Affaire des bérets rouges : «Sans discipline, il n’y a pas d’armée », dixit le Chef d’état-major général des armées

6 Fév 2013 - 09:03
6 Fév 2013 - 09:03
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Au 33è Régiment des commandos parachutistes, une partie des éléments avaient depuis un certain temps décidé de se faire entendre par la haute administration. C’est dans ce cadre que les hauts responsables militaires, à travers leur Chef d’état-major général des armées, M. Dembélé, des mesures ont été prises pour restaurer la discipline au sein de l’armée à l’intention spéciale des ces Bérets rouges. [caption id="attachment_121086" align="alignleft" width="315"] Le général Ibrahima Dahirou à Bamako, le 16 janvier 2013.
AFP[/caption] Depuis la semaine dernière, au moment où le monde entier se mobilise en faveur du Mali pour le rétablissement de l’intégrité de son territoire, une situation inquiétante semble créer la confusion et la discorde au sein de l’armée. Effet, une bonne partie des éléments du 33è Régiment avait juré de se regrouper périodiquement dans leur camp à Djicoroni-Para pour manifester leur mécontentement relatif au traitement qui les marginalise. Aussi se disent-ils prêts à aller combattre au front pour renforcer leurs frères d’armes au Nord. Ainsi depuis le 30 janvier dernier, des actions de regroupements avaient été instaurées dans le camp qui était pourtant placé sous le contrôle de la Garde républicaine. Face à cette situation, la haute hiérarchie militaire a décidé de répliquer par une adresse à la Nation dont le contenu a trait au strict respect de la discipline militaire afin d’éviter le pire. Aux dires du Chef d’état-major général des armées, il s’avère que  ces attroupements de Bérets rouges constituent des actes d’indiscipline vis-à-vis de l’armée. Selon la hiérarchie militaire, ces éléments ont refusé d’œuvrer dans le cadre de la situation pour jouer à des tergiversations de trop. De la haute instance militaire, il ressort que plus des deux tiers de ce régiment se sont conformés à la règle. Il n’est alors pas question que les autres collègues fassent le contraire sans qu’il y ait des réactions, voire des rectifications. Aussi, des mesures nécessaires sont prises pour empêcher ces attroupements dans le camp-para de Djicoroni. Par ailleurs, il est temps que ces Bérets rouges reviennent à de meilleurs sentiments, surtout dans ce contexte de crise. La hiérarchie militaire informe qu’elle a l’habitude de gérer de telles situations et ce scenario n’échappera pas non plus à son contrôle. Que la compréhension règne donc au sein de la «Grande muette» pour un Mali qui gagne. M. Bellem 

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