Libération du Mali ; Une guerre dans la guerre

Au moment où des militaires français et maliens se battent sur le front, se prépare une autre guerre. Cette guerre dénommée celle de Bamako serait l'œuvre d'hommes politiques sans vergogne soutenus par certains porteurs d’uniformes avides de pouvoir. Aussi, c'est le Mnla qui tente de se prévaloir. Alors, comment résoudre ces équations? [caption id="attachment_117319" align="aligncenter" width="615"] Younoussi Hameye Dicko , président Copam[/caption] Au Mali, de nombreux observateurs soulignent que la guerre sévit plus au sud du pays. N’ont-ils pas raison ? Certainement que oui. Car, de plus en plus, l’on se rend compte que l’acceptation du retour à l’ordre constitutionnel n’est que de la poudre aux yeux. Ainsi, si certains pensent à la libération du nord du pays et l’organisation d’élections libres et transparentes pour doter le pays de toute sa légitimité, d’autres ont une autre lecture. Il s’agit de se faire obligatoirement une place au soleil. Alors que le destin ne ment pas. Et puis qui sème le vent récolte la tempête. Alors, désormais nous nous trouvons devant de nombreuses équations à résoudre. La résolution de celles-ci demande, en premier lieu, un engagement patriotique. Ensuite, se mettre au diapason des réalités du moment. Et enfin, le soutien des regroupements sous régionaux, régionaux et internationaux pour sauver notre patrie du chaos. La guerre de Bamako, selon ceux qui la préparent n’est autre que de mettre le pays à genou. En faisant quoi ? Il s’agit pour eux, après la libération du pays, de faire le forcing en remettant la transition en cause et puis de procéder à une nouvelle transition avec leur homme comme Chef de l’Etat. Ensuite, organiser des élections truquées pour remettre le pouvoir sur un plateau d’or à un homme politique aux multiples langages. Dans l’objectif qu’il assure leur arrière. Comme si ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui ne pensent qu’à détruire les acquis s’il y en a du 22 mars 2012. Cette guerre dans la guerre est aussi feutrée de la tentative du Mnla de se légitimer. D’où depuis le déclenchement des hostilités, ces apatrides tentent par l’aide de certains médias à créer la zizanie au sein de l’opinion. Car, certains de leurs responsables cherchent à se joindre à l’Armée française pour, selon eux, bouter les jihadistes et autres terroristes hors d’état de nuire. Pourtant, c’est connu de tous, ils sont les mêmes comme disent les peulhs Aqmi, Mujao, Ansardine et Mnla tous fou gôtô. Il est donc opportun pour le peuple de se dresser devant ces démocrates de façade qui ne pensent qu’à remettre les acquis du 26 mars 1991. Pourtant, certains étaient des acteurs de premier plan. Pourquoi autant de démagogie ? B. DABO