Ebola : le contrôle des passagers venant de Guinée commence samedi

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Ebola : le contrôle des passagers venant de Guinée commence samedi
LeFigaro.fr/figaro.fr, Le – / PIERRE VERDY/AFP

Les voyageurs en provenance de Conakry devront se soumettre à leur arrivée à Roissy à plusieurs contrôles sanitaires, avec l’appui de la Croix-Rouge et de la Protection civile.

Tout passager en provenance de Conakry devra, à partir de samedi, se soumettre à un examen médical afin de s’assurer qu’il n’est pas contaminé par le virus Ebola, à son arrivée en France. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, l’a annoncé ce jeudi matin sur Radio Classique, confirmant une communication préalable de l’Elysée. Sont concernés tous les passagers du seul vol direct quotidien entre l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle et Conakry, opéré par Air France. Pour ceux ayant emprunté une correspondance et voyagé via une autre compagnie, le ministère ne précise pas s’ils seront contrôlés. Ces examens devaient dans un premier temps être mis en place dès vendredi, mais le ministère de la Santé a décidé de les reporter sans fournir d’explications.

Maladie virale dangereuse

Les équipes médicales prendront la température des passagers avant leur entrée dans l’aéroport. La ministre de la Santé a rappelé sur Radio Classique qu’une personne n’était pas contagieuse tant qu’elle ne présentait pas de symptômes de la fièvre Ebola, maladie virale très dangereuse qui a fait plus de 4.400 morts en Afrique de l’Ouest depuis mars. «Tant qu’il n’y a pas de température, il n’y a aucun risque de contagion. Quelqu’un qui a été en Guinée et qui ne présente aucun symptôme n’est pas contagieux», a-t-elle insisté sur LCI/Radio Classique. La responsable a également annoncé un renforcement des contrôles au départ des vols à Conakry. «La première précaution à prendre est de s’assurer que quelqu’un qui a de la fièvre ne monte pas dans l’avion», a-t-elle expliqué sur LCI/Radio Classique. Depuis avril, des contrôles au départ de la Guinée existent déjà. Quand une (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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