Maison centrale d’arrêt de Bamako : Le directeur adjoint menacé de poursuite judiciaire

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Une affaire de faux diplôme secoue actuellement la maison centrale d’arrêt de Bamako. Elle concerne son directeur général adjoint qui est éclaboussé par l’université de Paris II laquelle affirme n’avoir aucune connaissance ou trace d’un certain Abdoulaye I. Maïga qui, pourtant argue y avoir fait ses études. Les débats de fond sont ouverts. Ladite université menace même de porter plainte pour falsification de diplôme.

Selon des informations, Abdoulaye I. Maîga affirme mordicus avoir obtenu son diplôme datant du 3 mars 2004 à l’université Panthéon – Assas Paris II, spécialité droit – économie – sciences sociales et délivré au titre de l’année universitaire 2002-2003 et qui élève notre homme au grade de Master. Le nommé Idrissa serait né un certain 8 mars 1969 à Gao au Mali avec comme N° d’inscription 0204446. Mais une requête des autorités maliennes auprès de ses homologues françaises prouve que le diplôme obtenu par notre compatriote n’a pas son équivalent à l’université de Paris pourvoyeuse selon ami de son précieux sésame. En la matière, la conclusion est facile à tirer. Faut-il conclure que le directeur adjoint de l’administration pénitentiaire détient un faux diplôme qui lui a valu d’être à ce poste ?

Pour rappel, une demande d’authentification de diplôme de maitrise de droit, mention carrières judiciaires et sciences criminelles, avait été requis par le secrétariat général de la commission nationale des équivalences de diplôme de Bamako le 29 novembre 2005 ; demande qui n’a pas trouvé de suite puisque le secrétaire général de l’Université de Paris X – Nanterre a répondu qu’on est très probablement en présence d’un document falsifié par l’intéressé.

Face à cette situation, l’actuel directeur adjoint de la Maison centrale d’arrêt de Bamako court un grand risque. Car notre source indique que l’université Paris II en France à l’intention de porter contre lui. Un vrai scandale en perspective.

En attendant, les autorités maliennes sont interpellées par rapport à ce cas. Le Mali ne peut pas continuer à faire la promotion des cadres malveillants pendant que nos enfants, qui ont obtenu leur diplôme au prix de durs labeurs et du sacrifice suprême, attendent. Chacun sait que l’administration malienne est saturée des cadres parachutés des universités fictives disséminées à travers le monde et qui se font recruter par le biais des complicités. Nous y reviendrons.

Issiaka SIDIBE

 

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