Douentza : Le puits avait soif de vies humaines

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    Il apportait la vie au village. Mais il a pris celles d”innocentes.
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    rnDans certaines contrées de notre pays, résoudre le problème d”approvisionnement en eau constitue un calvaire quotidien. Il arrive fréquemment que les populations se disputent le précieux liquide présent dans des mares avec les bêtes sauvages, les oiseaux et les reptiles. Dans le Gourma par exemple, les populations de Banzena, d”Inadjafane, de Agoufou vivent autour des points régulièrement souillés par les défécations d”éléphants. Et très souvent pour accéder à l”eau, les hommes sont obligés d”écarter les charognes des animaux venus crever là.
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    rnAu pays dogon et plus précisément dans le cercle de Douentza, les populations, toujours très ingénieuses, ont su développer à travers les âges des techniques de creusement de puits qu”elles entretiennent soigneusement et dont souvent on ne se souvient même plus de l”âge. Dans ces zones, chaque village possède son grand puits traditionnel. Les femmes se lèvent dès les premiers chants du coq et vont jouer des coudes pour recueillir l”eau nécessaire à leurs ménages.
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    rnLorsqu”ils ont été bien faits, l”avantage des puits traditionnels, c”est qu”ils fournissent en toute saison une eau relativement potable aux populations. Le danger, c”est qu”on pense rarement à les entretenir et que des drames se produisent à l”impromptu. Comme l”accident survenu à Dioni, un petit village situé à 25 kilomètres de Douentza, dans la commune rurale de Koubewel-Koundia . C”était le 29 octobre dernier. Comme à l”accoutumée, le matin de bonne heure, les femmes du village s”étaient retrouvées pour la corvée d”eau autour du puits collectif.
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    rnProfond d”à peu près d”une quarantaine de mètres, l”ouvrage qui a un diamètre de trois mètres est protègé par une margelle en bois d”une circonférence de cinq mètres. Cette protection est là depuis des temps immémoriaux et personne ne se posait de questions sur sa solidité. C”était pourquoi les ménagères s”y appuyaient sans prendre de précautions particulières. Ce matin là, la margelle cèda sans prévenir. Plusieurs personnes ont été précipitées au fond du puits. Sept d”entre elles dont un bébé de trois mois ont perdu la vie malgré la rapidité avec laquelle les secours sont arrivés.
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    rnDès l”annonce du drame, une délégation dirigée par le préfet du cercle comprenant outre la gendarmerie, le conseil du cercle, le député du cercle, Ilias Gouro et les responsables de la Commune de Koubewel-Koundia et appuyée par le service de la santé, s”est rendue dans le village pour présenter les condoléances du gouvernement et apporter un soutien financier offert par le gouverneur de la région de Mopti.
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    rnO. DIARRA
    rnAMAP- Douentza
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    rnKadiolo : LA CHASSE INTERROMPUE DES FAUSSAIRES

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    rnIls étaient venus chercher des victimes chez les orpailleurs. Ils ont rencontré des gendarmes perspicaces
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    rnC”est un joli coup qu”ont réalisé les services de la gendarmerie du cercle de Kadiolo dans le cadre de la lutte qu”ils mènent contre les faussaires de tout acabit. Les malfrats en question avaient étendu leur terrain d”opération aux sites d”orpaillage sur lesquels ils espéraient sans doute pièger des chercheurs d”or disposant d”un petit bien. Ainsi deux individus de nationalité guinéenne ont jeté leur dévolu sur le site d”orpaillage de Fenkolo, dans la commune rurale de Fourou. Lorsque les genbdarmes ont mis le grappin sur ce tandem, celui-ci se trouvait en possession d”un sac contenant un important lot de coupure de billets noirs représentant une valeur de plus de onze millions de faux billets de Fcfa. Les bandits détenaient aussi par devers eux des produits chimiques destinés à fabriquer les faux billets.
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    rnL”exploit de leur arrestation est à mettre au compte des adjudants de gendarmerie Dotian Traoré et Balla Diarra. Ces derniers procédaient à une patrouille de routine quand ils furent saisis par leurs informateurs de la présence parmi les orpailleurs de deux individus à l”allure suspecte. Les pandores, après avoir vérifié le bien-fondé des soupçons de leurs "assistants", décidèrent de s”assurer des deux individus au moment où ceux-ci erraient sur l”espace aménagé en autogare par les orpailleurs.
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    rnLa vérification de l”identité des deux isuspects, suivie d”une fouille du sac de voyage que portait l”un d”entre eux, a fait découvrir aux deux pandores un important lot de feuilles de papiers noirs qui répresentaient de fausses coupures de 5 000 Fcfa et de 10 000 Fcfa. Démasqués, les malfrats ne se sont pas fait prier pour sortir les produits chimiques qui devaient transformer les coupures noires en faux billets de banque. Dans une poche latérale du sac, les gendarmes ont d”ailleurs découvert le produit fini des faussaires : deux faux billets de 10 000 francs et deux autres de 5 000 francs emballés dans une affiche datée de décembre 2003 et annonçant la mise en circulation de la nouvelle gamme des billets de la BCEAO. Sans doute, les faussaires se servaient-ils de cette affiche pour conforter leurs victimes dans la validité des billets qu”ils leur proposaient.
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    rnInformé des faits par ses éléments par téléphone, le commandant de la Brigade territoriale de gendarmerie de Kadiolo, l”adjudant chef Idrissa Togola, pour éviter tout dérapage et attroupement des orpailleurs, dépêcha sur les lieux une équipe de gendarmes, spécialisées dans l”arrestation et l”escorte discrète des individus de ce genre. L”équipe était composée de l”adjoint au commandant de la brigade, Zoumana Hassimi Maïga, des maréchaux de logis chef Gaoussou Sanou et Elmedy Ag Idias.
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    rnLes gendarmes nous ont signalé que les flacons de produits chimiques feront l”objet d”analyse par les spécialistes en la matière.
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    rnC. BATHILY
    rnAMAP- Kadiolo
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