Edito : Le Pélican, après un lustre, continue de résister

Le jeudi 09 octobre 2025, Le Pélican boucle dans l’intimité et la sobriété, tant la conjoncture économique et sécuritaire du Mali nous y oblige, ses six ans d’existence.

2 Octobre 2025 - 08:49
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Edito : Le Pélican, après un lustre, continue de résister

Sa   première parution  (le numéro 000)  a été mise  dans les kiosques, un  mercredi  09 octobre 2019.  Désormais  votre hebdomadaire préféré, après le 09 courant,   va rentrer   dans sa sixième année !  La rédaction souhaiterait  organiser une fête. Mais elle n’est  pas  en mesure de le faire. Notamment,  à cause des conditions économiques et financières très catastrophiques  que l’ensemble de la presse écrite malienne traverse  depuis déjà une décennie.  Mais  nous espérons, par la grâce d’Allah,  que la situation va s’améliorer afin que nous puissions fêter,  encore et encore,  une quantité d’autres anniversaires. Evidemment avec  nos lecteurs, annonceurs et partenaires dont l’appui financier nous est indispensable!

 Dans notre édito de lancement, nous  avions promis  à nos lecteurs et annonceurs   que  « Le Pélican »  ne sera pas un journal de plus dans le répertoire des publications au Mali. Nous avions également  promis que le canard va inlassablement œuvrer pour la satisfaction de son lectorat : dans  la publication de plus d’articles  d’analyses sociopolitiques objectives mais aussi  de rubriques diverses. Avec ces six  années  de parcours,  même  si  c’est au lectorat d’en juger le contenu, notamment la ligne éditoriale  du journal,  nous estimons en toute humilité que nos promesses se tiennent.

 Tout compte fait, malgré  que  le chemin est plein d’embûches,  « Le pélican », va  s’efforcer  de  continuer inexorablement  son envol  avec  espérance et dans la résilience. Nul doute que  la ligne éditoriale de  « Le  Pélican »   dérange  certains   animateurs de la vie sociopolitique de notre pays.  De même que  certaines  de nos analyses  et  points de vue sur les questions de la nation  dérangent parfois les  décideurs, guère habitués à ce que  d’autres  voix  leur portent la contradiction pour exprimer  leur avis : que chacun reste à sa place, semblent-ils penser !

 En respectant ce postulat,  la nôtre doit se cadrer  dans le « politiquement correct », sans aucune critique, même objective ! Autrement dit,  les Princes du Jour  veulent  que nous taisions toutes critiques  sur leurs publiques. Mais  nous disons NON, mille fois NON !  Cela ne marchera jamais avec  la rédaction intraitable  et indépendante de  « Le Pélican » !  Puisqu’en choisissant notre  métier de journalisme, nous (les rédacteurs)  avons aussi opté  d’être  plus objectif,  mais aussi  et surtout  d’être  toujours aux côtés  des plus faibles afin de  servir de sentinelle et d’alerte face à toutes éventuelles dérives des gouvernants (décideurs  politiques).

 Pour ce  faire, nous ne nous lasserons  jamais  d’aller crever  l’abcès là où il peut se trouver. Que cela soit donc  clair ! A cette fin,  nous tenons à réitérer  notre  engagement ferme de demeurer  constant, malgré  des intimidations que nous pouvons rencontrer,  avec  notre ligne  éditoriale.  Dont  nous avons décidé  qu’elle soit indépendante et libre. C’est pourquoi, nous n’abandonnerons  à aucun prix  l’espace  d’expression  que  nous disposons. Car, celui-ci représente  pour nous,  la quintessence même  de notre  existence sur la scène médiatique malienne, même  internationale.

 Toutefois,  nous ne cesserons de le rappeler, l’indépendance de la presse malienne ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat. Oui, la presse malienne doit être soutenue et bien subventionnée ! Que les autorités de la Transition  soient convaincues d’une chose, cette indépendance  ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat !  Cela est  d’autant normal que  la presse écrite  est un principal fournisseur   de service public. Si cela est une évidence, l’aide à la presse doit  vraiment cesser d’être la  charité du prince du jour. Mais aussi et surtout  cette aide, afin que les médias sortent de la précarité et de l’influence néfaste des uns et des autres,  doit être indexée au budget national. Vivement la satisfaction de cette requête,  jusque-là ignorée de nos autorités !

 A moins de trois mois de l’année 2026,   la  Rédaction  de  « Le Pélican », profite  pour souhaiter, par anticipation,  la  bonne et  heureuse   année    à vous tous (toutes),  chers amis lecteurs, partenaires, annonceurs, mais aussi  à  tout  le peuple malien, très résilient.  Vive nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ! Puisse le Mali, notre Patrie, recouvrer à nouveau, dans la paix et la quiétude, l’entièreté  de son intégrité territoriale ! Puisse Allah nous donner  la chance de voir l’année 2026  en pleine forme !

 Bon anniversaire et bon vent  à l’hebdomadaire  Le Pélican ! Vivement le septième !

 

Gaoussou Madani Traoré, DirPub

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