Le Mali, avec deux autres pays du Sahel (le Burkina et le Niger) ont quitté la CEDEAO. Cette sortie a été actée le 29 janvier dernier, date que les chefs d’Etat de la CEDEAO avait donné pour rendre définitive la décision des trois pays sortants. Le Mali, le Niger et le Burkina ne sont donc plus membres de cette communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest. Mais, ils sont et demeurent dans l’espace Ouest africain, comme le dit le ministre des affaires étrangères et de la coopération du Mali. La sortie de la CEDEAO des trois pays qui forment désormais l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est motivée par le fonctionnement politique de cette organisation sous régionale qu’ils accusent d’être “manipulée” par des puissances étrangères européennes et occidentales qui roulent pour leurs seuls intérêts. En plus d’être un instrument de manipulation aux mains de puissances étrangères, la CEDEAO serait également un “mauvais arbitre” dans ses propres litiges. Les trois pays (le Mali, le Niger, le Burkina) n’ont pas hésité à pointer un doigt accusateur sur la France qui, selon, eux, est la principale manipulatrice des organisations sous régionales en Afrique de l’ouest qu’elle considère comme son pré-carré. Ces trois pays ont mené une contre-offensive pour empêcher la France et ses alliés, d’atteindre leurs objectifs après la prise du pouvoir par les militaires dans chacun des trois pays cités. Il s’agissait pour eux de libérer leur pays des mains de l’impérialisme et de l’exploitation sauvage de ses ressources sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, et ensuite défendre le souverainisme national, le socle de toute indépendance politique et économique. C’est cette lutte pour la défense de la souveraineté et dont la France a payé les frais, qui a rendus populaires les “militaires putschistes “au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Maintenant que ces trois Etats ont quitté la CEDEAO et que la France a perdu pieds dans ces territoires, il faut changer de discours et l’orienter sur le travail humain, seul capable de donner de la force à ce genre de lutte africaine. Si la France et d’autres pays étrangers nous ont rendus comme nous sommes aujourd’hui, notre destin est désormais entre nos propres mains. L’ennemi est défait bien que vivant mais il n’est plus maître de notre destin. Il appartient désormais aux trois pays de l’AES et leur peuple, de travailler pour transformer positivement les mentalités, les habitudes et comportements afin de soutenir dans la durabilité cette “nouvelle lutte » pour les indépendances africaines. Nous avons accusé hier les autres, maintenant nous devons nous questionner nous-mêmes sur nos propres comportements. Ce changement de discours doit venir des dirigeants actuels. Faire comprendre à leur peuple que le plus dur a maintenant commencé et que nous ne pouvons plus compter sur les autres comme par le passé mais sur nous-mêmes avec le concours des autres. Les Etats ont toujours eu des ennemis au-dedans comme au-dehors. Mais, il faut être capable d’avancer. Et les pays de l’AES doivent être capables d’avancer sinon la lutte n’aura servi à rien.
El Hadj Tièmoko Traoré
@sangare: Alors arrêtes de vivre en idiot et reconnais les grands succes d’ Assimi-Ibrahim-Tiani et nous sommes certains qu’ils vont rendre encore nos peuples plus heureux et plus prospères dans le respect sur le pan international!.
C’est naïf de croire que ” l’ennemi est défait bien que vivant mais il n’est plus maître de son destin”
SI DES EFFORTS SONT FAITS POUR FAVORISER L’UNITÉ DE L’AFRIQUE, C’EST DU CONSTAT QUE LE NEO-COLONIALISME ET L’IMPÉRIALISME TIRENT SA FORCE DU MORCELLEMENT DE L’AFRIQUE EN PETIT ÉTAT TRÈS FAIBLE.
La force d’un président de la République dépend de la puissance économique de son pays.
L’AFRIQUE UNIE EST UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE.
La faiblesse des petits États signifie que le NEO-COLONIALISME a la possibilité de revenir à tout moment.
La taille des économies de nos États est comparée à celle des villes des pays développés.
Certaines de ces villes sont comparées à la première puissance économique d’Afrique qu’est le Nigéria.
La France sait qu’elle va revenir dans les trois pays rebelles.
Son président a même affirmé que c’est faux qu’elle a été chassée de la zone.
Avec l’ère démocratique, la France avait changé d’attitude par rapport à la période de la guerre froide pendant laquelle elle utilisait le coup d’Etat contre ceux qui tentaient de contester son autorité.
À partir des années 1990,la France soutenait financièrement et par son réseau médiatique son candidat avec des échecs réguliers.
Par exemple en 1992,elle a soutenu TIOULE MAMADOU KONATE contre ALPHA OUMAR KONARE.
Par contre en 2002,son candidat était AMADOU TOUMANI TOURE qui était très proche de Jacques CHIRAC président en exercice.
En 2013,c’était IBRAHIM BOUBACAR KEITA.
LA FRANCE S’EST TOUJOURS MÉFIÉ DE SOUMAILA CISSE.
Décider de revenir à la période de la DICTATURE MILITAIRE, c’est faciliter la tâche à la France.
Elle est actuellement entrain de préparer ses laquais à prendre la place de ces militaires qui se croient naïvement protégés par la Russie.
Elle a toujours été patiente.
Il suffit de jeter un regard sur le passé.
La France n’a échoué que contre SEKOU TOURE qui était obligé d’enfermer dans son camp tous ceux qui s’approchaient de la France afin d’éviter toute surprise.
C’est pourquoi, on dit que c’est la France qui a rendu SEKOU TOURE criminel.
Les trois puchistes des trois pays sont obligés d’être vigilants constamment car la France cherche à placer ses hommes et va réussir.
https://www.youtube.com/watch?v=zidUCTmj62A
Traore si ces pays n’avançaient pas tu n’aurais pas récupérer les 2/3 de ton territoire national, tu n’aurais pas des drones pour cuir les terroristes et tu n’aurais pas eu de récoltes cette année. Alors arrêtons de vivre en idiot et reconnaissons les success de Assimi-IB-Tiani et nous sommes certains qu’ils vont rendre encore nos peuples plus heureux et plus prospères dans le respect sur le pan international!.
Beau résume bel appel. Il faut aussi reconnaître que ce changement de discours vient aussi des médias surtout comme premiers contacts directs de la foule, premiers restaurateurs sans ambages et premiers instructeurs confiants de la rue.