Mali : la 8e édition du « Festival la nuit du Taman » se tiendra les 18 et 19 novembre à Bamako

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La 8 e édition du « Festival la nuit du Taman » se tiendra les 18 et 19 novembre en face du stade Mamadou Konaté à N’Tomikorobougou. En prélude à cet important évènement, son directeur, Cheickné Sissoko, a animé une conférence de presse le jeudi 27 octobre à l’Institut Français de Bamako.

Au cours de cette 8e édition du « Festival la nuit du Taman » qui aura lieu les 18 et 19 novembre en face du stade Mamadou Konaté à N’Tomikorobougou, il est prévu des formations et l’apprentissage, des expositions et conférences-débats, la musique (instruments traditionnels et séculaires, musique contemporaine et urbaine) des caravanes de sensibilisation à travers les communes de Bamako. C’est ce qu’a déclaré le directeur du « Festival la Nuit du Taman », qui a souligné que le Mali compte un patrimoine touristique, artisanal et folklorique qui mérite d’être valorisé au profit de tous.

Cheickné Sissoko a affirmé avoir opté pour la « Nuit du Taman » (instrument séculaire) pour éveiller les consciences sur les enjeux et l’importance de la connaissance et de la valorisation de l’histoire et des biens historiques dans le développement politique, économique, social et culturel. « Dompter l’histoire et le passé de cet instrument permet d’appréhender son présent afin de bâtir un avenir radieux pour les générations futures », a souligné l’initiateur du « Festival la Nuit du Taman ».

Le festival abordera les thématiques comme la paix et la cohésion sociale auxquelles s’ajoutent l’hommage à Mama Waldé Damba. Les têtes d’affiches du festival sont Bassékou Kouyaté, Babani Koné, l’humoriste Kanté et Souleymane Kéïta de son vrai nom pour ne citer que ceux-ci. En plus de la valorisation des instruments traditionnels, le festival a, pour cette 8e édition, décidé d’inviter des jeunes groupes de musique traditionnelle malienne.

Pour terminer, Cheickné Sissoko a évoqué des difficultés financières et a déploré le manque d’accompagnement des autorités du pays. A noter que la conférence de presse s’est déroulée en présence de la directrice de l’Institut Français, Flore M’Bongo, de Mamadou Traoré, chargé de communication du festival.

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net

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1 commentaire

  1. POURQUOI L’INSTITUT FRANÇAIS ? CE N’EST PAS LE LIEU INDIQUÉ. NOUS AVONS BEAUCOUP D’ENDROITS, MR SISSOKO. QUELLE HONTE !!!

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