Le CMDID fait l'évaluation du processus électoral : Une cinquantaine de partis politiques exigent une meilleure organisation des législatives

Il a ajouté que EISA ne peut rester en marge du processus électoral au Mali et s'est engagé, au nom de la direction exécutive de cette organisation non gouvernementale basée en Afrique du sud, à œuvrer pour la mise en place d'une Assemblée nationale "bien colorée et forte". Pour sa part, le président de la fondation du centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie (CMDID), Seydou Nourou Kéita, a rappelé que le Mali vient de franchir un pas important dans l'œuvre de remise en marche de son processus démocratique. La participation record notée à l'élection présidentielle, dira-t-il, est un motif réel de satisfaction pour la fondation.
Code de bonne conduite
Il a, en outre, cité comme actions à mettre à l'actif du CMDID la réussite de la facilitation du dialogue politique pendant les périodes aiguës de la crise institutionnelles, l'organisation des débats télévisés, la facilitation de la signature d'un code de bonne conduite des partis politiques pour des élections apaisées, la formation des délégués des partis politiques, l'information et la formation des cadres politiques au niveau régional sur les changements de la loi électorale en rapport avec la biométrie. Tout cela a mis en œuvre une forte campagne de sensibilisation pour le retrait des cartes NINA et la participation au vote.
Pour le président de la fondation du CMDID, "le sentiment de fierté et de satisfaction légitimes que les Maliens ont pu ressentir au terme de l'élection présidentielle ne doit pas être un motif de relâchement car, selon les observateurs nationaux et internationaux, des imperfections et insuffisances ont aussi émaillé le processus que nous venons d'accomplir. Dans ce sens, il nous revient, en tant qu'acteurs politiques de tirer les enseignements de cette élection pour faire des contributions pertinentes et utiles pour l'ancrage et la consolidation d'un processus électoral transparent et efficace". Il a alors souhaité que les cadres politiques participant à la rencontre fassent une analyse sans complaisance du processus d'organisation des élections pour produire des résultats utiles permettant d'améliorer de façon notoire les prochaines élections législatives.
Insuffisances à corriger
Le 1er vice-président de la CENI, Issaka Kampo et l'adjoint du Délégué général aux élections, Sina Aliou Théra, ont, tour à tour, salué la tenue de cet atelier d'échanges et d'évaluation du chemin parcouru sur la route de la remise en forme des institutions phares de la République. Le représentant de la CENI a indiqué que son institution est déjà dans la dynamique d'études des différents rapports issus de l'observation des deux tours du scrutin présidentiel. Ce qui est sûr, a-t-il précisé, c'est que l'organisation de la présidentielle a enregistré des insuffisances qui peuvent être corrigées.
Après une brillante communication du Directeur exécutif sur le bilan partiel de la tenue de la présidentielle 2013, plusieurs représentants des partis politiques ont pris la parole pour présenter leurs analyses de toutes les étapes du processus ayant conduit à l'élection présidentielle. Tous sont unanimes sur le "peut mieux faire" et se sont engagés à formuler des recommandations pour une meilleure élection des députés. Bruno D SEGBEDJI
Quelle est votre réaction ?






