Lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) : Les femmes cogitent pour briser le silence à tous les niveaux !

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L’Association du Sahel d’Aide à la Femme et à l’Enfant (ASSAFE), en collaboration avec Justice Prévention Réconciliation (JUPREC), a entretenu samedi, la population de la commune IV (Djicoroni Para) sur la question des violences basées sur le genre. C’était à la faveur d’une cérémonie (Publique Show). Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre des 16 jours d’activisme de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et aux filles du 25 novembre 2017.

La cérémonie a enregistré la présence entre autres, de Mme Diallo Mariam Diallo, expert sur les violences basées sur le genre (VBG) de l’ONG ASSAFE, Mme Koné Oumou Daou, représentante du ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Fabiola Ngeruka, coordinatrice de fonds des Nations Unies pour la population au Mali (FNUAP) et de lutte  contre les violences basées sur le genre.

«Si une femme est violée, elle a moins 3jours pour aller à l’hôpital, si elle ne part pas, elle va tomber enceinte ou elle aura un risque de transmission de VIH-SIDA ou encore des infections sexuellement transmissibles. C’est pourquoi c’est très important de briser le silence et de porter plainte là où il faut », a déclaré Mme Fabiola Ngeruka. Par la suite, elle a lancé un appel à tous les acteurs de la lutte et toute la population pour lutter afin d’arrêter les VBG.

Mme Diallo Mariam Diallo, en sa qualité d’experte sur les VBG de l’ONG ASSAFE, a expliqué que l’objectif était de sensibiliser le maximum de la communauté  dans le cadre des 16 jours d’activisme (du 25 novembre aux 10 décembre) contre les violences faites aux femmes et aux filles .

« La violence basée sur le genre est une pratique néfaste dans notre société qui a des conséquences négatives et elle doit être dénoncée par toutes les femmes et filles », a-t-elle lancé.

Elle a ajouté qu’il est temps qu’on cesse ces pratiques pour le bien être de la population et pour le développement durable de notre pays.

Mme Koné Oumou Daou, représentante du MPFEF, a encouragé et remercié l’ONG ASSAFE pour son courage et sa contribution dans la lutte contre ces pratiques, pour le respect des droits de l’homme et pour l’épanouissement des enfants, des femmes et de la famille.

« Les violences basées sur le genre est un domaine important pour notre ministère, qui est en train de mettre tout en œuvre pour  lutter contre ces pratiques, plus particulièrement le mariage précoce ou forcé », a affirmé Mme Koné, avant de lancer un appel à toute la population surtout aux femmes et aux filles qui sont des victimes de signaler en dénonçant les cas de violence pour pouvoir mieux les combattre ensemble.

A noter que cette cérémonie a été clôturée par des prestations artistiques, notamment une chorégraphie de danse et des sketchs sur la VBG.

Par Fatoumata COULIBALY

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