L’hémorragie continue au parti SADI : De nouvelles démissions collectives du parti d’Oumar Mariko

Après la démission de la section de Yélemané, des comités  du parti Sadi à Badalabougou, Daoudabougou et Torokorobougou viennent de quitter le parti d’Oumar Mariko. Les démissionnaires motivent leur départ par le « manque de démocratie interne et l’engagement de certains responsables du parti aux côtés d’une politique contraire aux principes fondamentaux de leur formation ».

29 Avr 2015 - 10:28
29 Avr 2015 - 10:58
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[caption id="attachment_100003" align="aligncenter" width="610"]Oumar Mariko et Nouhoum Keita (photo archive) Oumar Mariko et Nouhoum Keita (photo archive)[/caption] Depuis la fin de son 4e congrès ordinaire du parti de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), le bureau exécutif présidé par le député de la circonscription électorale de Kolondièba, Oumar Mariko fait face des démissions en cascade. La dernière vague de départ date d’hier mardi 28 avril avec la démission collective des comités de Badalabougou, Daoudabougou et Torokorobougou avec à leurs têtes les nommés Isiaka Thiam et Daouda Sidibé tous deux membres du Comité exécutif du parti et anciens candidats aux élections législatives de 2013. Joint au téléphone, Isiaka Thiam a déclaré ceci : « je quitte le parti Sadi aujourd’hui, sans aucun regret, fier d’y avoir livré des combats politique pour le parti et mes convictions, en restant fidèle à mes convictions politiques conformes à la ligne qui, sûrement, aboutira à faire du Mali un pays d’hommes et de femmes libres et dignes ». Il dénonce aussi une « collaboration difficile avec certains camarades ». Pour Daouda Sidibé et Isiaka Thiam, « la Sadi alors réputée alternative au pouvoir en place, a toujours clamé son désir de voir s’opérer dans notre pays, un changement profond pour le bonheur des Maliens ». Aujourd’hui, regrettent-ils, « certains responsables du parti ont imposé et fait adopté une ligne aléatoire et peu sérieuse notamment dans la gestion du parti. La caporalisation du parti par certains responsables du comité directoire, qui n’ont visiblement d’autres soucis que la défense de leurs intérêts et de leur fauteuil ont transformé le parti en une entreprise individuelle au solde du tout puissant commandant du bateau Sadi. Ce qui  est aujourd’hui un handicap majeur pour le parti ». Thiam  ajoute que les démissionnaires se comptent par centaine. Bréhima Sogoba

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