Elections présidentielles : Le GPS 2012 dénonce l’action solitaire du ministère de l’Administration territoriale

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Pour informer l’opinion publique et internationale sur ses démarches et ses propositions aux autorités pour que notre pays consolide ses acquis démocratiques et connaisse la paix et la quiétude pendant le processus électoral général de 2012, le Groupement des Partis Solidaires pour les Elections de 2012 (GPS 2012), a organisé une conférence de presse le samedi 26 novembre dernier à la Maison de la Presse. Elle était animée par Younouss Hameye  Dicko, président du GPS 2012.

Dans son intervention, le président du collectif des 45 partis politiques dénommés GPS 2012, au nom des partis signataires, a attiré l’attention du ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le général Kafougounè Koné, sur certaines questions sensibles qui ont fait l’objet d’échanges avec le département en charge de l’organisation des élections. Parmi ces points sensibles, M. Dicko notera l’adoption par le gouvernement du calendrier électoral le 11 octobre dernier en l’absence de concertation avec les partis politiques ; le couplage du 1er tour de l’élection présidentielle et du référendum ; la prise en charge par l’Etat de la pièce devant servir à l’indentification de l’électeur ; le non recensement des millions de citoyens de nos villages et campagnest ;  la radiation des quelques deux millions de citoyens qui n’ont pas retiré leurs cartes d’électeurs en 2009 est totalement illégale ; les contradictions dans le discours quant à l’implication des dispositions du projet de constitution dans le processus électoral en préparation.

Toujours, selon le conférencier Dicko, « cet acte unilatéral du ministère de l’administration d’organiser les élections, constitue tout simplement un mépris pour les partis politiques, les premiers concernés ». En ce qui concernant le couplage du premier tour de l’élection présidentielle et le referendum, il est totalement inédit, car, selon Younouss, jamais un référendum n’a cherché à se faire adopter par le collège électoral d’une élection présidentielle. En effet, une telle disposition est illégale car selon lui, « un référendum se fait par un collège électoral spécialement convoqué à cet effet, ainsi qu’au vu de la loi électorale 2006 encore en vigueur ».

Face a tous ces points évoqués par Younouss, au nom des quarante cinq partis, il a promis de se battre avec tous ses moyens pour se faire entendre. « En cas de nom satisfaction de nos doléances, nous allons réagir énergiquement selon les lois et les normes. Nous seront respecter ou nous iront au mur, car nous sommes proche du mur. Je suis sur que le peuple malien donnera tous les moyens de se faire entendre. Nous  ne sommes pas des opiomanes mais des pompiers. Nous sommes une classe politique mure, nous ne sommes pas dans la dynamique de boycotter mais de gagner, car le prochain président du Mali sortira du G.P.S 2012 ».

Cependant, M. Dicko a levé toute possibilité de boycotter les élections, mais il a invité les autorités à continuer sur la base de concertation et de prendre en compte les préoccupations des partis politiques, car toutes les doléances du GPS 2012 jusqu’à aujourd’hui sont restées sans suite.

Par rapports aux questions sur le candidat du GPS 2012, Younouss Dicko laissera entendre que le GPS n’a pas un candidat, mais des candidats. Il a ensuite noté que le candidat qui aura la chance d’aller en 2ème tour  sera soutenu par les autres partis du groupement. Notons que parmi les 45 partis politiques signataires, il ya l’Union pour la République et la Démocratie (URD)  et  le Rassemblement pour le Mali (RPM).

Yacouba Doumbia

 

 

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