La CEDEAO étudie la possibilité de créer une “force anti-Putsch”

28 Juillet 2022 - 20:43
29 Juillet 2022 - 07:09
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La CEDEAO étudie la possibilité de créer  une “force anti-Putsch”
Les Etats membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest  n’excluent plus la  création d’une force  pour  lutter contre les coups d’Etat. En  recevant le Président français, le président en exercice de la CEDEAO, le Bissau-guinéen, Umalo Sissoco Embalo a déclaré que « l’organisation ouest-africaine envisage  la création d’une force anti-putsch ». C’est lors d’une conférence de presse conjointe animée par le Président Emmanuel Macron qu’il a fait  cette annonce. Selon lui,  la  création d’une force  pourrait  certainement contribuer  à dissuader  ou à  mettre fin aux crises politiques et institutionnelles qui frappent la région depuis quelques années. La CEDEAO dont  Umalo Sissoco Embalo a  pris  la tête il y a seulement un mois est frappée par  des coups d’Etats. Les pouvoirs  démocratiquement élus au  Mali, en Guinée et au Burkina Faso ont été tous renversés ces dernières années  par les militaires. Lui-même Umalo Sissoco Embalo a été victime cette année d’une tentative de coup d’Etat. Certains annoncent que les propos du Président en exercice de la CEDEAO ont été soutenus par le Président Français qui aurait déclaré que  « ces situations (les coups d’Etats)  sont inadmissibles au 21e siècle ». Les deux chefs d’Etats n’ont pour l’instant pas donné des détails  sur la  forme que prendra cette force anti putsch de la CEDEAO. Peut-être le prochain sommet de la CEDEAO en Guinée Bissau sera mis à profit pour développer les pistes de la mise en place de cette force anti-putsch. Outre les coups d’Etats, la CEDEAO est confrontée à une violation des Constitutions par  certains de ses dirigeants qui n’hésitent pas de réviser  la loi fondamentale au terme de leur deuxième mandat pour briguer la magistrature suprême pour une troisième fois. La Côte d’Ivoire sous le Président Alassane Ouattara et la Guinée Conakry de l’ancien Président, Alpha Condé, n’ont pas échappé à cette pratique. Lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 4 juin dernier à Accra, le  Président Nigérian Mahamadou Buhari a tapé le poing sur la table pour exiger que des dispositions soient prises contre les dirigeants qui s’évertueraient à briguer un troisième mandat.  Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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