Le Président Nouhoum TAPILY, n’a nul besoin de clamer son innocence par rapport aux histoires de meurtre distillées dans la presse à travers des discours haineux, mensongers et incivils tenus par Me Bathily et M. Coulibaly M . S.

Dans son propos d’une rare violence, il accuse ni plus ni moins le Président de l’honorable institution de meurtre sur la personne de M. Tounkara, ressortissant de Kita, alors greffier du Tribunal de Mahina, pour une présumée affaire de corruption.
Toutefois, pour tout éclairage, il importe de rétablir les faits d’ « assassinat » attribués au Président TAPILY et les placer dans leur contexte réel. Cette affaire d’ « assassinat » du greffier Tounkara a été jugée en 1984 par la Cour d’Assises de Bamako. Archives disponibles. Plusieurs gendarmes de la Brigade Territoriale de Bafoulabé, le Juge de Paix Nouhoum TAPILY et le Commandant de Cercle Mamadou CAMARA, ont comparu devant les assises pour répondre du crime de coups mortels pour les gendarmes et complicité de ce crime pour le Commandant de Cercle et le Juge de Paix sur la personne du greffier dénommé. Après instruction à la barre, le juge de Paix M. Tapily et le Commandant de Cercle M. Camara ont été acquittés des faits de complicité du crime de coups mortels mis à leur charge. Certains gendarmes ont été aussi acquittés. Deux gendarmes, pour leur part, ont été condamnés à des peines de prison ferme. Les faits : De quoi s’agit-il exactement ?
Un vol d’une somme d’argent a été commis au greffe de la Justice de Paix de Mahina. Me Souleymane KONÉ, Greffier en chef, dépositaire des fonds du greffe, en était la victime. Il y a lieu de préciser que le Palais de Justice et le greffe sont tous les deux contigus au logement du juge.
L’honneur de M. TAPILY ayant été sauvé, il a été immédiatement rétabli dans ses fonctions. Me Bathily, qui rentrait de France après ses études, a été nommé à la DNAJ (Direction Nationale de l’Administration Judiciaire) tout comme M. TAPILY. Nous pouvons dire que son laborieux réquisitoire contre le Président TAPILY sur les réseaux sociaux procède d’un agenda précis : une véritable entreprise de démolition doublée d’une intention malveillante. Pour quel but ? De tels agissements frisent le terrorisme car nous n’en voyons pas d’autres explications.
En témoignage, c’est précisément le 11 mars 1982 que le train Express Bamako-Dakar qui nous transportait, s’était immobilisé à Mahina. L’escale fut longue, même très longue. Ce train transportait également feu Youssouf KEITA, Inspecteur à l’inspection des Services Judiciaires en partance pour des soins à Dakar, mais aussi le Procureur de la République de Kayes, un certain Mallé DIAKITÉ. C’est ainsi que nous sommes allés en ville aux nouvelles avant le départ du train. L’émotion était à son comble et c’est fortuitement que nous avons été aux premières loges au moment même où le Juge de Paix de Mahina ordonnait l’ouverture d’une enquête autour de cette affaire macabre. M. Mamadou B. COULIBALY Rédacteur d’Adm. à la retraite Ministère de la Justice
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