À l'heure du Mali : La riposte fusionnelle du 1er juillet, l'unité contre l'ombre
Ils ne nous abattront pas. Nos martyrs tomberont peut-être sous les balles, mais jamais la flamme du combat ne s'éteindra. Le peuple malien connaît son ennemi. Même sous des masques, vêtus en mercenaires désabusés à la mission obscure, cet ennemi a déjà perdu.

Il peut frapper à Niono, Kayes, Nioro, Molodo, Sandaré, Gogui, il ne brisera ni le Mali, ni l'élan des FAMa, ni l'unité d'un peuple, tous liés par une communauté de destin. Dans ces villes, les aventuriers et leurs sponsors l'ont informé à leurs dépens : l'Armée a riposté, le peuple s'est levé, ensemble, comme un seul bloc. Sur terre comme dans les airs, notre outil de défense a parlé avec fermeté. Et l'unité spontanée, populaire, a déjoué le piège de la panique.
L'ennemi, à bout de souffle, s'en prend à ce qu'il pense être des cibles molles. Mais à partir de ce 1er juillet, il sait : chaque faiblesse apparente dissimule un roc. La jeunesse malienne l'a prouvée, droite sur les remparts, disciplinée, réceptive à l'appel du Président Assimi Goïta depuis Moscou. Elle sait que pour la Nation, tous les sacrifices sont permis.
Les foules sorties à Kayes en témoignent : rencontres et slogans spontanés, comme «Soutenir nos FAMa», «Vigilance permanente», «Pas d'amalgame, une information juste sur l'ennemi», «Protéger nos villes est un devoir». Des mots simples, mais d'une clarté limpide.
Ce 1er juillet fera date. C'est le jour où l'unité l'a emporté sur l'ombre, ventre de l'obscurantisme.
De la DIRPA aux médias nationaux, jusqu'aux réseaux sociaux citoyens, chacun a lancé l'alerte. Résultat : aucune panique. L'effet estimé par les assaillants s'est évaporé. Pire pour eux : c'est leur propre désespoir qu'ils ont projeté, pour une causemédia irrémédiablement perdue.
Le Mali éternel ne pliera pas : Un Peuple, Un But, Une Foi. Et avec lui, la Confédération de l'AES, verrouillée par la volonté partagée des peuples et de leurs dirigeants décidés à rester debout sur les remparts : Un Espace, Un Peuple, Un Destin.
Tous les États d'Afrique qui veulent rompre avec l'ordre ancien, construire leur bien-être et affirmer leur souveraineté savent désormais : l'avenir appartient à ceux qui acceptent le prix de la liberté, de la dignité et d'une prospérité assumée.
À Niono, Sandaré, Kayes, Nioro, Molodo, Gogui, cette conscience s'enracine. Les FAMa, les jeunes, les citoyens l'incarnent. La victoire est claire, le message sans équivoque. Et oui, cette victoire s'écrit avec du sang. Mais aussi avec espoir, discipline et unité.
Alassane Souleymane
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