Tragédie sur le boulevard : Une fillette de 13 ans tuée par une voiture en excès de vitesse
Mardi 8 juillet 2025, il est 8h21, cette scène restera gravée dans ma mémoire.

Ce matin, sur le boulevard menant à Yirimadio, non loin de l’ancienne direction de la Douane, une tragédie insoutenable s’est produite sous mes yeux. Une fillette de 13 ans, insouciante comme le sont souvent les enfants en vacances, a été mortellement percutée par un véhicule de type 4x4 lancé à vive allure.
La voiture roulait bien au-delà de la vitesse autorisée. La fillette, qui tentait de traverser la route, n’a eu aucune chance. Le choc a été brutal. Elle est décédée sur le coup, victime d’une grave hémorragie crânienne. Son cartable, encore posé sur son dos, témoignait de l’innocence fauchée trop tôt.
En cette période de grandes vacances, alors que les enfants sont nombreux à jouer dans les rues, cette perte douloureuse vient nous rappeler l’impérieuse nécessité de prudence et de responsabilité sur nos routes.
Combien d’enfants devront encore mourir avant que nos comportements changent ?
La route n’est pas un circuit de vitesse. Les zones urbaines, encore moins. Chaque conducteur, qu’il soit au guidon d’une moto ou au volant d’un véhicule, porte une part de responsabilité dans la sécurité collective.
Les enfants, souvent distraits ou absorbés par leurs jeux, ne voient que ce qu’ils poursuivent un ballon, un camarade, un oiseau. Ils ne voient pas toujours le danger. C’est à nous, adultes, de le prévoir pour eux.
Rappelons que dans les zones urbaines, la vitesse maximale autorisée est de 40 à 50 km/h. Ce n’est pas une formalité administrative : c’est une règle de survie. Une seconde d’inattention, un excès de vitesse, et c’est une vie qui bascule. Une famille qui pleure. Une communauté choquée.
En mémoire de cette jeune victime et pour la sécurité de tous, faisons preuve de civisme. Levons le pied. Soyons vigilants aux abords des écoles, des marchés, des carrefours et dans les quartiers résidentiels.
Ce drame ne doit pas être un fait divers de plus, mais un électrochoc. Un rappel que chaque accélération inutile peut devenir un crime involontaire.
Amadou Sidibé
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