vers le maintien au pouvoir passe par la force.
C’est en ce sens que le rapport intitulé
‘’Les implications de la guerre syrienne sur les nouveaux ordres régionaux au Moyen-Orient
‘’ (Septembre 2018), publié par le think-tank
Institut des Affaires Internationales(IAI) mentionne que le régime sanguinaire d’Al-Sissi et le régime algérien
‘’Pourraient conclure de la guerre en Syrie qu'ils peuvent imiter l'utilisation par Assad de la force brutale contre son peuple et ses villes lors de l'assaut contre les rebelles locaux et étrangers’’. Ce conflit qualifié comme la pire catastrophe humanitaire des temps modernes, a été à l’origine du plus grand nombre de réfugiés dans le monde (5,5 millions).
En outre,
les révolutionnaires syriens défient l’expansionnisme iranien, en s’affranchissant des griffes de
la présence nocive du Hezbollah. Pis, les
divergences politiques au sein de la Ligue des Etats Arabes sont
exploitées par l’Iran qui tente de restaurer son empire. Cela relève de
la bassesse que le régime algérien qui
rallie l’axe Irano-Syrien puisse prétendre promouvoir une solution politique, alors que le régime d’Al-Assad poursuit
l’emploi d’armes chimiques en violation des obligations qui lui incombe en application de la Convention sur les armes chimiques. Face à ce drame humanitaire
, certaines chaines de télévision dites ‘’panarabes ‘’, basées au Liban, propagent la propagande du groupe terroriste Hezbollah et du tyran Al-Assad, et
manipulent le symbole religieux,
en se référant à l’heure palestinienne (Heure locale à Al-Quds) lors de la diffusion de leurs programmes.
Avec ce régime algérien qui a réussi à corrompre
une partie du peuple, une corruption devenue un mode de comportement social, et
la poltronnerie de certains partis politiques dits d’opposition de dénoncer la corruption,
le pire est à craindre.
Benteboula Mohamed-Salah.Adresse mail: beyusek@hotmail.fr
Auteur du livre ‘’La diplomatie algérienne à deux têtes ‘’ Editions Amazon