Les administrateurs du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) ont tenu la 28ème session ordinaire de leur Conseil d’Administration. C’était le lundi 5 février 2018 dans la salle de conférence dudit ’établissement sous la présidence de M. Sékou Oumar Dembélé, président du conseil d’administration. Il avait à ses côtés M. Mounirou Baby, le Directeur Général du CNTS ainsi que plusieurs administrateurs.
L’ordre du jour portait sur l’examen et l’adoption du rapport d’activités, d’exécution du budget 2017 du Centre et l’examen et l’adoption du projet de plan opérationnel et du projet de budget 2018 du CNTS.
Dans son intervention, le DG du CNTS a indiqué que le projet de budget 2018 de sa structure s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 850 millions 775 mille 047 FCFA, soit un taux d’augmentation de 0,9% par rapport à celui de 2017 qui se chiffrait en recettes et en dépenses à 843 millions 011 milles 379 FCFA.
« Cette variation positive est due à l’augmentation de la part de l’Etat dans le budget. A la date du 31 décembre 2017, le Centre a mobilisé la somme de 883 millions 539 mille 317 FCFA soit 104,81% des prévisions et l’exécution s’est faite à hauteur de 869 million 828 milles 924 FCFA », a expliqué le Directeur Général du CNTS.
Parlant des activités réalisées par sa structure au cours de l’année écoulée, Mounirou Baby a précisé que le total des prélèvements à Bamako se chiffre à 48 milles 508 poches de sang dont 90,78% en cabine fixe et 09,22% en cabine mobile. Le taux de dons volontaires représente 26,31%, a-t-il précisé.
Même si le Centre National de Transfusion Sanguine a préparé durant l’année écoulée 17 mille 215 poches de sang dont 2567 unités de concentrés de globules rouges, le PCA Sékou Oumar Dembélé, a déclaré que le bilan de l’année 2017 du CNTS a été limité par des contraintes et difficultés au nombre desquelles, il a cité l’insuffisance des ressources financières.
« Je félicite l’ensemble des agents du pays impliqués dans la transfusion sanguine pour leur abnégation et les exhorte particulièrement à s’approprier du manuel de procédure qui a été validé lors de la session ordinaire de juillet passé », a conclu le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Mamadou DOLO