Région de Kidal : 4 ans après, les enfants retrouveront le chemin de l’école cette année

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L’Orientation des Elèves titulaire du DEF session de juin 2014Le bureau de coordination des affaires humanitaires a comme but d’appuyer le travail humanitaire dans neuf pays à travers la région du Sahel (le Burkina Faso, le Cameroun, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Sénégal). Face aux hommes de média, M. Toby Lanzer a annoncé que les portes des écoles de la région de Kidal s’ouvriront à la rentrée prochaine. Toutes les conditions, selon lui, ont été déployées avec l’appui des différents acteurs nationaux et partenaires internationaux pour permettre aux enfants de cette localité d’accéder à leur droit fondamental foulé au sol depuis le début de la crise. L’Unicef s’est engagée à accompagner et appuyer le gouvernement dans cette dynamique. La Minusma et le gouvernement feront l’évaluation technique avant l’ouverture pour faciliter le retour des enseignants et leur sécurité.

 

«Les besoins humanitaires ne feront qu’augmenter au Mali s’il n’y a pas un plein engagement envers la paix et la stabilité. La résilience des communautés maliennes et le dynamisme avec lequel la société civile s’efforce de promouvoir les valeurs de la tolérance et de la cohésion sociale sont inspirants. Ensemble, avec le Gouvernement et les partenaires de développement, nous devons être aux côtés des populations pour répondre à leurs aspirations en matière de dignité, de développement et de sécurité » a déclaré M. Lanzer.

 

Les conférenciers, en matière d’urgence humanitaire, diront qu’en cette période de soudure, 3,1 millions de Maliens sont touchés par l’insécurité alimentaire, dont 410 000 en besoin d’aide immédiate. Du nord au sud, de l’ouest à l’est, les situations sont précaires, avec d’importantes pénuries d’eau qui mettent en péril les moyens de subsistance des populations. A l’échelle du pays, plus de 715 000 enfants sont menacés par la malnutrition. L’appel de fonds lancé cette année par les acteurs humanitaires au Mali pour répondre aux besoins identifiés est, selon M. Lanzer, le deuxième plus élevé des neuf pays de la région du Sahel. Sur les 377 millions de dollars sollicités, seulement 33 pour cent de ces fonds ont pu être mobilisés. D’où la nécessité de renforcer les plaidoyers afin que la communauté internationale et les bailleurs de fonds restent convenablement engager pour que les organisations humanitaires aient les ressources nécessaires pour sauver des vies et améliorer l’autonomie des communautés les plus vulnérables. Un exercice que son organisation entend mener avec un grand intérêt.

 

Seydou Karamoko Koné

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