Facs-Infos : Institut Polytechnique Rural (IPR) : Les évaluations en cours

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Les étudiants de la 2ème année Production Viande (P-V), et ceux des 1ère, 2ème et 3ème années en Ingénierie Géotechnique (I-G) sont en pleine évaluation. Les cours, pour les autres classes, se déroulent normalement et sans incidents majeurs. « Nous, notre objectif est de tout faire pour boucler le premier semestre d’ici la fin du mois de mai et nous sommes sur la bonne voie », nous a confié le Dr Siaka, professeur titulaire au sein de l’institut.

 

Ecole Nationale D’Ingénieur (ENI) :

Le nouveau Directeur séduit les étudiants

« Nous sommes très fiers de notre nouveau Directeur, c’est un grand travailleur et il le  prouve chaque jour. Il connaît le problème des étudiants et il s’en occupe de façon sérieuse. En cette période de grande chaleur, il a fait installer des fontaines d’eau fraiche partout où besoin se faisait sentir, les tables bancs ont été renouvelés, les tableaux d’affichages ont été mis à la disposition des étudiants, les différents programmes sont affichés et sont strictement respectés. Mais par ailleurs, nous avons un problème de salle informatique. Celle dont nous disposons n’est pas assez grande, elle est moins équipée et avec une connexion trop lente. Nous profitons donc du journal ‘’Le Flambeau’’ qui est également celui de tous les étudiants pour demander à l’administration de notre école de prendre des dispositions pour faire face a ce problème, car cela nous permettra d’approfondir nos recherches », nous a confié un jeune étudiant béninois de ladite école qui a voulu garder l’anonymat. Une autre étudiante a abondé dans le même sens que lui, «  en tout cas, les choses vont bon train et nous nous en réjouissons énormément. Les cours s’effectuent et la stabilité est effective. Le Directeur et son équipe sont disponibles et anticipent toujours nos problèmes ».

 

 

Université de Droit :

Regain de violences entre les étudiants

La scission de l’université est sans nul doute l’initiative la plus salutaire de l’année écoulée. Mais, elle ne reste pas sans conséquence et cela se fait sentir tout le temps. En tout cas, la fin de la semaine passée a été très agitée au sein de la faculté de droit public. En effet, le torchon brûlait depuis un certain temps entre certains étudiants en 2ème année de l’ex CESB et d’autres de l’ancienne FSJP. Cette tension était due à des incompréhensions issues de la nomination des responsables de classe. Les enquêtes menées auprès des uns et des autres ont révélé que Barou Malikite et Hamadoun Coulibaly (les deux protagonistes des affrontements du Samedi dernier) avaient juré de se faire la peau. Chose promise, chose due. Vendredi dernier, la tension monte d’un cran, les choses tournent au vinaigre et une violence s’en est suivie le lendemain. Les discussions laissent la place aux gaz lacrymogènes, machettes, matraques et pierres. Les affrontements ont été très violents. Un jeune étudiant a été évacué d’urgence à l’hôpital Gabriel Touré après avoir reçu un coup sur la tête, d’autres blessés légers ont également été constatés. Approché par nos soins, l’actuel secrétaire général de ladite faculté nous a rassuré que des dispositions seront très vite prises pour éviter de tels problèmes. En plus de cela, il est important de rappeler que les séances de travaux dirigés (TD) ont timidement commencé au niveau de la 1ère et de la 2e année (Droit privé). Les dispositions, pour ceux de la faculté de Droit Public, sont en train d’être prises pour emboiter le pas aux privatistes nous a confié un responsable de l’administration.

 

Retrait des bourses et trousseaux à  ECOBANK :

Les moyens sont déployés pour résoudre les problèmes

Les fils interminables qui se faisaient remarquer devant les guichets d’ECOBANK disparaissent peu à peu. La majeure partie des étudiants ont pu, tant bien que mal, accéder à leurs trousseaux et bourses. Seuls les étudiants ayant des problèmes avec leurs numéros matricules ou numéros de compte n’ont pas encore reçu leurs bourses et trousseaux. « Nous avons adressé une correspondance à l’administration du CENOU pour la rectification des numéros matricules ou comptes erronés. Nous sommes en train de recharger les comptes au fur et à mesure que les rectifications nous parviennent », nous a expliqué Madame Fall Fanta Kaba de l’institution financière. Approché par notre rédaction, un responsable de l’AEEM nous a également confié que les moyens sont déployés pour résoudre tous les problèmes liés à cette question de bancarisation par le centre national des œuvres universitaires et son partenaire. La résolution des problèmes ne serait donc, qu’une question de temps.

 

Centre National des Œuvres Universitaires :

La liste des bacheliers boursiers enfin disponible

La liste définitive des nouveaux bacheliers ayant droit à la bourse entière, à la demi-bourse et aux trousseaux a été affichée. Cette initiative suscite beaucoup d’engouement auprès des étudiants concernés. C’est avec une forte mobilisation qu’ils affluent vers les sites abritant ladite liste pour s’imprégner de leur statut. C’est tantôt un sentiment de joie et de satisfaction pour certains, tantôt la désolation pour d’autres. Pendant que plusieurs étudiants se disent réconforter par la disponibilité du Directeur Général du CENOU et son écoute vis-à-vis de leurs problèmes, d’autres manifestent un sentiment de désolation car les voies de recours proposées de part et d’autre n’ont jusque là pu muer leur situation. Un jeune malien de l’extérieur nous explique son calvaire : «  Je suis jeune malien de l’extérieur, après le bac j’ai décidé de venir poursuivre mes études au pays. Comme tout autre malien, j’ai droit à la bourse et au trousseau. L’année dernière, je n’ai pas reçu mon trousseau ni la bourse, cette année j’ai droit à la bourse et au trousseau. Mais, vains ont été mes nombreux va-et-vient. En tout cas, je suis en train de perdre espoir et ne sais plus que faire. » Combien d’étudiants sont dans cette situation ? Difficile d’y apporter une réponse. Une chose est sûre, le centre national des œuvres universitaires devra redoubler d’efforts pour apporter ne serait-ce qu’une petite lueur d’espoir et de satisfaction à tous les étudiants désemparés. La mission s’annonce difficile, mais pas pour autant impossible.

 

Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie :

Blocage des bourses et trousseaux de certains étudiants

 Les étudiants non détenteurs de comptes bancaires n’ont toujours pas reçu leurs allocations. Car au moment où des dispositions relatives à la résolution de leurs problèmes étaient en train d’être mises en place pour le paiement de leurs bourses et trousseaux, le coup d’Etat militaire est survenu et cela a complètement paralysé le système. Le second problème est celui des internés qui, d’ailleurs, font le gros du travail dans nos hôpitaux. « Ils sont à 3 mois de travail sans être mis dans leurs droits et cela est inadmissible », s’acharne le secrétaire général du comité AEEM, Almamy I. Koïta. Mais plusieurs sources bien informées nous affirment que tout rentrera dans l’ordre dans un bref délai. Pourvue qu’il en soit ainsi.

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion :

Les examens partiels sont prévus pour les 28 et 29 de ce mois

Mariam Diallo, étudiante en première année, nous explique qu’à la FSEG tout va pour le mieux. Les cours se déroulent de façon normale. Les travaux dirigés (TD) sont en cours depuis un bon moment. La préoccupation majeure des étudiants, c’est plutôt les examens partiels prévus pour la fin de ce mois d’Avril.  « Nous attendons avec impatience les examens partiels initialement prévus pour les 28 et  29  avril prochains », nous confie un étudiant. Du côté de l’administration, une source nous rassure que des dispositions ont été prises pour la bonne tenue des évaluations.

Faculté d’Histoire et de Géographie :

Le délestage perturbe le fonctionnement normal des choses

Selon le doyen, le Pr Samba Diallo, la FHG est victime du délestage de ces dernières semaines. Les étudiants en géographie en ont le plus souffert. « Nous avons vite entrepris des démarches pour une sortie de crise, puis qu’il s’agit d’une crise. Pour cela, des correspondances avec des solutions concrètes ont été adressées aux différentes structures concernées. Nous avons souhaité qu’au cas où l’EDM ne pourra pas être en mesure de nous donner l’électricité toute la journée, qu’on nous offre un groupe électrogène. Je suis sûr que cela ne va plus tarder. Car, je suis optimiste et pragmatique », souligne-t-il. La correction, pour les examens partiels, se déroulent bien. Les dispositions sont prises pour boucler avant la fin du mois de juin. Les examens sont programmés pour le mois de juillet.

KANTAO IDRISSA

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