Burkina Faso: les autorités prêtes à négocier avec les groupes jihadistes?

Interrogations
Ces propos interrogent : est-ce là le seul point de vue du Premier ministre ou la volonté de l’État burkinabè de s’engager dans une telle démarche ? Difficile à dire pour l’heure. Toujours est-il que si cette ouverture venait à se confirmer, ce serait un vrai changement de stratégie au Burkina Faso, car Roch Marc Christian Kaboré y a toujours été fermement opposé. À l'inverse, la majorité des candidats de la dernière présidentielle y était, eux, favorables. Autre question que pose les propos du Premier ministre, c’est avec qui discuter ? Sur ce point, le chef du gouvernement n’a pas souhaité en dire en plus, expliquant jeudi que « les terroristes et leurs mentors n’étaient pas toujours clairement identifiés ».Quelle est votre réaction ?






