Côte d’Ivoire: Le pouvoir d’Alassane OUATTARA veut-il extrader Karim KEITA, le fils de l’ancien Président malien en échange de Sess Souck Mohamed?

4

L’affaire de l’enlèvement du pro-Guillaume SORO et ancien député Sess Souck Mohamed prend une nouvelle tournure. Alors qu’il est entre les mains de la Sûreté de l’État de Bamako, depuis hier mercredi, des pourparlers souterrains sont engagés pour son extradition vers Abidjan en échange de Karim KEITA. Détails

.Après son kidnapping, l’ancien député pro-SORO, Sess Seckou Mohamed est depuis hier mercredi entre les mains de la Sûreté de l’État de Bamako. Aux dernières informations, Confidentiel Afrique a appris que l’avocat malien et ancien ministre de la Justice Me Mamadou Sidiki Konaté a été commis par Guillaume SORO pour défendre Sess Seckou Mohamed. Selon nos informations, la médiatisation du kidnapping, virale sur la toile avait fait sortir de son silence les autorités de Bamako. Le procureur de la république du Mali, après une concertation avec le ministre malien de la Justice, s’est fendu d’un communiqué revenant sur l’affaire du kidnapping d’un des proches lieutenants de Guillaume SORO.

Des sources autorisées parvenues à Confidentiel Afrique, parlent d’une pression exercée sur la junte militaire malienne par le Président Alassane Ouattara qui demande une extradition vers Abidjan de Sess Seckou Mohamed. En échange d’une extradition du fils de l’ancien Président malien, Karim KEITA, réfugié dans la capitale ivoirienne, depuis la chute du régime d’Ibrahim Boubacar KEITA le 18 août 2020. Dans certains milieux sécuritaires avisés, on parle d’un deal souterrain avec des pourparlers déjà engagés. Une source officielle malienne anonyme contactée par Confidentiel Afrique, n’a pas confirmé cette information en nous balançant le sacro-saint droit de réserve. L’avocat malien, Mamadou Ismael KONATE, réputé redoutable au prétoire, commis par le mouvement de Guillaume SORO a effectué son premier tête-à-tête avec son client, Sess Souckou Mohamed.

Ce proche de Guillaume SORO a été condamné par contumace à 20 ans de prison avril 2020. Mais il ne figure pas sur la notice rouge d’Interpol. Son épouse est malienne et vit à Bamako.

Par Hugues DESORMAUX (Confidentiel Afrique)

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Tout ce nous voulons, peuple du Mali et de la RCI, c’est de foutre la paix? Reglez vos vos problèmes entre vous mais permettez-nous, populations, de vivre en paix, travailler à nourrir nos familles à la sueur de nos fronts. C’est out ce que nous vous demandons. Nous ne voulons plus, sur toute la terre africaine, de femmes et d’enfants tués, de femmes enceinte massacrés.

  2. Ce pouvoir de transition ne finit pas d’humilier le Mali et dégrader son image au plan des droits de l’homme

Comments are closed.