Mali: passation de pouvoir entre l'ex et le nouveau Premier ministre
13 Déc 2012 - 14:35
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Le nouveau Premier ministre malien Diango Cissoko (g) et le président par intérim Dioncounda Traoré, le 12 décembre 2012 à Bamako
© AFP[/caption] L'ex-Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, démis mardi sous la pression d'officiers putschistes, et son successeur Diango Cissoko, se sont retrouvés jeudi à Bamako pour procéder à la passation des pouvoirs, a constaté l'AFP. M. Diarra, qui n'était pas apparu en public depuis l'annonce de sa démission mardi dans une brève allocution à la télévision publique malienne, est arrivé peu avant 11H00 (GMT et locales) au siège de la primature, sans protection militaire. Selon sa famille, M. Diarra avait été placé en résidence surveillée chez lui immédiatement après sa démission, ce qu'avait démenti plus tard le chef des putschistes, le capitaine Amadou Haya Sanogo. Diango Cissoko, ancien médiateur de la République, a été nommé mardi soir à la tête de l'exécutif par décret du président par intérim Dioncounda Traoré. La communauté internationale, qui espère un "nouvel élan" à Bamako, a appelé M. Cissoko à former rapidement un véritable gouvernement d'union nationale pour mettre fin à la crise politique et faciliter une intervention armée internationale dans le Nord occupé par des groupes islamistes armés. Jeudi, le haut représentant de l'Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, l'ex-président burundais Pierre Buyoya, a appelé à son tour à la formation d'un "vrai" gouvernement d'union nationale. "Je constate qu'il y a au Mali un président qui a accepté la démission du Premier ministre, qui a nommé un (nouveau) Premier ministre", a-t-il déclaré à Radio France international (RFI). Il a rappelé que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avait demandé "avec insistance il y a quelques mois" la nomination d'un "vrai gouvernement d'union nationale. C'est ça qui est utile".

© AFP[/caption] L'ex-Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, démis mardi sous la pression d'officiers putschistes, et son successeur Diango Cissoko, se sont retrouvés jeudi à Bamako pour procéder à la passation des pouvoirs, a constaté l'AFP. M. Diarra, qui n'était pas apparu en public depuis l'annonce de sa démission mardi dans une brève allocution à la télévision publique malienne, est arrivé peu avant 11H00 (GMT et locales) au siège de la primature, sans protection militaire. Selon sa famille, M. Diarra avait été placé en résidence surveillée chez lui immédiatement après sa démission, ce qu'avait démenti plus tard le chef des putschistes, le capitaine Amadou Haya Sanogo. Diango Cissoko, ancien médiateur de la République, a été nommé mardi soir à la tête de l'exécutif par décret du président par intérim Dioncounda Traoré. La communauté internationale, qui espère un "nouvel élan" à Bamako, a appelé M. Cissoko à former rapidement un véritable gouvernement d'union nationale pour mettre fin à la crise politique et faciliter une intervention armée internationale dans le Nord occupé par des groupes islamistes armés. Jeudi, le haut représentant de l'Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, l'ex-président burundais Pierre Buyoya, a appelé à son tour à la formation d'un "vrai" gouvernement d'union nationale. "Je constate qu'il y a au Mali un président qui a accepté la démission du Premier ministre, qui a nommé un (nouveau) Premier ministre", a-t-il déclaré à Radio France international (RFI). Il a rappelé que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avait demandé "avec insistance il y a quelques mois" la nomination d'un "vrai gouvernement d'union nationale. C'est ça qui est utile".
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Inter De Bamako 19 Mai 2025 - 10:31 2
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TotonamaSimbon Il était compétent parce qu’il voulait et exigeait le changement. C’était pour l’amour d’une patrie qui lui a, comme Simbon, tant donné et accordé. Après un demi-siècle de soi-disant « Indépendance », il a osé, peut-être un peu trop tôt, exiger la « Rupture ». Il a osé exiger et incarner, certainement un peu trop tôt, le « Changement ». La rupture et le changement sont malheureusement deux expressions impopulaires ; des déclinaisons (vœux pieux) qui dérangent, notamment quand elles sont récurrentes dans la gestion socioéconomique d’un pays africain, tel le Mali. Contre cette « finjugu » (chose atroce), que je ne saurais d’ailleurs définir mais qui expose chaque jour le Mali à l’humiliation planétaire, vivement le retour de Django, cet acteur mythique du Western italien (Sergio Corbucci, 1966), en vue d’un toilettage complet d’une « classe politique » ignorante et corrompue, qui se revendique opportunément d’un pays qui s’appelle le Mali. Le MALI, un empire aux ressources immenses dont la seule évocation politique vous donne des frisons. Il n’y a que le Mali qui compte ? Alors et à l’unisson, chantons à tue-tête « Vive le Mali. Rien que le Mali ». Mais de grâce, ayons la sagesse d’écouter la chanson « Baninde » de Siramori Diabaté. Méditons. Seul le Mali compte ? Alors vivement le Mali ! Rien que le Mali. Simbon.12 ansRépondreLike (0)
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CahsVraima ce sanogo:ennemi n1 du mali nous fait du mal il es deja habitue au lux et confor donc a dieu le nord et a la guerre con!12 ansRépondreLike (0)
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KassinJ +10 Cela fait demain 14/12/2010, 10 jours que les armes débloquées du port de Conakry sont à la disposition de l'armée malienne dans le fief de la junte militaire à Kati. Depuis aucun acte militaire en faveur de la reconquête des régions nord du pays n'a été entrepris. Mais des actions tape à l'œil (lancement en grande pompe d'un recrutement massif de 2000 jeunes dans l'armée) et les manœuvres dilatoires de l'écartement manu militari du premier ministre CMD. Sinon rien! Les maliens ont donc, au moins, des sujets de conversation pour les 3 prochains mois (Départ précipité de CMD, nomination inattendue de Diango Cissoko, formation de son gouvernement, etc et etc.) c'est à dire tout sauf la libération du nord du pays et l'organisation des élections. La magie est que ça marche à tous les coups, internautes, grins, milieux politiques, professionnels et familiaux, tout le monde s'engouffre dans la brèche pour oublier l'essentiel, pourvu que Kati ne prenne jamais la direction du nord du pays. On va tourner en rond encore pendant 9 mois avant d'attaquer manu militari Diango Cissoko à son tour! Son tort? Il est tout simplement un peu trop clair, il ressemble donc à un rebelle Touareg, et pourquoi pas à un Shebab, ou un rebelle congolais, et Kati va se méfier de lui, Dioncounda serait d'accord et les maliens commenteront, comme d'habitude. Ainsi va mon pays coupé en deux et pour très longtemps. En attendant, Kassin compte les jours depuis la libération des armes réclamées par le Copam, Mp22 et acolytes. Demain 14/12/2012: J+10 À bientôt mes amis !12 ansRépondreLike (0)
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MalaxiBonne chance a django cissoko que dieu bénisse le Mali et les maliens amen12 ansRépondreLike (0)
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OussoublindéPourquoi ils n'ont pas nommé un premier ministre originaire du Nord, un Sonrhai ou un Peul, il sera plus preoccupé par le Nord parceque ses parents vivent un calvaire mais choisir ces buveurs de dolo du Sud qui fouttent pas mal du sort des nordistes,12 ansRépondreLike (0)
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MalaxiNon vous vous trompez monsieur les plus grand buveur du dolo au Mali viennent du nord renseigne toi !quand au nord il faut savoir que tout le Mali est touche par ce qui ce passe au nord.Si vous été un malien et que vous avez déjà vécu vous allez reconnaitre que les maliens ne sonts pas raciste peut être incompétent sans doute mais raciste non12 ansLike (0)
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zallsoCinquante ans d'independance zero stragie pour gouverner 20ans de democratie qui n'a rien servie a notre pauvre peuple qui se voit encore bafouer leurs dignités et les acquis de nos martyrs se transformer en centres a cause d'une bande de corrompus de soldat ratés je vous doit que des injures tous le matin en me reveillant au lieu de priere donc vous etes maudit ce n'est pas pour rien que les islamiste vous a bottez les culs parceque vous etes pas benis12 ansRépondreLike (0)
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andre samakeCe n'était qu'une démocratie "médievale" ou primaire (une coquille vide).Pour qu'il y ait une réelle démocratie il faut qu'on abandonme cette conception archaïque de la notion de pouvoir (usage de la force) pour embrasser celle de la nouvelle gouvernance (assaisonnement de la démocratie) du siècle. C'est comme le processus d'initiation au "Komo" ou autres rites traditionnels du Mali. "Soi l'on est membre à part entière ou bien on est dehors pour le meilleur et pour le pire".12 ansLike (0)
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SangaMonsieur Zallso, je comprend vote amertume mais vous êtes loin de la réalité. Vous savez, nous qui sommes au Mali voyions et savions le niveau de blocage de l'inertie d la transition. C'est l'ex premier Ministre qui a trahi la cause. Comme il doit sa nomination au militaire et lui même a dit qui ne peut donner sa démission qu'au CNRDRE c'est pourquoi les militaires avaient le devoir d'intervention pour mettre fin à ce blocage. Nous devons voir clair maintenant et dépassioner les esprits pour resourdre notre problème commun. Ce n'est ni les militaires, ni les politiciens qui sont les seuls responsables de la situation nous sommes tous coupables. Acceptons cet état de fait et relevons le defis12 ansLike (0)
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sambpuMon cher zallso.Dis plutôt 20 ans de "démocratie de façades"!De la poudre aux yeux du peuple sinon on connait les vraies démocraties: elles tiennent compte du partage des revenus de l'état entre tous les citoyens!Chez nous c'est la démocratie du ventre: des hommes politiques sans conviction aucune font du nomadisme politique entre les partis qui ont la caisse bien fournie!Les recrutements des fonctionnaires, l'attribution des logements dits sociaux,les concours et examens d'entrée à la fonction publique, l'attribution des marchés publics...TOUT SE FAIT SUR FOND DE CORRUPTION DANS NOTRE PAYS.Vivement d'autres races de dirigeants pour le Mali. :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:12 ansLike (0)
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