Régions de Bandiagara et Mopti : les Volets Sécurité Alimentaire et Nutrition du projet CARE dévoilés au public

Cette rencontre de près de deux heures a réuni le représentant du commissariat à la Sécurité Alimentaire, les responsables de l’ONG ENGIM international et l’agence italienne  pour la coopération et le développement. L’Objectif visait à présenter les succès, les innovations et l’impact  des volets sécurité alimentaire et nutrition du  projet Coopération pour l'Assistance et la Résilience (CARE) dans les situations d'urgence sur les communautés bénéficiaires dans les régions de Bandiagara et Mopti. Ce  projet mis en œuvre  par l’ONG ENGIM international a contribué  à l’atténuation  des effets d’urgence humanitaire dans les  deux régions.

Le  chef du projet,  Samuel Yves Haba, a  indiqué  que  CARE a  apporté une assistance  dans les  domaines  alimentaires, dans la distribution des   kits d’hygiènes et ustensiles de cuisine, des appuis aux activités génératrices de revenus, la formation et le renforcement des capacités des personnes en déplacement interne.  Selon lui, plus de 3000 personnes  ont bénéficié d’une assistance alimentaire, 385  activités génératrices de revenus soutenus, des centaines d’enfants  pris en charge dans le domaine nutritionnel et 75 cas de  personnes touchées par la fistule  pris en charge. Dans les  deux régions,  les activités de ENGIM   ont consisté  a apporté des assistances alimentaires d’urgence,  à  réaliser des appuis  avec les moyens de subsistance dans les zones touchées par les conflits armés et de catastrophes naturelles.

La représentante de l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement,  Mme  Kassogué Claudia Berlendis a insisté  sur  son engagement dans une approche intégrée,  qui combine  réponse humanitaire d'urgence et actions de développement durable, en cohérence avec les priorités du gouvernement malien.  Selon elle, la Coopération italienne structure son engagement autour de priorités telles que  Renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la protection des groupes les plus vulnérables et  l’autonomisation économique des femmes et des jeunes. Poursuivant,  elle a indiqué que le projet C.A.R.E. incarne cette approche intégrée entre urgence humanitaire et relèvement précoce  « Il intervient au plus près des communautés affectées, en apportant des réponses immédiates tout en renforçant leur résilience, leur autonomie et leurs capacités à long terme », a  déclaré  Claudia Berlendis, ajoutant que « il ne peut y avoir de paix durable sans sécurité alimentaire et  développement sans cohésion sociale.

Dans le sillage de ces prédécesseurs,  le représentant du commissariat à la sécurité alimentaire, Mamadou Diarrisso a réitéré que tout au long de sa mise en œuvre, l'ONG ENGIM a œuvré à renforcer les conditions de vie et la résilience des communautés confrontées aux défis complexes de l'insécurité alimentaire, de la nutrition et des tensions sociales.  Pour lui, les résultats obtenus et les leçons tirées de ce projet constituent une ressource précieuse pour nourrir notre engagement collectif en faveur de la sécurité alimentaire et de la stabilité sociale. Par ailleurs, Mamadou Diarrisso a rappelé que la question de la Sécurité Alimentaire et du renforcement de la résilience des populations constitue une préoccupation majeure intégrée de manière concrète dans les orientations stratégiques et les politiques publiques de notre pays.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net